Wednesday 23 February 2011

ADO ferme les banques, quand GBAGBO refuse de couper eau et électricité en zone CNO


Par Hervé Gourlaouen (Titre par Abidjan_pas_net) 

Les sanctions économiques contre le régime de Laurent Gbagbo sont une très mauvaise idée, qui témoignent d'une incompréhension de la crise ivoirienne. Comprendre la crise ivoirienne, c’est se pencher d’abord sur le résultat de l’élection, oublier les cris et les chuchotements, les pressions exercées en tout genre. Cette question fondamentale devrait alimenter le fond des discussions mais elle est devenue secondaire, inutile. La France et les Etats-Unis utilisent tous leurs leviers pour étouffer le gouvernement Gbagbo en jouant de la communauté internationale comme d’un couteau planté dans la carne déchiquetée d’un peuple ivoirien déjà étouffé.

CI: Du gaz anti-émeutes

Par LDC 
Malgré les découvertes récemment effectuées sur les blocs CI 27 de Foxtrot et CI 105 d’Anadarko, la production gazière du pays baisse de manière significative depuis plusieurs mois. Or, les quatre producteurs de gaz du pays, les Américains Foxtrot et Vanco, le Britannique Afren et Canadian Natural Resources, fournissent la totalité du gaz consommé dans les centrales électriques du pays. Pour éviter que des délestages massifs ne viennent aggraver une situation politique locale déjà très tendue, le régime de Laurent Gbagbo, président sortant dont la réélection est contestée par la majorité de la communauté internationale, a lancé la semaine dernière un appel d’offres pour un contrat d’approvisionnement de GNL portant sur 100 milliards de pieds cube sur 10 ans. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 19 mars. 

Friday 11 February 2011

Against a UN-backed war in the Ivory-Coast


by Wayourou Zadi-Pauyo;  a Banker, Professional Trader, Entrepreneur, Political Activist, and Author. He is the Founder and Editor-in-Chief of Radical-8
In the tripolarization of the Ivory Coast’s political landscape between former president Henri Konan Bédié, former prime minister Alassane Dramane Ouattara, and sitting president Laurent Gbagbo, the general opinion’s flawed tendency to perceive either one of these individuals as half-gods holding the miraculous key to peace and 3-meals-a-day for the 21-million-strong population of the West African country has morphed from an amusing farce to a severe impediment to the peaceful resolution of the post-electoral deadlock and, by extension, of the 20-year crisisthe country has been enduring.
This vasly erroneous perception, compounded by acute pressures from powerful neo-colonialist interests (namely from France and the peon institutions it manipulates, i.e. the United Nations Security Council and the ECOWAS), fuels the dangerous escalation of the Ivorian crisis while simultaneously misguiding their strategic allocation of diplomatic influence in the direction of an all-out civil war.

Thursday 10 February 2011

Cote D'Ivoire: Qui va récolter le jackpot du cacao ?

Par LDC

Alors qu'Alassane Ouattara tente de bloquer les exportations de cacao, Laurent Gbagbo veut faire main basse sur le reste de la récolte à venir. 

La guerre fait rage entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo pour le contrôle des recettes du cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial. L’enjeu est d'encaisser les 100 milliards F CFA de droit unique de sortie (DUS), correspondant aux 300 000 tonnes de fèves de la campagne 2010-2011 non encore acheminées dans les ports d'Abidjan et de San Pedro (ouest). Avant même le démarrage de la commercialisation de cette campagne, en octobre dernier, le camp Gbagbo s’était adressé aux exportateurs pour encaisser, par anticipation et pour le compte de l’Etat, 200 milliards F CFA de taxes à l'exportation. Pour s’approprier la valeur des 300 000 tonnes devant encore être récoltées, le président du Comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCC), Gilbert Anoh N’Guessan, et Désiré Dallo, le ministre de l’économie et des finances de Gbagbo, tentent par tous les moyens de dissuader les opérateurs de la filière de cesser leurs exportations (la Côte d'Ivoire compte 47 exportateurs agréés). 

Délicat…
Les deux géants américains Cargill et Archer Daniels Midland (ADM), qui représentent plus de 30% des exportations globales du cacao ivoirien, ont d'ores et déjà interrompu leurs activités, suite aux pressions du département d’Etat américain. Idem pour le suisse Barry Callebaut et le britannique Armajaro. Face à ce blocus, Gbagbo pourrait livrer le cacao à d’autres traders, notamment asiatiques.

Wednesday 9 February 2011

CI: Apocalypse Now sur la Lagune ?

D’après la Lettre Du Continent 

Les chefs d'état-major de la Cedeao n'attendent plus qu'un feu vert politique pour déloger Laurent Gbagbo de son palais. Au risque de basculer dans la science-fiction.

C'est hautement improbable. Mais à supposer que le recours à "la force légitime" pour déloger Laurent Gbagbo du palais présidentiel d'Abidjan se concrétise, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) a déjà esquissé plusieurs hypothèses. De tous les scénarios évoqués par les chefs d'état-major des pays membres, dont la rencontre a précédé le 14e sommet des chefs d'Etat de l'Union économique et monétaire d'Afrique de l'Ouest (UEMOA) à Bamako, l'un semble avoir la faveur des hauts gradés. Selon les documents militaires confidentiels dont La Lettre du Continent a pris connaissance, l'opération consisterait, après exfiltration préalable d'Alassane Dramane Ouattara et de ses proches collaborateurs du Golf Hôtel, à prendre Abidjan en étau à partir du nord et du sud de la capitale économique.

CEDEAO Vers l’assaut final pour affaiblissement durable de la Côte d’Ivoire

Par Dr Serge-Nicolas NZI , revisitée par Abidjan_pas_net

Le monde a changé, les peuples d’Afrique, du nord comme au sud, réclament à cor et à cris, plus de justice et surtout d’égalité entre les citoyens. De la Tunisie à l’Égypte, du Congo au Zimbabwe, rien ne l’est plus comme avant. Dans le cas de la Côte d’Ivoire, personne ne peut dire qu’il aime ce pays plus que ses propres habitants au point de faire leur bonheur à leur place.

Ceux qui pensaient que la crise ivoirienne allait se résoudre entre ivoiriens se sont tous trompés, tous les accords n’ont servi à rien. Des milliers de morts, un pays divisé, sans parler de la destruction des infrastructures publiques et des biens privés. Pour finalement organiser les élections chaotiques avec deux présidents pour un fauteuil.

Thursday 3 February 2011

Les pieges des chefs d’états de l’union Africaine: Stratégistes contre Tacticiens

par J3A (Titre de la rédaction)

Depuis l’annonce de la constitution du panel des chefs d’Etat pour la résolution de la crise ivoirienne, la presse proche du Président Gbagbo crie victoire au lieu d’essayer de mieux comprendre les tenants et aboutissants de cette possible déception à venir.


Encore une fois l’émotion reste nègre,…

Un rien suffit pour faire s’égosiller de joie les partisans du Président Gbagbo. A l’analyse, nous n’avons rien obtenu de concret. Oui le Président Jacob Zuma et ses pairs de la Sadc ont clairement montré qu’ils étaient des dignes représentants de cette Afrique qui refusent de se laisser infantiliser par l’Occident. L’euphorie ne nous a pas permis d’analyser et de mieux comprendre la grosse farce en préparation. Aucun pays francophone n’a encore apporté publiquement son soutien au Président Gbagbo. De plus, même si Idriss Deby a préconisé la manière pacifique il n’en reste pas moins qu’il reconnaît comme tous les chefs d’Etat d’Afrique francophone que c’est le candidat rebelle qui l’a emporté. Tenu par la France qui actionne sa rébellion chaque fois qu’il donne l’impression de vouloir revendiquer une quelconque indépendance, Idriss Deby abondera dans le sens souhaité par la France et soutenu par l’Onu. 

Wednesday 2 February 2011

L’Uemoa panique: Tel est pris qui croyait prendre.

 par Emmanuel Akani

Tel est pris qui croyait prendre. L’Uemoa qui voulait asphyxier l’État ivoirien – en soutien à Alassane Ouattara – est au bord du gouffre. Les États membres sont à la recherche de solutions pour prévenir un effondrement précoce du système bancaire de la sous-région.

L’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) part très affaiblie dans le bras de fer qu’elle a engagé avec le régime en place à Abidjan. Elle semble désarçonnée par la mesure de réquisition des agences de la banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) prise le 26 janvier dernier par le président Laurent Gbagbo. A l’ouverture hier à Dakar des travaux d’un Conseil des ministres extraordinaire de la Banque centrale, le ministre Bissau guinéen des Finances José Mario Vaz a reconnu que «la situation est grave» et que «la stabilité du système bancaire» de l’espace monétaire était en danger. La réquisition des agences nationales par le chef de l’État ivoirien, déplore-t-il, fait courir de très gros risques à l’union qui s’expose à une déstructuration dans les semaines et mois à venir si la situation perdure. «Les impacts négatifs de la crise (ivoirienne) sur le fonctionnement des économies de l’Union, prévient-il, constituent de fortes préoccupations qui devront être prises en compte».

Les Centrafricains sont-ils condamnés aux élections truquées et aux dictateurs « amis de la France


2 février 2011 par Survie
Appelés aux urnes le dimanche 23 janvier pour le 1er tour des élections législatives et de l’élection présidentielle, les Centrafricains ont subi, dans l’indifférence générale, une mascarade électorale de plus. L’association Survie, qui lutte inlassablement contre l’impunité de la Françafrique, dénonce le soutien des autorités françaises et l’absence de réaction des autorités européennes au maintien de la dictature de François Bozizé, soi-disant réélu avec 66,08% des suffrages. Paris, Bruxelles et l’ONU, en se concentrant sur la seule Côte d’Ivoire, prouvent une nouvelle fois l’intérêt sélectif porté aux élections présidentielles en Afrique.

Tuesday 1 February 2011

COTE D'IVOIRE: POUVAIS-JE RESTER SOURD À TANT DE SOUFFRANCES BAFFOUÉES

Par Gaston Kelman
Vous me connaissez. Je n’ai jamais été ni le céroféraire ni le thuriféraire d’un afrocentrisme militant, parce que tous les centrismes sont naïfs, et nocifs, et stériles. Je n’ai jamais supporté une Afrique tournée vers un passé qui ne se concevrait que dans l’âge d’or des pyramides ou l’âge de cendres de la colonisation et de l’esclavage. J’ai pu – ou su - crier à Douala que la France ne devait rien au Cameroun quand on se placerait sous cet éclairage des relations passées. Avec Frantz Fanon, j’ai dit que je n’étais pas prisonnier de l’histoire, que je n’y cherchais pas un sens à ma destinée. J’ai toujours brandi le Hic et Nunccomme la règle, l’équerre et le compas qui traçaient les lignes de ma conduite et de ma relation à autrui. C’est ce Hic et Nunc qui m’autorise aujourd’hui à dire avec Aimé Césaire «fin à ce scandale » mais aussi «this scandal must be put to an end», pour me faire comprendre du maître de l’Outre-Atlantique ; à ne pas rester sourd à tant de souffrance et de dignité bafouées ; à me demander – pure question de rhétorique – quelle position aurait prise le défenseur de la liberté, de la justice et de l’Algérie meurtrie, Frantz Fanon. 


Les intérêts économiques français menacés en Côte d’Ivoire : les explications de Philippe Evanno.

Les médias français ne disent pas toute la vérité sur la situation en Côte d’Ivoire.
Plusieurs pays, comme la Russie, le Brésil, la Chine ou le Mexique soutiennent Laurent Gbagbo, alors que les Etats-Unis ou la France demandent son départ. A Abidjan, le président sortant n’a pas l’intention de céder sa place. Or, ce sont les intérêts économiques français, dont ceux du groupe Bolloré en première ligne, qui sont menacés. Philippe Evanno est chercheur à la Sorbonne, directeur de l’Institut de Prospective Africaine et il connait parfaitement l’Afrique. Il a notamment été formé par Jacques Foccart et a collaboré avec lui jusqu’au décès de ce dernier. Il était l’invité de Yannick Urrien mercredi 8 décembre dans le magazine de 8h10.
(Durée: 29 minutes). Pour écouter l'entretien avec Philippe Evanno, cliquez sur le

 bouton lecture: 
D’abord, Philippe Evanno souligne que cette affaire traduit «une opposition entre l'ONU et une nation. Plus généralement, on peut se demander si nous ne sommes pas en train d'assister à un renversement de situation concernant la gestion des dossiers africains et leur domination actuelle par les organisations internationales contrôlées par les États-Unis». En réalité, «cette crise a eu pour mérite de manifester au grand jour le fait que les organisations africaines étaient sous contrôle américain. Aujourd'hui, c'est la place et la domination des États-Unis sur le continent africain qui sont en jeu. La divulgation des notes diplomatiques américaines par Wikileaks et leur analyse permettent de démontrer que les Américains étaient très heureux de l'effacement français, puisque cela leur laisse le champ libre sur la totalité du continent». Selon Philippe Evanno, «le bouclage de cette domination se joue sur la présidentielle ivoirienne, puisque c'est sur cette présidentielle que l'on joue l’annulation pure et simple de la souveraineté des Etats africains». 

Ouattara, président sous l’autorité de Bédié




Mdr: Ouattara, président sous l’autorité de Bédié...