Thursday 30 June 2011

La revanche de Ouattara: Le cas de l’intègre premier ministre Aké N’Gbo

In Le Temps
Titre : Abidjan_pas_net

Le sectarisme primaire ne figure pas sur la liste de nos défauts. Nous sommes généralement pour les idéaux qui, dans bien des cas, se confondent avec ceux qui les portent. Le marigot politique ivoirien nous enseigne Laurent Gbagbo comme un exemple typique. Mais une fois n’est pas coutume, parmi la quinzaine de ses proches inculpés par la justice ivoirienne, allons-y à la rencontre du Pr. Aké N’Gbo. L’homme Aké N’Gbo, bien sûr. Nos chemins se sont rencontrés l’année dernière dans le cadre du pré-colloque sur le cinquantenaire de la Côte d’Ivoire, à San-Pedro, où était au menu, les questions économiques. Lui, président du comité scientifique, moi reporter pour le compte de mon journal. A l’ouverture comme à la clôture, il a prononcé un discours. Concis. Précis. Dense. Digne d’un professeur d’Université. Quelques semaines plus tard, comme tous les Ivoiriens, nous avons appris qu’il a été porté à la tête de la prestigieuse Université de Cocody par ses pairs.On dit de lui qu’il possède une bassine de diplômes et est rigoureux dans ce qu’il fait. Et ce n’est pas faux. Ses quatre mois à la tête du gouvernement ivoirien- n’en déplaise aux esprits chagrins- ont montré un Premier ministre certes effacé, mais efficace dans la conduite des affaires gouvernementales.

Wednesday 29 June 2011

Maître Wade quitte dans ça !

Par Maître Cheick Koureyssi Ba  - Avocat à la cour de Dakar- Titre: Abidjan_pas_net

Maître, cela fait onze années longues comme un siècle que tu exerces le pouvoir suprême dans le Sénégal nôtre. Je me suis bien gardé de t’attaquer publiquement durant ces onze années, préférant laisser à d’autres éminents membres de ton opposition dont je suis membre le soin de le faire. Oh, je suis juste sorti de cette réserve quand, me sentant cruellement interpellé par ta singulièrement dangereuse «promenade » de Benghazi, j’ai récemment attiré ton attention sur les conséquences de cette folie sur la sécurité du pays nôtre (CF l’hebdomadaire Le Témoin N° 1047 du 15 Juin 2011).

Une barque folle!

Aujourd’hui, je prends encore sur moi la responsabilité de te dire à mon tour que je ne suis pas content de ta façon de diriger la barque Sénégal-notre pirogue. Rassure-toi, je ne t’invectiverai pas venant de moi ce ne serait pas bien et je me contenterai seulement de te donner des conseils. C’est, me semble-t-il, le moins que je puisse faire pour toi en ces heures particulièrement graves. Onze longues années que tu es aux commandes d’une barque folle! Notre pays a touché le fond. Et tu continues de creuser!

Cote D'ivoire: La grande saison des pluies

Par Flavien D'Almeida - Titre: Abidjan_pas_net


Le mois de juin est celui de la grande saison des pluies béni par les agriculteurs et maudit par les citadins. A Abidjan, on en sait quelquechose: chaque année, au gré des inondations et des morts, on redécouvre ce qui apparait comme une fatalité, avec la même perplexité que l’année précédente. Mais au-delà du branle-bas d’envergure que les torrents de pluies créent, juin 2011 a ceci de particulier qu’il offre en même temps la pleine vision de la décadence de la Côte d’Ivoire “Ouattara-unifiée”. Tous les “démocrates” euphoriques au soir du 11 avril dernier, qui croyaient que la baraka légendaire du “Bravetchè” allait accoucher d’une “nouvelle Côte d’Ivoire” vierge de tension et de Refondation, sont rapidement en train de déchanter. Engloutis sous les eaux de la désillusion torrentielle, esseulés comme ce Vendredi de Robinson Crusoé sur les ilots de trottoir restants, noyés avec leurs véhicules dans les lagunes artificielles qui naissent à chaque carrefour, ils font face à la cruelle réalité du juin politique ivoirien. Et pendant ce temps brumeux, il existe encore quelques météorologues qui annoncent, carte des nuages politiques en main, le « retour effectif de la paix », et des températures bien plus affectueuses pour demain.

Tuesday 28 June 2011

AGRESSION CONTRE LES PRO-GBAGBO : QUAND LA LEGITIME DEFENSE S’IMPOSE DESORMAIS

par Hassane Magued in La Révolution Permanente

Ils seront encore combien à rejoindre les combattants de la liberté en captivité ? 20, 30, 100, 1000 ? Sur le nombre, l’incertitude demeure. Mais pour ce qui est de la dynamique du mal, aucun doute ne peut encore subsister. Dramane OUATTARA veut en finir une bonne fois pour toutes, avec tout ce qui est pro-GBAGBO. Massacres de civils, exécutions ciblées extrajudiciaires, violence morale, gèle des avoirs, règlement de comptes, listes de personnes à abattre, complots en cours de préparation, …, la liste pourrait nous occuper toute la journée. Décidément, Dramane OUATTARA tient à ne vivre que de crimes, de vengeance absurde, de faux et d’usage de faux.

Ce Samedi 25 juin 2011, les confrères et fidèles serviteurs de la cause funeste de Dramane OUATTARA, j’ai nommé les confrères de Jeune Afrique, ont publié une liste provisoire de 15 cadres non politiciens, accusés d’être des pro-GBAGBO, et promus pensionnaires de la MACA (Maison d’Arrêt et de Correctionnel d’Abidjan), la prison dont Dramane OUATTARA avait fait libérer les occupants légalement condamnés afin d’y loger les proches de Laurent GBAGBO. Aujourd’hui plus qu’hier, certains d’entre vous ont cru à la farce de Dramane OUATTARA parlant de réconciliation. J’ai même été surpris de lire un ancien proche de Laurent GBAGBO en exil, parler de réconciliation voulue par les “nouvelles autorités” dans un droit de réponse qu’il adressait à un des envoûtés du PDCI-RDA. 

Pourquoi le régime Ouattara ferme les universités de Côte d'Ivoire?

Une contribution anonyme 

Le 11 avril 2011, la coalition France, ONUCI, aidés des rebelles et des mercenaires étrangers, après deux jours de bombardements intensifs, a opéré un coup d’état pour installer Ouattara au pouvoir. Ce dernier au lieu de chercher à sauver les universités, les a plutôt fermées. Les forces françaises et onusiennes, après avoir convoyé les rebelles à Abidjan, ont contraint. L’université d’ABOBO-ADJAME à ne plus fonctionner. Alors que l’administration de cette institution s’employait à trouver d’autres locaux pour poursuivre les enseignements, c’est l’université de Cocody-Abidjan qui, à son tour, est tombée aux mains des rebelles et leurs parrains internationaux. Ces faits amènent à nous interroger sur l’état des lieux dans nos universités.
L’état des lieux

Nos universités sont dans un état lamentable, indescriptible, et inimaginable. En effet, ce haut lieu du savoir est aujourd’hui occupé par les rebelles sans foi, ni loi, bardés de gris-gris, vêtus de tenues traditionnelles dozos (chasseurs traditionnels) et de tenues militaires bigarrées soustraites aux forces de l’ordre loyalistes de côte d’ivoire.

Coulisses: Ouattara est-il malade ?

par Le nouveau courrier

Le quotidien pro-Soro évoque le schéma catastrophe pour le Premier ministre. Une incapacité d’Alassane Ouattara avant les législatives, qui ouvrirait la voie à Mamadou Koulibaly... De quoi alimenter les rumeurs qui courent déjà.

L’article aurait eu une signification plus anecdotique s’il n’avait pas été écrit par Nord-Sud, le quotidien qui porte, depuis sa création, l’ambition politique de Guillaume Soro. Et qui, plusieurs fois par le passé, a lancé des «ballons d’essai» et mené des campagnes médiatiques au profit du Premier ministre ivoirien. L’article est intitulé «A six mois des législatives – Koulibaly, dauphin de Ouattara ?»  «En sa qualité de président de l’Assemblée nationale, deuxième personnage de l’Etat ivoirien, c’est Mamadou Koulibaly qui devrait succéder à Alassane Ouattara en cas de vacance du pouvoir de celui-ci», écrit Nord-Sud, qui déplore une «situation à la fois ubuesque et cauchemardesque ».

Monday 27 June 2011

Violations des droits de l’homme: Ouattara et les Ong ne parlent plus le même langage

Par Gerard Koné


La lune de miel entre le camp Ouattara et les Ong internationales de défense des droits humains, jadis meilleurs alliés pour diaboliser le régime Gbagbo, est en train de virer à la répulsion. La cause de ce désamour entre les deux parties, c’est bien les différents rapports sur les violations des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Ce qui fâche le camp Ouattara, ce sont les rapports successifs qui épinglent les Frci dans les exactions aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays, alors qu’il n’y a plus de belligérance.

A ce sujet, l’Ong Human Rights Watch (Hrw) s’était indigné mercredi dernier, de ce qu’«aucun des membres des Forces républicaines, impliqué dans des crimes graves, n`a été arrêté ou placé en garde à vue pour crimes graves commis pendant la période post-électorale». Dans la même veine, le Haut Commissaire aux droits de l’Homme des Nations Unies, Navi Pillay est monté au créneau. «Des témoignages accusent ces soldats d'implication dans des violations des droits de l'homme à Abidjan comme dans le reste du pays, incluant des exécutions sommaires, des arrestations arbitraires, des actes de torture, des viols, des pillages et de l'extorsion», avait-elle fait savoir à l’issue d’une réunion consacrée à la Côte d’Ivoire, mercredi dernier à l’Onu. Dénonçant par la même occasion, «le manque de discipline et la violence de la part de l'armée nouvellement établie, les FRCI, qui est composée de différents groupes sans claire structure de commandement et qui sont (…) une source de sérieuse préoccupation».

Pour une alternance générationnelle en Afrique

Par Nicolas Simel 

A Deauvillle lors des sommets du G8 et du G20, Nicolas Sarkozy a convié quelques Chefs d’Etats africains, d’aucuns pour saluer leur accession au pouvoir en dépit de circonstances souvent très [controversées] (Alassane Ouattara, Alpha Condé, Mahamadou Issoufou), d’autres pour leur engagement en faveur du NEPAD (Abdoulaye Wade, Abdelaziz Bouteflika notamment). Ces catégories de dirigeants représentent les deux versants d’une Afrique nouvelle : l’alternance démocratique et la vision économique fondée sur des programmes solides. L’ironie veut cependant que ces deux visions soient incarnées par des chefs d’Etat particulièrement âgés et presqu’en fin de vie pour certains : Alassane Ouattara a 69 ans, Alpha Condé 73 ans, Bouteflika 74 ans et Abdoulaye Wade officiellement 86 ans ! Seul Mahamadou Issoufou fait office d’exception avec ses 59 ans.

Sunday 26 June 2011

Côte d'Ivoire: L'état des massacres de Ouattara

par Michel Galy - Politologue - Paris


Villages incendiés, habitants brûlés vifs, paysans traqués en brousse- par centaines. Et parfois plus: un millier lors de l'entrée des pro-Ouattara à Duékoué, à l' ouest du pays: crime de guerre ou crime contre l 'humanité?

Mais aussi des quartiers entiers d'Abidjan pillés, des militants pro-gbagbo assassinés tous les jours pour leur nom, leur âge , leur ethnie(l'ethnocide au Sud concerne en particulier les bété, attié et guéré): par centaines, sans compter les torturés ou les liquidés de l' hôtel du Golf, siège du nouveau pouvoir et base de ses escadrons de la mort.

Trois fois plus de morts- de 3000 à 5000 cadavres -pour les deux mois d'Alhassane Ouattara, ce héros de l'Occident, que pendant les 10 ans de la gouvernance de Laurent Gbagbo! Où sont les humanitaires et leurs relais, les dénonciations politiques à Paris et les résolutions de l'ONU?

Saturday 25 June 2011

Olivier Enogo a suivi pas à pas le périple de Nicolas Sarkozy en Côte d’Ivoire. Les coulisses d’un voyage historique et controversé.

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Thursday 23 June 2011

COTE D'IVOIRE: LE DRAME DU QUARTIER CARREFOUR DE DUÉKOUÉ

Une équipe de reportage de la télévision publique Hollandaise, KRO 

Ce n'est pas TF1 qui diffusera ce témoignage accablant-








no Comment !

Depuis ce Samedi 18 Juin 2011 des soldats français de la force licorne sont au commissariat du 30 ème arrondissement à la Riviera Attoban. 

Comment Ouattara viole la Constitution Ivoirienne au quotidien

 Par Philippe Brou dans  Le Nouveau Courrier du 22 juin 2011
Titre: Abidjan_pas_net 

Un mensonge éhonté… et inquiétant ! Pour justifier la libération de 17 des prisonniers politiques pris dans ce que Le Nouveau Courrier a appelé le «traquenard» de la Pergola, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Jeannot Ahoussou Kouadio a osé affirmer qu’ils n’ont jamais été privés de liberté.

« Le mot libéré est un petit peu trop fort parce que ces personnes n’ont jamais été incarcérées. Donc je ne suis pas d’accord avec le mot libéré. En fait, de quoi s’agit-il ? Suite à la capture du président Laurent Gbagbo le 11 avril dernier, certains militants du Fpi se sont sentis en insécurité totale dans la ville d’Abidjan. Elles se sont réfugiées au préalable au siège de l’Onuci à l’ex-hôtel Sébroko. Or, à cet endroit précis, il n’y a pas de chambres pour accueillir ces personnes. Donc en accord avec l’Onuci, nous avons décidé de trouver un autre endroit pour ces personnes qui se sentaient en insécurité afin qu’elles s’y réfugient. C’est ainsi qu’on est convenu de réquisitionner l’hôtel Pergola qui avait au préalable servi de base militaire à l’Onuci».

Prendre de telles libertés avec la vérité quand on sait que ces personnes ont été séquestrées et privées de leur téléphone mobile – entre autres abus – est sidérant ! Mais derrière cette faute morale, se cache un vrai malaise. Celui d’un ministre de la Justice dont le gouvernement viole au quotidien, dans la plus grande désinvolture, la Constitution de la Deuxième République. Les propos hallucinants du Garde des Sceaux et du ministre des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques, Gnenema Coulibaly, lors de la conférence de presse d’hier, confirment un fait : le pouvoir d’Alassane Ouattara n’a pas peur de violer au quotidien la Constitution qu’il a pourtant juré, lors de sa prestation de serment, «solennellement et sur l'honneur de respecter et de défendre fidèlement». Revue des articles de la Loi fondamentale sur lesquels le pouvoir actuel s’assoit sans scrupules excessifs.

Wednesday 22 June 2011

Et Si Mamadou Koulibaly La Bouclait

Par Jocelyne Toure.

‘’Sache souffrir. Mais ne dis rien qui puisse troubler la souffrance des autres.’’ (Léon-Paul Fargue ) Son Excellence Monsieur Le Président de La République Libre de Côte d’Ivoire Laurent Koudou Gbagbo élu par les Ivoiriens et confirmé par la Cour Constitutionnelle, incarnait la République. Et Saint-Just a écrit ceci: ‘’Un patriote est celui qui soutient la République en masse; quiconque la combat en détail est un traître.’’

 ‘’Josy, s’il te plait concentrons nous maintenant sur les efforts de renforcement de la résistance Africaine, pour vraiment nous débarrasser de ses colons et forces impérialistes donc soyons solidaires entre nous patriotes en tout cas évitons tout dénigrement qui va nous fragiliser.‘’ Je savais à quoi mon petit-frère faisait allusion avec ce commentaire. Dans ma réponse je lui avais demandé de me donner le temps de souhaiter  un ‘’Joyeux Anniversaire Au Président Laurent Gbagbo’’ le 31-05-2011, jour de sa naissance. Il y a pratiquement 10 jours de cela Mais la dernière sortie du Pr Mamadou Koulibaly sur jeune afrique du vendu, prostitué intellectuel et traitre de Béchir Ben Yahmed est la goutte d’eau qui a en tout cas débordé mon vase. Que mon petit frère m’excuse mais je ne peux pas me taire. Aux frères et sœurs de la Résistance patriotiques et africaines, je m’excuse aussi de revenir sur tout ce qui a été dit mais pour cette sortie nécessitée oblige.

Exclusif: Sidiki Bakaba raconte le bunker

par Le nouveau courrier



il a failli mourir, ciblé par un hélicoptère de Licorne puis battu à coups de crosse par les soldats d’Alassane Ouattara. Mais il a été jusqu’au bout de sa destinée de témoin des chocs de l’Histoire nationale. Il ne regrette rien. De son lieu de rééducation en France, il se souvient…
On dit que ce qui échappe à la conscience nous revient sous forme de destin». Dans le «refuge» où il s’est retiré, au coeur de la France profonde, pour panser ses plaies,  Sidiki Bakaba, présent à la Résidence présidentielle de Cocody au moment du kidnapping de  Laurent Gbagbo et de sa suite, soigne son âme à coups d’introspection philosophique. Il en est persuadé : son destin et sa vocation d’artiste engagé l’ont toujours amené à  être le témoin privilégié d’événements importants pour son pays et son continent. Une  fois de plus, il a donc été jeté au coeur de la fournaise ardente. Comme dans d’autres pays africains, au Burkina Faso durant la période «révolutionnaire», ou en Guinée lors de  la première purge du règne de Lansana Conté, en 1985. Comme en novembre 2004, lors du  premier«épisode» de la guerre de la France contre la Côte d’Ivoire. Une page tragique de l’histoire de la Côte d’Ivoire qu’il a«offerte» aux générations futures sous la forme d’un documentaire au nom évocateur : «La Victoire aux Mains Nues».

Tuesday 21 June 2011

Libye : Sarkozy dans une position plus que délicate.

par Alexandre Kobbeh dans Politique 
Alors que le conflit libyen semble dans l’impasse, la mission d’évaluation menée conjointement par le Ciret et le CF2R vient de rendre public son rapport. Le contenu de ce dernier confirme la thèse d’une opération où la France, en particulier le sommet de l’Etat, s’est engagée sur des bases relevant plus du coup de tête que de la stratégie.
Les évènements libyens offrent plusieurs niveaux de lecture. L’une est romanesque et médiatique à la BHL, suffisante pour les lecteurs du Château, avides de munitions pour une communication primaire. D’autres, comme celle de l’ambassadeur de France à Tripoli, François Gouyette, donnent une vision plus réaliste de la situation. D’ailleurs, l’Assemblée Nationale ne s’y est pas trompée en auditionnant celui-ci en commission le 8 mars dernier. Fait troublant, l’analyse de notre ambassadeur comporte des similitudes de vues avec le rapport du Ciret / CF2R.

Saturday 18 June 2011

J’ai entendu parler de Lumumba, mais j’ai vu Gbagbo


Par Marjolaine Goué sur  http://www.penseesnoires.info

Pour la bien jeune génération dont je fais partie, Patrice Lumumba est un héros africain des temps immémoriaux qui nous était narré dans les livres d’histoire. Il était dit de lui qu’il était un homme de foi et que son rêve d’indépendance totale pour le Congo et pour l’Afrique était sa raison de vivre et pourtant fut la cause de sa mort. Ainsi, j’ai entendu m’être contée son beau rêve d’indépendance totale, le sien, mais aussi celui de tout Africain. Ce peuple qui porte encore les affres de la douloureuse trilogie esclavage, travaux forcés, colonisation. Il rêvait que l’Afrique écrirait sa propre histoire et qu’elle serait au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité.

J’ai entendu parler de son franc parler, de son caractère indocile qui n’était pas du tout du goût des colons d’alors. J’ai aussi entendu dire qu’il avait été séparé de sa femme et des ses enfants, qu’il fut seul abandonné de tous, humilié, torturé, brutalisé dans l’espoir qu’il abandonne son rêve et qu’il demande grâce mais on ne cessait de me dire qu’il était le genre d’homme qui préférait mourir la tête haute. J’ai aussi entendu parler de ce jour sombre qui restera gravé dans la mémoire de toute l’Afrique, jour où le décès de Lumumba a été annoncé.

Proverbe chinois contre proverbe ivoirien


Deux peuples, deux races, deux nations, deux cultures, deux civilisations, deux histoires : les Chinois et les Ivoiriens. Ils sont donc différents en tous genres. Rien ne les unit. Les premiers ont leur proverbe. Il dit ceci : «Mieux vaut apprendre à pêcher que de recevoir toujours du poisson». Ça c’est un beau proverbe. Si je comprends bien, cela veut dire qu’il faut travailler soi-même pour être indépendant. Ainsi, pourra-t-on être toujours rassasié à la sueur de son front sans tendre la main pour recevoir une quelconque prébende. Cela suppose de ce fait de travailler, de fouiller, de fouiner, de bêcher, d’arracher, de chercher et certainement de trouver. Il y a donc de l’intelligence à avoir, de l’endurance à maintenir, de la patience à cultiver, bien entendu de l’effort à fournir. Et nos frères chinois ont réalisé cet exploit inédit. Ils n’ont pas voulu recevoir du poisson qu’ils ont appris à pêcher. Et aujourd’hui, ils pêchent et mangent tellement bien le poisson qu’ils sont les plus nombreux au monde. Malgré leur nombre, leur poisson leur suffit et même ils en exportent à tous les coins du monde. Sacrés frères chinois qui sont aujourd’hui en train de renverser le monde entier grâce à la dynamique de leur proverbe!

Thursday 16 June 2011

Liberté de la presse: suspendant Le Temps, Ouattara protège ses mensonges

Source : Le Temps (Germain Séhoué) 

Le camp Ouattara était attendu au tournant sur ce terrain... celui de la libre expression, celui de la liberté de la presse... lui dont les médias, sous Gbagbo, ont si bien pu attaquer le pouvoir, le critiquer, le diffamer, le calomnier, l'injurier même parfois, tant chacun savait combien le président ivoirien était sensible sur la question et inflexible : pas de délit d'opinion, pas de délit de presse. Dès le 12 avril, les "nominations", les récompenses et les promotions de fidèles ont plu dans les médias ivoiriens. La Télé de la Communauté Internationale (TCI) - qui peinera encore longtemps avant de remplacer la RTI autrement que sur les offres satelitaires - permet à certaines figures de reprendre du service. Venance Konan, après son tragi-comique exil promotionnel dans la capitale de son nouveau pays, la France, a enfin eu ce qu'au fond, comme tous les employés, il a passé sa vie à attendre : une place de chef. Un chef aux ordres (on ne se refait pas). Mais un chef quand même.

Ouattara vend la Côte d’Ivoire: un gâteau de 2 milliards d’euros pour les patrons français


Comment la France va céder une partie de la dette ivoirienne aux patrons français
Les chiffres des promesses d’aide au développement à la Côte d’I­voire donnent le tournis. Dès la mise à l’écart de Laurent Gbagbo, la Commission Européenne annonçait 180 millions d’euros d’aide pour rétablir le pays et le gouvernement français mettait 400 millions sur la table. Cette dernière enveloppe comprend trois parties : les salaires de mars et avril des fonctionnaires ivoiriens, le règlement d’une grosse facture d’eau et d’électricité à Bouygues et l’apurement des arriérés de la Côte d’Ivoire auprès de la Banque Africaine de Développement et de la Banque Mondiale. Un coup de pouce qui devrait aider le pays à atteindre, d’ici à un an, le point d’achèvement de l’initiative Pays Pauvres Très Endettés (PPTE). Une fois cette étape franchie, l’Agence Française de Développement (AFD) mettra en œuvre un Contrat de Désendettement et de Développement (C2D). « Celui-ci sera d’un montant sans précédent puis­qu’il dépassera les 2 milliards »,fan­fa­ronnait Nicolas Sarkozy, le 21 mai 2011, devant les expatriés français.

no Comment !

Sunday 12 June 2011

Côte d’Ivoire, se taire devient un crime…ce qu’il ne faut plus faire

Par Serge-Nicolas NZI sur http://www.connectionivoirienne.net/

I – À force de jouer avec le feules dirigeants politiques ivoiriens ont conduits leur pays à la ruine plongeant leur peuple dans un désespoir sans nom qui laisse leur pays sans horizon. Cette guerre dont la Côte d’Ivoire fut le théâtre a affaibli l’immunité de la nation ivoirienne et provoqué dans ses murs les fissures à travers lesquelles vont s’engouffrer des vents porteurs de tempêtes qui peuvent provoquer l’explosion du pays. C’est dans cet esprit qu’il faut confirmer l’inviolabilité de la Côte d’ivoire, de sa souveraineté ainsi que de son indépendance. Cela passe par la restauration de l’unité du pays afin de prendre toutes les dispositions susceptibles de favoriser la reconstruction du pays et le retour des réfugiés dans les régions d’où la guerre les a expulsé.

En parlant d’unité, nous voulons dire que désormais, il incombe aux ivoiriens d’empêcher le retour de l’irrédentisme car : non seulement leur unité doit constituer la garantie de leur indépendance, mais l’indépendance de la Côte d’Ivoire devient à son tour la condition sine qua non de l’unité nationale.

II – Le paradoxe de la paix dans un pays bizarre

Ce qu’il faut aujourd’hui éviter, c’est que le paradoxe de la guerre ne débouche sur une paix paradoxale et absurde dans un pays où les uns et les autres se regardent avec méfiance. En effet dans les profondeurs de la psychologie collective des ivoiriens, il y a aujourd’hui un syndrome qui conditionne et pousse à la fois à l’espérance ainsi qu’à la peur de l’autre. Peur du verbe, des calculs politiques, peur de l’action de l’autre, peur de la pensée de l’autre et de ses arrière-pensées. Strate après strate, des émotions réprimées, des sentiments inhibés, des motivations convulsives se solidifient au point de créer des mécanismes psychologiques semblables et dissemblables, si bien que le projet d’avenir commun des ivoiriens que propose le gouvernement ne sera qu’une projection et une réinterprétation des méfiances découlant de la guerre récente.

Saturday 11 June 2011

Limite entre pratique esthétique et aliénation: le cheveux crépu et le retour au naturel…


Revenant sur son premier défrisage, Malcolm X lâchait les mots suivants: « Ce que je pouvais être ridicule! J’admirais dans la glace un Noir avec des cheveux “blancs” »… Un peu d’histoire servira à comprendre et cerner le canevas des propos qui suivront. Le phénomène du défrisage, ou encore du « lissage » du cheveu crépu, dans les formes qu’il emprunte depuis la fin du 19e siècle semble être lié à l’esclavage des Noirs dans les Amériques.


Le défrisage à froid – qui est la forme la plus “évoluée” du phénomène – est la dernière phase d’une technicité qui n’a eu de cesse de se perfectionner depuis la seconde moitié du 19e, lorsque les Noirs (y compris les femmes), commencent à avoir accès à l’éducation et au savoir et qu’ils vont se charger de mettre au point les différents procédés qui seront l’aboutissement des défrisants modernes, dont les contenus se distinguent essentiellement par la différence de dosage de leur teneur en ammoniaque. Cette technique révolutionnaire a été précédée du défrisage à chaud qui, lui-même, a été précédés d’ancêtres bricolés mais dont le trait commun n’a jamais cessé d’être le lissage du cheveu crépu.

Kouamouo fait parler Ouattara - les perles - Part 2

Friday 10 June 2011

Comédie Onusienne en Côte d'Ivoire

L'Opération de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci)  a déclaré ce jeudi être "particulièrement préoccupée" par la "multiplication" récente des violences d'éléments des FRCI, l'armée au service du président Alassane Ouattara et cela dans le sud du pays. Ces violences auraient fait deux morts et des dizaines de blessés. C'est lors d'une conférence de presse tenu à Abidjan que monsieur Guillaume Ngefa, de la division des droits de l'Homme de l'Onuci, a déclaré que son organisation était particulièrement préoccupée par la multiplication d'incidents violents et d'attaques conduits par des éléments des FRCI (Forces républicaines de Côte d'Ivoire) contre plusieurs villages". Le ridicule ne tuant pas, le représentant de l'organisation mondiale a déploré l'usage d'armes lourdes" pour le maintien de l'ordre et a exigé des "enquêtes immédiates et impartiales" sur ces incidents survenus ces derniers jours dans des localités des environs d'Abidjan, du sud-ouest et du centre-ouest du pays, régions réputées compter de nombreux partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo.

Wednesday 8 June 2011

Cote D'ivoire: Mamadou Koulibaly interprété !

par Alexis Gnagno
Titre: abidjan_pas_net

Mamadou Koulibaly a dit :« Ce n’est pas parce que l’on appartient à un parti que l’on ne peut pas être critique sur ses actions. Dans mes discours, j’assume toujours la part de responsabilité de notre groupe. Certains n’aiment pas la notion de responsabilité alors ils me disent dur. C’est pourtant en étant responsable que l’on peut faire son autocritique et avancer plus efficacement. »

Je suis d'accord avec Mamadou Koulibaly quand il parle de responsabilité et d'autocritique car on ne peut sortir d’un tel traumatisme sans chercher à comprendre ce qui nous y a conduits. Seulement, est-ce le bon moment pour le FPI, le parti au nom duquel il est censé parler ? La priorité ne serait-elle pas plutôt d'insister davantage pour faire libérer tout le monde afin que chacun puisse dire son mot dans cette sorte de catharsis ? Ceux qui sont en détention n’ont-ils pas aussi des choses à dire ? Le FPI peut-il faire son autocrique sans qu’y participent ceux qui l’ont dirigé ces dernières années ?

Tuesday 7 June 2011

CÔTE D'IVOIRE : LE CRIME PARFAIT par David Gakunzi

a lire absolument: CÔTE D'IVOIRE : LE CRIME PARFAIT par David Gakunzi

David Gakunzi "Gbagbo a perdu les élections" : mensonge institutionnel, idée répandue, admise à force d'être martelée. Information reprise en boucle hors de toute vérification de la matérialité des faits. Désinformation. La désinformation est un jeu de massacre contre la vérité ; elle martyrise, elle broie, elle réduit en miettes la vérité ; elle annonce parfois la guerre. Pis : elle l'accompagne et la justifie ; elle couvre la guerre et va jusqu'à en faire l'éloge.

Les mensonges de la guerre de l'occident contre la Lybie

Jean-Paul Pougala

premier satellite Africain RASCOM 1




C’est la Libye de Kadhafi qui offre à toute l’Afrique sa première vraie révolution des temps modernes : assurer la couverture universelle du continent pour la téléphonie, la télévision, la radiodiffusion et de multiples autres applications telles que la télémédecine et l’enseignement à distance ; pour la première fois, une connexion à bas coût devient  disponible sur tout le continent, jusque dans les zones rurales grâce au système par pont radio WMAX.  

L’histoire démarre en 1992 lorsque 45 pays africains créent la société RASCOM pour disposer d’un satellite africain et faire chuter les coûts de communication sur le continent. Téléphoner de et vers l’Afrique est alors le tarif le plus cher au monde, parce qu’il y avait un impôt de 500 millions de dollars que l’Europe encaissait par an sur les conversations téléphoniques même à l’intérieur du même pays africain, pour le transit des voix sur les satellites européens comme Intelsat.

Vidéo: Ce qui a valu à Gbagbo les foudres de l'Elysée




Jean Zigler: «Il y a un subconscient européen qui fait que quand quelqu'un fait irruption sur la scène de l'histoire, comme Laurent Gbagbo, qui dit non, finit le privilège; et qui met en oeuvre la vraie souveraineté africaine qui a été volée, détournée, pervertie, depuis 1962 [...], eh bien ça heurte le subconscient néocolonial.»

Sunday 5 June 2011

la Situation en Côte d'Ivoire vue par GARY K. BUSH

Dr Gary K. Busch : La ‘’communauté internationale’’ a soutenu la réinstauration de l'état colonial français en Côte d’Ivoire et a offert soutien et assistance à Ouattara ».
Dr. Gary K Busch est enseignant, économiste et homme d’affaires américain. Ecrivain et éditorialiste, il a publié dans des journaux connus tels que ‘’The Economist Intelligence Unit’’, ‘’Wall street journal’’ et a écrit plusieurs livres, notamment ‘’ La guerre de la France contre la Côte d’Ivoire’’, en collaboration avec le professeur Mamadou Koulibaly. Nous vous proposons sa lecture de la situation-socio politique en Côte d’Ivoire. Son réalisme et sa clarté nous ont poussés à publier son article afin de vous éclairer d’avantage sur les évènements qui se sont et qui continuent de se dérouler dans ce pays.

Sarkozy : « après avoir fini avec le cas Gbagbo, il faudrait s’attaquer au cas Compaoré »


San Finna – La redaction 

Ça ne va pas au Faso ; c’est peu dire en vérité ! Le pays, paradoxalement, après avoir été présenté comme un exemple de bonne gouvernance, de stabilité, est emporté dans un tourbillon qui fait tomber les poutrelles sur lesquelles sa réputation reposait. Finie l’époque du Guide Routard qui vantait le pays en énumérant ses charmes visibles et discrets ; fini le temps où on le décrivait comme un havre de paix et de sécurité et qu’il était recommandé aux conférenciers d’y tenir ateliers, colloques et autres séminaires ; et de fait, ils s’y bousculaient.

En l’espace d’une crise, le Burkina Faso est passé de l’exemple au contre-exemple. La presse internationale en dresse maintenant, elle qui était si dithyrambique à son endroit,  un portrait qui n’est pas très dissemblable de ce qu’elle faisait vis-à-vis de la  Libye et de la Côte d’Ivoire. Et Nicolas Sarkozy, qui au plus fort de la crise ivoirienne, ne passait pas un jour sans communiquer avec Blaise Compaoré, le louant pour ses nombreuses qualités et invitant même Washington à en faire de même, a changé du tout au tout. En tout cas, s’il faut en croire le Canard Enchaîné, il aurait dit en substance qu’après avoir fini avec le cas Gbagbo, il faudrait s’attaquer au cas Compaoré, estimant qu’il ne sera pas permis qu’après avoir passé 24 ans au pouvoir, il cherche à rebelote après 2015. Alors, attention ! Ça commence comme ça et ça se termine par une pluie de bombes déversées par des Rafale et autres bâtiments de guerre.

Côte d'Ivoire & Libye: Tout ce que touche Sarkozy se transforme non en or mais en merde !

Christian d'Alayer in legrigriinternational

Au départ, la mission onusienne était limitée à la défense des populations civiles. Aujourd’hui, et sans extension aucune de la dite mission, il s’agit ni plus ni moins que de faire gagner la Cyrénaïque dans la guerre civile qu’elle a déclenchée contre la Tripolitaine en faisant partir Kadhafi (en le tuant en fait car vivant et en exil, il serait vraiment gênant)

Ça rappelle beaucoup la Côte d’Ivoire : au départ, la France « s’interpose » dans une contre rébellion mené par Gbagbo contre des Nordistes qui ont tenté de le renverser avec l’aide du Burkina Faso (et donc de la France). Elle refile le bébé à l’ONU non sans avoir préalablement obligé Gbagbo à signer un traité inepte (Marcoussis) qui le contraint à prendre le chef militaire des Nordistes comme premier ministre, d’effectuer un recensement électoral sans démilitariser le nord du pays (!), puis d’effectuer des élections « libres », toujours sans démilitariser le nord du pays, sous contrôle de l’ONU qui a envoyé des troupes sans que les troupes françaises se retirent. Tout cela alors qu’il est de notoriété publique que Chirac puis Sarkozydétestait et déteste Gbagbo tandis que Ouattara est un ami personnel de Sarkozy (ADO doit avoir un appartement à Neuilly). Vous connaissez la suite, à l’exception du mensonge d’Etat français (ce ne sont pas les troupes de Ouattara qui ont capturé Gbagbo mais les troupes françaises, en passant par le tunnel reliant la présidence ivoirienne à l’Ambassade de France après avoir fait exploser le bouchon de béton mis en place par Gbagbo).

Des difficultés de la réconciliation entre loups et agneaux


Nicolas Madelénat di Florio in   www.penséesnoire.info

C’est à dessein que l’auteur n’a pas effectué trop de précisions quant aux applications géographiques de ce texte. La raison en est simple ; tous les hommes ont en eux une part de barbarie et c’est dans l’acceptation commune de notre violence innée que nous saurons bâtir, partout dans le monde, une coopération utile, bonne et nécessaire à tous, sans que nul apôtre ne tente de nous sauver bien malgré nous. A l’Afrique pourtant, berceau trop vite oublié de l’humanité, j’offre ces lignes et mes meilleurs espoirs ; puisse ce souffle palpiter dans d’autres coeurs que le mien et, ainsi, dépasser les mers et les montagnes.

La chute d’un régime personnifié semble signifier, pour de nombreux pays du monde, la fin d’une gouvernance autoritaire. L’idée, immédiatement, vue du vieux continent, est à la reconstruction. Pourtant, le philosophe ne saurait se borner à enfermer sa raison dans un si petit espoir tant l’expression du pouvoir politique sait s’insinuer dans l’esprit des citoyens qu’il encadre. Le pouvoir, politique ou militaire, n’est jamais connoté de manière neutre ; grand serpent à plume digne des pires contes Maya il sait dévorer et corrompre celles et ceux qui doivent rester sous sa coupe. Vivre sous un régime ou sous un autre n’est donc pas détaché de la construction de l’esprit des populations. Du communisme qui tendait, par la propagande, et l’embrigadement des peuples, à la dégradation de l’espoir et de la nécessaire individualité, le pouvoir fort, quant à lui, non partagé, associé à une justice corrompue et des institutions souillées de lenteur et de passe-droits, ne saurait s’oublier en un jour.

Thursday 2 June 2011

Human Rights Watch: Côte d’Ivoire, Des partisans de Gbagbo torturés et tués à Abidjan


NB: ceci est un rapport de Human Rights Watch, pris sur le site de HRW, qui cite nommément Chérif Ousmane... HRW est institution partiellement financée par Georges Soros, billionaire Américain ayant lui-même contribué à la campagne présidentielle d'Alassane Ouattara.  En somme, HRW ne travaille pas pour Laurent Gbagbo. Cela dit, à chacun d'apprécier...

Corinne Dufka, chercheuse senior sur l’Afrique de l’Ouest à Human Rights Watch

Les représailles déchaînées commises par les forces pro-Ouattara ont déjà entaché la nouvelle présidence. Les forces armées fidèles  (FRCI) au Président Alassane Ouattara ont tué au moins 149 partisans réels ou supposés de l'ancien Président Laurent Gbagbo depuis leur prise de contrôle de la capitale commerciale, à la mi-avril 2011, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Les miliciens pro-Gbagbo ont tué au moins 220 hommes dans les jours ayant immédiatement précédé et suivi l'arrestation de Gbagbo, le 11 avril, alors que le conflit de près de quatre mois touchait à sa fin.

Côte d'Ivoire: Le «gouvernement d'union nationale»?


Par Sévérine Toche

Attendu depuis un peu plus d'un mois, le premier véritable gouvernement de Ouattara a été devoilé  ce mercredi 1er juin, devant la presse, par le secrétaire général de la présidence ivoirienne, M  Amadou Gon Coulibaly. C'est le 21 Mai dernier que M Ouattara a été solennellement investi président de la république, à la suite d'une longue crise  meurtrière qui a  fait plus de 3000 morts et de  nombreux déplacés de guerre. L'Union Africaine avait lors du dernier sommet à Addis-Ababa en Ethiopie, fait la recommandation d'une politique de la "main tendue". Un gouvernement d'union nationale incluant les membres du FPI, parti de M Gbagbo, était pour ainsi dire largement souhaité. Cependant les indiscrétions de  l'entourage de l'actuel président ivoirien avaient deja soufflé que M Allassane ne se sentait plus vraiment obligé de tendre cette main compte tenu  du refus de  Gbagbo  d'appliquer  les recommandations de L'Union Africaine dans leur intégralité. Aujourd'hui ce gouvernement est formé et le FPI en est absent. Le parti de  Gbagbo aurait posé des conditions à sa participation, notamment la libération du président et de ses autres responsables actuellement en détention.

Wednesday 1 June 2011

POURQUOI ALASSANE OUATTARA NE PEUT PAS RECONCILIER LES IVOIRIENS.

Par Fernand Agbo Dinde

Après la capture (et non la « capturation » comme l'a dit la Ministre pro-Ouattara de l'Education Nationale, Kandia Camara) du président Gbagbo par les forces spéciales françaises et sa mise à la disposition des FRCI, le nouvel homme fort d'Abidjan, Alassane Dramane Ouattara, n'a de cesse de clamer à l'envi que les Ivoiriens doivent se réconcilier. Il promet y travailler personnellement - ce qui est une bonne chose - mais là où se trouve le hic de l'affaire, c'est que ses actes nous renvoient un tout autre message et finissent de nous convaincre qu'Alassane Ouattara ne pourra pas réconcilier les Ivoiriens. Décryptage :

Me Bourthoumieux, avocat de Laurent Gbagbo, raconte leur 1ère entrevue le 26 mai

Me Bourthoumieux, avocat de Laurent Gbagbo, raconte leur 1ère entrevue le 26 mai depuis le 11 avril, date de l'enlèvement par les forces françaises, du président ivoirien élu, et sa remise aux troupes du candidat tricheur et perdant Ouattara, Laurent Gbagbo est retenu, sans motif officiel énoncé, en résidence surveillée... Il aura fallu attendre le 26 mai pour qu'un de ses avocats, Me Lucie Bourthoumieux (qui travaille en collaboration avec Jacques Vergès, Roland Dumas et Marcel Ceccaldi), puisse le rencontrer. Étonnamment, aucun média français n'a semblé soucieux de recueillir les impressions de l'avocat... C'est donc sur les ondes de la voix de l'amérique, Voice of America, que nous avons pu l'entendre...

Kouamouo fait parler Ouattara - Alassane Ouattara et ses homériques contradictions médiatiques

Par T.Kouamouo