Friday 25 November 2011

No Comment!

His Excellency Mr. John Evans Atta Mills 
GHANA

Abobo, a l’image du régime Ouattara : un no man’s land

Par YVES-MARIE KELETIGUI –Titre : abidjan_pas_net

Si Abobo n’a pas encore atteint le seuil de la jungle, c’est par miracle. Sinon qu’elle présente toutes les caractéristiques d’une terre sans loi. Une indiscipline doublée d’un incivisme caractérisé y a cours sans compter des usurpations de titres et de fonctions qui y sont monnaie courante. Bref, Abobo est une ville à part dans le district d’Abidjan. Cette commune vit depuis le conflit post-électoral une situation exceptionnelle. Une situation qui se traduit par l’absence des forces de police et de gendarmerie, de l’occupation des services publics et parapublics par des hommes armés et en tenue militaire se réclamant des FRCI (forces républicaines de Côte d’Ivoire).

Parmi ces services, le bureau de poste Abidjan 14, à proximité des cités universitaires, elles aussi transformées en caserne. Ces résidences universitaires sont aujourd’hui le nid de badauds et autres individus de tout acabit qui squattent ces édifices de l’État au mépris de toute règle de bienséance. A ces édifices étatiques, il faut ajouter le camp commando d’Abobo. Des hommes déambulant en armes dans les rues d’Abobo.

Alassane Ouattara met en danger l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire

Par  Michel Galy - Titre: Abidjan_pas_net

Universite de Cote D'Ivoire
Les malheurs de l’université ivoirienne, en passe d’être détruite aujourd’hui, remontent pourtant plus loin: comme pour l’ensemble du pays, la zone rebelle a servi, depuis le coup d’Etat manqué de 2002, de banc d’essai; l’université de Bouaké, dans le fief de la rébellion ouattariste, a en effet été complètement pillée et rendue à ce point inutilisable qu’étudiants et professeurs se sont retrouvés à …Abidjan, squattant au début amphis et cours du campus de Cocody la nuit ou le dimanche -puis se retrouvant dans de nouveaux locaux construits malgré la guerre civile.

Tuesday 22 November 2011

Européens, quand on parle de l’Afrique, tendez l’oreille

par Théophile kouamouo
L’irremplaçable Frantz Fanon, s’adressant aux Noirs en son temps, disait : «Chaque fois que vous entendez quelqu’un dire du mal des Juifs, tendez l’oreille, car il parle aussi de vous». Aujourd’hui, nous osons le paraphraser en soufflant, cette fois-ci, à l’oreille des Européens : «Quand on parle de l’Afrique, tendez l’oreille, on parle de ce qui vous attend…» Provocation ? Pas du tout. Il est vrai que de manière traditionnelle, nous observons les réalités mondiales en présupposant qu’il existe une sorte de voile étanche entre le Nord et le Sud, les nations riches et les pays pauvres. Quand nous évoquons l’économie de la France, nous la comparons naturellement à celles de l’Allemagne, de l’Italie et des Etats-Unis. Nous avons, sans nous en rendre compte, intégré le présupposé de Francis Fukuyama sur «la fin de l’Histoire», et nous partons du principe que les émeutes de la faim, les guerres et autres calamités ont définitivement déménagé. On ne saurait plus les trouver qu’aux marges du monde, et plus singulièrement en Afrique, «la vraie, la maudite, l’Afrique noire», comme le disait Albert Londres, un des pères du journalisme contemporain.

Ouattara est la ; la dévaluation du FCFA aussi à partir de janvier 2012

 Par Abdoulaye Villard Sanogo - titre: abidjan_pas_net 

C'est une information exclusive. Les pays membres de la zone CFA n’ont pas fini de souffrir. Cette fois, c’est le noir qu’ils vont commencer à broyer. Si rien ne vient entre temps changer la donne, dès le 1er janvier 2012, c’est-à-dire dans 40 jours, le FCFA sera dévalué à nouveau. La parité fixe qui jusque-là était de 1 euro=655,59 FCFA, passera à 1 euro=1000FCFA. Selon un diplomate européen, c’est pour apporter cette information aux chefs d’Etat de l’Uemoa qu’Alassane Dramne Ouattara a fait le tour de la sous-région la semaine dernière.

Il a été mandaté, selon le diplomate, par le président français Nicolas Sarkozy.

Monday 21 November 2011

Côte d'Ivoire-Libye:le message de l'Occident est passé, mais la riposte arrive!

Par Hassane Magued

Le message de l’Occident pour les Africains est, on ne peut plus clair. Quiconque osera développer ou chercher à développer son pays, pour qu’il soit affranchi des prêts usuraires des institutions financières de domination colonialiste, sera tué. S’il résiste, son pays sera rasé. Si le pays résiste, le peuple connaîtra un génocide. Car Afrique, ton développement précipitera mon effondrement. Alors je t’ordonne de demeurer pauvre et soumise, sinon je tue jusqu’au dernier de tes enfants afin que tu comprennes que tu n’as pas le droit d’être libre et développée.
 
Aussi simple que cela puisse paraître, tel est le message que l’Occident veut faire passer lorsqu’il a voté les résolutions à l’ONU pour massacrer les civils Ivoiriens et détruire la Libye afin d’y installer des imposteurs et des voleurs en lieu et place des bâtisseurs, fils du pays. Après quoi, le reste n’est que manipulation, corruption morale, lavage de cerveau et instrumentalisation en vue de faire passer ce message fondamental.

Tuesday 15 November 2011

Michel Gbagbo porte plainte contre Guillaume Soro devant la justice française

par le nouveau courier

Paris, le 15 novembre 2011 – Monsieur Michel GBAGBO, citoyen français, a été, sous les yeux de toutes les caméras du monde entier, déshabillé, frappé à sang et humilié le 11 avril 2011 à Abidjan puis déporté à Bouna, dans le Nord de la Côte d’Ivoire. A travers des vidéos tournées et diffusées sur Internet par ses geôliers, Monsieur Michel GBAGBO est exhibé comme un trophée de guerre. Nonobstant cet état de fait, les autorités ivoiriennes n’ont eu de cesse d’affirmer agir en toute légalité, allant même jusqu’à soutenir qu’un Décret l’assignant à résidence avait été notifié à Monsieur Michel GBAGBO. Or, la vérité est tout autre ! Un Constat d’Huissier vient en effet anéantir cette affirmation pour le moins péremptoire ! C’est ainsi qu’il apparaît qu’aucun Décret n’a fait l’objet de publication au Journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire depuis le 3 mars 2011, soit antérieurement à la capture de Monsieur Michel GBAGBO, intervenue le 11 avril dernier.

Soro Kigbafori Guillaume : Profession : politologue

par Adou Basile 

Est-ce une erreur ou simplement une imposture osée à laquelle s'est livré monsieur Soro Guillaume, le premier ministre actuel de Côte d'Ivoire ? Il a été donné en effet de constater que ce dernier se réclame du titre politologue sur sa demande de candidature aux élections législatives. Ce titre de politologue est de toute évidence une usurpation de titre. M. Soro Guillaume fait fort en se proclamant "politologue", corps de métier pour lequel il n'a jamais eu de formation encore moins le diplôme ni le titre d'expert qui s'acquiert à partir de l'obtention du diplôme de Master qui entraîne la reconnaissance d'expert. Cet acte de mythomanie serait passé sous silence si celui-ci ne venait pas s'ajouter à des faits similaires de la part du même individu. 

Monday 14 November 2011

En Côte d’Ivoire, une contre-révolution françafricaine,

Par Théophile Kouamouo

Selon toute évidence, les premières élections législatives de l’ère Alassane Ouattara se dérouleront en l’absence du Front populaire ivoirien (FPI), le seul parti d’opposition significatif à ce jour. Verrouillées en amont, elles ne font visiblement l’objet d’aucun suspense. Avant même d’avoir «pris acte» du type de signal que les électeurs lui enverront, le toujours président du Rassemblement des républicains (RDR) a déjà promis à Claude Guéant, ministre de l’Intérieur français et éminence grise de la Sarkozie, que Guillaume Soro resterait à son poste à la Primature. Il faut croire que les résultats  du futur scrutin et leurs conséquences politiques sont prévues à l’avance, et de manière très précise…

ADO « gifle » Gnamien Konan: L’un parle de « dioulacratie », l’autre parle de « méritocratie ».

Par Charles Tiekpo

Le père de la « méritocratie » doit avoir ses yeux pour pleurer aujourd’hui. Le président de l’Upci (Union pour la paix en Côte d’Ivoire) Gnamien Konan, pendant la campagne électorale, avait décidé de faire du mérite dans l’administration, son cheval de bataille une fois aux affaires. Mais, voilà qu’il vient d’être rappelé à l’ordre par Alassane Dramane Ouattara, son gourou de président installé par la communauté internationale.


Gnamien Konan a été révélé aux Ivoiriens par le génie du président Laurent Gbagbo, qui, dès sa prise de fonction, a initié l’appel à candidature pour les trois régies qui constituent les mamelles de notre économie, à savoir la douane, le trésor et les impôts. C’est ainsi que Gnamien Konan fut retenu pour gérer les douanes ivoiriennes. Celui-ci a voulu reproduire et amplifier l’expérience de son bienfaiteur, mais hélas, mille fois hélas c’était sans compter avec la fibre tribale de son mentor Alassane Dramane Ouattara. Ce dernier lui a tout simplement rappelé que dorénavant « nul n’entre ici s’il n’est dioula ».

1er congrès ordinaire de LIDER : à la recherche d’un second souffle politique / Koulibaly, une inconstance et un égo… repoussants

Par Yves De Séry

Mamadou Koulibaly au lancement de son parti le lider

Koulibaly Mamadou le président théorique de l’actuelle législature a tenu le week-end dernier, le premier congrès de Liberté et démocratie pour la République (Lider) la formation politique qu’il a officiellement lancée le 11 juillet 2011 après avoir démissionné bruyamment du Front populaire ivoirien, le parti qui l’a révélé aux Ivoiriens et partant, au monde entier. C’était à la bourse du travail de Treichville devant une foule clairsemée d’anonymes. Il y a un an, personne n’aurait accepté de prendre le pari d’une mobilisation aussi famélique s’agissant de Mamadou Koulibaly, tant l’homme jouissait d’un capital de sympathie assez confortable auprès des Ivoiriens en général et des militants de gauche en particulier. Et quatre mois après la création de son parti, si le président de l’Assemblée Nationale, voulait se faire une idée de son poids politique en Côte d’Ivoire, il a la réponse depuis samedi dernier. Pour les observateurs avertis de la scène politique nationale, de même qu’une chienne ne peut donner vie à bouc, de même la démarche politique de Koulibaly ne pouvait qu’aboutir à pareil résultat. En toute logique. Voici un homme qui avait tout pour se forger victorieusement un destin national mais qui au finish s’est brûlé les ailes à l’image d’Icare, l’aigle mythique qui voulut toucher le soleil.