Friday 31 August 2012

Un territoire hors de contrôle. Guerre pour le cacao dans l’ouest ivoirien


La terreur des FRCI et la colonisation de l’ouest par des envahisseurs burkinabés dénoncées.

Par F A N N Y   P I G E A U D pour Le Monde diplomatique.

Ouattara et son armée de criminelle  FRCI 
A Abidjan, les exactions contre les partisans de l’ancien président Laurent Gbagbo se sont multipliées cet été. Si M. Alassane Ouattara a finalement pris le pouvoir, en mars 2011, après une crise postélectorale meurtrière, la réconciliation est encore loin. Dans l’ouest du pays, l’Etat ne contrôle plus rien ; des mafias ont mis la main sur l’économie du cacao.

L’enjeu le contrôle des ressources naturelles

UN VÉHICULE calciné et criblé de balles : c’est tout ce qu’il reste de l’attaque qui, le 8 juin 2012, a coûté la vie à sept casques bleus près de Taï, petite bourgade de l’ouest de la Côte d’Ivoire. Dans cette région, depuis plus d’un an, les villages font l’objet de mystérieux raids meurtriers. Yamoussoukro (1) a accusé des «mercenaires libériens». Partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo et opposés à son successeur Alassane Ouattara, ces hommes traverseraient le fleuve Cavally, qui marque la frontière avec le Liberia, pour venir semer la terreur en Côte d’Ivoire. Mais, sur le terrain, la situation ne paraît pas aussi claire : depuis la crise qui a suivi l’élection présidentielle de 2010 (2), dans l’ouest du pays se joue un inquiétant imbroglio politique et militaire, avec pour seul enjeu le contrôle des ressources naturelles.

M. Alassane Ouattara est devenu un problème pour la Côte d’Ivoire, les Ivoiriens et la sous-région Ouest-africaine


Mesdames et Messieurs les journalistes,

Alors que le samedi 18 août 2012, le siège du FPI a été pillé et le Dr. Douati Alphonse a été interpellé par les FRCI et incarcéré aussitôt à la MACA, voici que une semaine plus tard, soit le dimanche 26 août, le Secrétaire Général et Porte-parole du FPI, notre camarade Laurent Akoun a subi le même sort entre Adzopé et Akoupé où il effectuait une mission.

Où sommes-nous ? Où allons-nous ? Que faire ? Ces trois questions appellent de notre part, trois réponses.
I- Le contexte politique
II- Ce qui se passe dépasse l’entendement
III- Que faire pour enrayer la dictature RDR ?

I- Le contexte politique

Après la prise du pouvoir de M. Ouattara, le FPI s’est inscrit dans la voie d’une opposition responsable et républicaine. C’est dans cette perspective que le FPI prend des positions claires et argumentées sur la situation sociopolitique du pays, ce qui n’est pas du goût du parti au pouvoir. C’est pourquoi, le FPI est entré dans l’œil du cyclone RDR.

Friday 17 August 2012

Ouattara et l’enjeu de centaines de milliers d’hectares de terre arable ivoiriennes convoitée des multinationales à qui il doit tous


Par Philippe Brou
Titre: abidjan_pas_net –  texte Revisité par : abidjan_pas_net

« L’enlisement de la crise ivoirienne, dans un contexte de fracture sociopolitique abyssale, a fermé les yeux de la majorité de la population aux vrais enjeux qui se précisent dans ce pays phare d’Afrique de l’Ouest. Un de ces enjeux, l’accaparement des terres arables, est bien loin de nourrir les débats politiques continuellement personnalisés dont sont friands les Ivoiriens. Pourtant, parmi les causes de la guerre menée par la France en Côte d’Ivoire pour installer Alassane Ouattara à la tête du pays, l’accaparement des terres arables occupe une position centrale. Non seulement ses conséquences risquent d’être plus dommageables qu’une éventuelle dévaluation du franc CFA, mais de façon pratique, si le projet aboutit, il dépossèdera les Ivoiriens du bien le plus précieux qu’ils possédaient jusqu’ici : leur terre. » Jean-David N’Da (penseenoires.info)

C’est une information inquiétante, qui se retrouve dans les pages «Confidentiel» de l’hebdomadaire parisien spécialisé sur l’Afrique Jeune Afrique. «Plusieurs grands groupes agro-industriels étrangers négocient actuellement avec l’Office national de la riziculture. Parmi eux, le français Mimran, qui projette de produire 1 million de tonnes de riz blanc le long du fleuve Bandama, entre Tiassalé et Grand-Lahou (Sud), mais aussi le franco-américain Louis Dreyfus, la suisse Compagnie d’investissements céréaliers, ainsi que les singapouriens Olam,  Export Trading Corporation et Singapore Agritech. Plusieurs centaines de milliers d’hectares sont concernés», écrit le titre. Qui ajoute un détail assez spécial.