Monday 7 October 2013

Affaire CPI – Laurent GBAGBO : LES ENJEUX DE L’AUDIENCE

Une contribution de Dr Kouakou Edmond, (Juriste, Consultant)


Le 26 septembre 2013, la « juge unique », Mme Silvia Fernandez de Gurmendi, a pris une ordonnance pour programmer une audience le 9 octobre prochain, dans l’affaire « le Procureur c. Laurent Gbagbo ». Cette initiative suscite divers commentaires. Et pour cause !     
 
L’audience ne s’inscrit pas dans le cadre de l’examen automatique de la détention intervenant tous les 120 jours. La dernière s’étant déroulée le 11 juillet, nous serons le 9 octobre 2013, à 90 jours. L’audience n’a pas été demandée par la défense du Président Laurent Gbagbo, dont c’est pourtant l’intérêt plus que manifeste, et alors même qu’elle en a la possibilité, à tout moment et qu’elle a mis un point d’honneur à exploiter toutes les opportunités, y compris médicales, qui lui étaient offertes. D’ailleurs, un appel est pendant, suite la dernière décision rendue le 11 juillet 2013.

Non, cette fois-ci, l’audience est convoquée à l’initiative de la « juge unique » elle-même, conformément à l’article 118 (3) du Règlement de procédure et de preuve qui dispose que la Chambre préliminaire « peut, d’office …, décider de tenir une audience ».

Wednesday 2 October 2013

La cote d’ivoire de Ouattara à travers le Film Documentaire: « passeport pour le crime à Abidjan »

Texte original de Blofouê Fernand  revisité par abidjanpasnet  - Titre: abidjanapasnet

Alors que le président de la République passait la semaine à New York, produisant un discours qui assurait que «tout va bien au pays d’Houphouët-Boigny», un reportage de Christophe Hondelatte sur 13ème rue et son «passeport pour le crime à Abidjan» est venu, en 52 minutes, mettre à mal cette thèse et nous rappeler à une dure réalité.
Abidjan la violente, et la Côte d’Ivoire en panne

Drogues, fumoirs, police sans moyens, meurtres, sacrifices, «brouteurs», Wattao faisant le show. Christophe Hondelatte se rend en prison, et constate la promiscuité extrême qui règne entre les murs. Il est reçu avec tous les honneurs par le Commandant Wattao, ex-seigneur de guerre réintégré dans la police. Un colosse à la réputation sulfureuse : l’homme roule en Ferrari et ne se sépare jamais de son pistolet plaqué or.