Par Hélène Quénot-Suarez
Une récente étude
d’Ernst & Young indique que 86 % des entreprises interrogées
qui ont déjà une activité en Afrique pensent que l’attractivité du continent va
encore s’améliorer ces trois prochaines années. Au contraire, seules 47 %
des entreprises qui n’y sont pas établies pensent que la situation africaine va
être de plus en plus favorable. Ces chiffres rappellent cruellement la
perception négative à laquelle le continent africain doit faire face auprès des
investisseurs.
De manière générale,
l’image du continent s’est beaucoup améliorée ces dernières années. Nous sommes
passés – assez radicalement d’ailleurs – d’une vision extrêmement négative de
« continent perdu » à une vision de l’Afrique comme du « dernier
eldorado ». Ce changement de « paradigme » est visible dans la
presse avec des revues aux titres évocateurs : « Afrique
3.0 » ou« L’Afrique qui
bouge ». Ces dynamiques sont positives et devraient
permettre à tous les investisseurs intéressés d’investir plus facilement sur le
continent.