Par Joel Waramba
Abidjan est en ce soir de Mardi 29 Novembre 2011, en état d´alerte maximum. Les FRCI de Ouattara, campent a des points stratégiques de la ville, canons au point. Comme des sombreros mexicains des films western, ils sont prêts à tirer sur tout ce qui bouge. Habilles dans leurs tenues pittoresques de Dozos, avec des amulettes pendant de partout, ils guettent toutes les voies et les quartiers les plus chauds. Yopougon, bat le record des rappels. Ils ont repris leur air de soldats importants. Comme pour dire, l´heure est grave. Certains portent des RPG, lance-roquette, pendant que d´autres arborent fièrement des kalachnikovs, scotches de gris-gris et autres minutions. La population regarde pantoise ce qui se joue autour d´elle. Certains, pris de peur, fuient à leur habitude chez eux se cacher sous le drap de madame ou de maman ; pendant que d´autres plus curieux, attendent de voir, pourquoi ce ballet puéril, qui nonobstant ne fait plus peur à personne. Même son de Djembé à Port-Bouet, Marcory, Treichville. Ballets de voitures volées, badigeonnes du logo FRCI circulent dans tous les sens. N’ont pas manqué à l´appel, ces pick-up, surmontes de canon lourd, du temps des descentes vers la destruction de la capitale. Nous avons été surpris qu´ils ne se soient pas tires dessus comme à leur habitude, les uns contre les autres. Tant leur apparence comique, les différent les uns des autres et donne l’impression d’un affrontement entre troupes rivales appartenant à différents commandants.
Enfin vers le petit matin, la nouvelle tomba comme une massue sur la Cote d´Ivoire des ivoiriens. Pour ceux qui ne s´y attendaient pas, ce fut un choc si violent que leurs yeux, ne purent retenir les larmes qui coulaient sur le destin de la Cote d’ Ivoire. Pour ceux qui avaient suivi le ballet de pingouins des dits juges et procureurs de Ouattara ou de la CPI, le transfert du président Gbagbo, n´était plus qu´une question de temps. Le clan des Cisses dirige par le sous-préfet Ouattara, n’en pouvait plus de se contenir de la présence si gênante et si pesante du président élu des ivoiriens détenu à Korhogo.
Ils hésitaient entre l´assassiner ou le déporter hors de la Cote d´Ivoire. Mais la décision finale comme tout autre d’ ailleurs, ne vient pas de la pintade de Sindou, mais de Paris. Lui, l´aurait déjà assassiner comme l’a fait son frère Blaise au Faso, et aurait cacher le corps quelque part dans un puits dans le Nord jusqu’ à la fin des élections législatives. La décision en fait vient de l´Élysée, de la primature de Paris, de Sarkozy, communément président de la France et de la nouvelle Cote d’ Ivoire du sous-préfet Ouattara. Et lui Sarkozy a ordonné à la marionnette de déporter le président Gbagbo au CPI comme au temps de Samory Toure.
En effet, comme au temps de nos vaillants guerriers, qui ont lutte contre le colonisateur, le président Gbagbo, a été bombardé et arrête par l´armée française, le 11 Avril 2011. Ligote, exhibe au monde entier comme un vulgaire dealer de drogue de rue; emprisonne dans des centenaires ou dans un chambre sans fenêtre, avec la complicité de ses frères africains ; le président Gbagbo a été purement et odieusement enlevé vers La Hayes, au tribunal international anti présidents non dociles africains. Samory, lui a été déporté à Guelemou, comme l´ a écrit le faiseur d´ histoire, d´où il sera tue par la suite par la France, trahi par ses propres frères africains. Même si les temps ont changé, la manière est restée la même. L´idéologie, encore plus raciste et perfide. Le but est le même, montrer aux autres présidents africains, l´épée de Damoclès qui plane sur leur tête, s´il leur venait à penser souveraineté, indépendance, dissidence et bien de leur peuple au détriment du peuple français. C´est le peuple qui doit vivre, pendant que les peuples noirs d’Afrique, eux doivent mourir, souffrir, travailler de force pour presque rien.
Déportation du président Gbagbo, drame historique et dérive grave de la justice.
La justice internationale n´a jamais aussi été partiale, de toute son histoire. Les européens peuvent bombarder vieillards, femmes et enfants africains, sans qu´ils ne soient aucunement inquiétés. Sans même qu´ils ne soient obligés de s´expliquer devant une quelconque institution, des massacres commis par leurs avions et hélicoptères de guerre. C’est ça la justice a la Sarkozy et à la Obama, le premier président noir de l´histoire des USA. Sous des résolutions dites de l´ONU, la France, les USA et leurs suiveurs inconditionnels, ont autorité pour tuer, détruire des vies, arrêter et tuer des leaders africains, sans qu´une seule voix s´élève dans le monde moderne pour protester. Des rebellions sont organisées dans les pays africains, tuant des milliers d´innocents, juste pour installer leurs pantins a la tête des pays en éveil patriotique. Justice des plus forts contre les plus faibles.2 millions de morts au Rwanda, aucun homme politique ni militaire français arrêté, ni mis en examen en justice. Rien ! Près de 2 millions de morts au Liberia, pas une seule arrestation de mercenaires européens. Au Tchad, en Somalie, au Soudan, au Nigeria, les dignes fils de l’Afrique sont assassinés. L’Europe et la France trinquent au sang des peuples noirs verses. Leur justice, le tribunal international fait pour les dirigeants africains non docile, rentre en action. Son rôle punir tous ceux qui vont s´opposer au Blanc, au maitre.
En Côte d´Ivoire, les vrais démocrates sont emprisonnes, pendant que les assassins de Duekoue, de Yopougon, de Bouake, de Daloa, de San Pedro, pavoisent dans les rues d´Abidjan, décorés et grades. Ce sont 800 personnes assassines et brules á Duekoue en 2011.Deux cent soldats et leur famille extermines a Bouake en 2002. Trente-neuf (39) jeunes arrêtés par les rebelles, sont faits prisonniers puis mitrailles sans raison á la Gesco á Yopougon en Avril 2011. L´armée française, fusillent une vingtaine de jeunes ivoiriens devant l´hôtel Ivoire en 2004. Du 9 au 11 Avril 2011, les bombes et missiles de la France de Sarkozy, explosent près de 2000 ivoiriens rassemblés autour de la résidence du président Gbagbo et á la présidence. Les exécutions post-crise électorale, perpétrées par la bande a Ouattara, menées par les chefs de guerre dont Cherif Ousmane, Fofie, Zacharia et autres, ne finissent pas de dévoiler jour après jour, des charniers dans la foret du Banco, à l´Ouest du pays et dans les forêts du Zanzan…
Mais le tribunal pénal international, lui, répond aux ordres de Sarkozy et de Obama. Son rôle aujourd’hui, est de punir tous les présidents des pays, qui se rebellent contre le néo-colonialisme et le nouvel ordre mondial. Tout président qui voudra le progrès et la souveraineté de son peuple, devra être tragiquement trainé dans la boue. Surtout, le tenir loin de son peuple. Le déporter dans les geôles de l´histoire, au CPI par exemple ; pour mieux mater les siens. Le patriotisme est contagieux, l´indépendance de l´Afrique dangereuse pour la France.
C´est pourquoi il existe en France le parti de SARKOZY. Plus nationaliste et raciste que le parti national de Lepen. Partout en Europe, des ultras nationalistes, manifestent, s´autorisent même des partis politiques. Couramment, ils agressent les noirs et les étrangers, les tuent. Emprisonnes pour un mois, ils sont relâchés ensuite. La mort d´un noir, ne signifie rien pour la justice. Surtout ils demandent que chacun retourne chez lui, que chacun reste dans son continent.
En Afrique, on en fait des ennemis des blancs, des parias à abattre, des mouches à écraser. Et pourtant aimer son peuple et vouloir lui donner une chance de se développer, ne signifie pas haïr les autres. C´est vouloir faire de son peuple, une nation égale aux autres, devant son droit à la richesse, á la souveraineté, á la dignité, á l´autodétermination. Le respect de chaque constitution, est la base du devenir d´une nation. Sans loi ni respect des institutions, le monde serait un chaos.
Gbagbo est donc au CPI pour l´avoir dit. Il a été déporté par tyran de Sindou. La phase 2 de la lutte, peut donc commencer. Danse de sorcières, Gopko dans les yeux, à chacun son arme, pour libérer la Cote d´Ivoire. Les ennemis de notre nation, nous les connaissons. Mon père me disait, á quoi te sert de vivre si tu ne peux donner un avenir meilleur à tes enfants.. Tues ton mal, sacrifies toi s´ il le faut, mais avant de mourir, soit sur qu´avec toi, disparait le plus de tares. Ôtes de ta nation, de ta région, de ta ville, de ton quartier, les vers du mal.
Dés aujourd hui, commencent le combat de la libération du peuple ivoirien. Déposer vos bibles et corans, par tous les moyens nous devrons vaincre...
Que Dieu sauve la Cote d´IVOIRE
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