Friday, 6 January 2012

Gbagbo gagne sa première bataille devant la CPI


Ils se nourrissent d’injures, de calomnies, d’accusations. Les forums, les sites d’information sont pleins de leurs incuries, ils étalent aux yeux du monde leurs carences, leur profonde incapacité d’analyses, leurs complexes et leur état, comme paralysés devant la véracité des faits .

Ils insultent, appellent aux massacres et cela depuis près d’un an sans parvenir à combler leur envie revancharde ; l’idolâtrie, la soumission au maitre à penser, à froisser leur pensée...

Ils baignent dans la puanteur de leurs accusations de trottoir, préfèrent l’imaginaire aux faits en se liant aux mensonges comme seule raison de vie, dans l’espoir que cet homme, sa femme, ses enfants, oncles, cousins, amis et concitoyens soient décapités, et de donner un peu de paix à leurs cœurs meurtris par la haine.

Mais non, encore une fois les rumeurs, comme d’habitude, ont été « vaincues » par les faits. Le  Président Laurent Gbagbo n’a pas d’argent détourné et soigneusement caché dans des banques suisses , françaises ou américaines… la propagande est morte devant les faits … d’ailleurs il disait :

"Je ne suis pas un homme d'argent. Je n'ai aucun compte à l'étranger et le seul dont je dispose est celui qui est à mon nom à la Société Générale à Cocody depuis toujours ".

Et bien que Ouattara et ses amis occidentaux lui attribuaient une fortune s'élevant à des dizaines de milliards, les enquêteurs diligentés par la CPI viennent de constater le contraire ; à savoir que GBAGBO ne dispose d'aucune fortune conséquente pour subvenir aux frais judiciaires qu'imposent son procès. C'est donc une première victoire de GBAGBO sur ses adversaires, en attendant bien sûr qu'il remporte sa plus grande victoire (sa libération). Et à cela, la CPI s'y résoudra encore.

"On ira jusqu'au bout" Laurent GBAGBO.

Gbagbo gagne sa première bataille devant la CPI

Par Philippe Brou 

Le président ivoirien renversé Laurent Gbagbo a finalement obtenu d’un greffier de la Cour pénale internationale l’aide judiciaire que réclame depuis trois semaines un de ses avocats, Maître Emmanuel Altit. Il est présumé «indigent», selon Le Figaro. Qui affirme : «Malgré les investigations engagées dès son transfèrement hors de Côte d’Ivoire, l’enquêteur financier mandaté par la CPI n’a en effet trouvé aucune trace d’avoir attribuables à l’ex-homme fort d’Abidjan».


«Un examen préliminaire (…) laisse penser, a priori, que le demandeur ne dispose pas de ressources suffisantes pour prendre en charge tout ou partie des coûts de sa représentation légale devant la cour», indique la décision rendue par le greffier Esteban Peralta Losilla. Qui s’empresse de dire que l’aide judiciaire octroyée ne l’est qu’à titre provisoire, la CPI n’ayant pas renoncé à trouver des biens à Gbagbo, «auquel des rumeurs jamais confirmées ont notamment prêté des avoirs aux Etats-Unis et en Afrique du Sud», affirme Le Figaro.

Le fait qu’après plus de cinq semaines d’enquêtes, auxquelles ont évidemment collaboré avec zèle les dirigeants de pays occidentaux – particulièrement de la France, qui «piste» le fondateur du FPI depuis toujours, et qui a accentué son effort lors de l’opération de gel des avoirs des personnalités de son régime –, aucune fortune cachée ni aucun bien immobilier n’aient été découverts, est une victoire pour Laurent Gbagbo, quand on sait que les «biens mal acquis» des présidents africains pourtant amis de la France sont longuement documentés. Et que ses rivaux Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara revendiquent leur riche patrimoine immobilier dans l’Hexagone. Le chef d’Etat le plus détesté par la «communauté internationale» en Afrique serait-il donc un honnête homme ?

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, la CPI s’est engagée à prendre à sa charge, selon Le Figaro, « la rémunération d’un avocat, d’un assistant juridique et d’un gestionnaire de dossier ainsi que le remboursement des frais engagés par la défense de Laurent Gbagbo à hauteur de 76 000 euros. «C’est un pas dans la bonne direction et nous sommes ravis que le greffe se soit finalement rangé à nos arguments», s’est réjoui Maître Altit. Qui a tout de suite déploré le caractère «manifestement insuffisant» de cette aide, «complètement inadaptée à la mise en place d’une défense effective et réelle dans une affaire de cette importance». 

Source: www.nouveaucourrier.info

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