Thursday, 27 September 2012
Wednesday, 26 September 2012
Le « Ouattarisme » est-il en mission de déstabilisation du Ghana?
Par John K. Silué (Cadre financier) – Titre et
revisité par : abidjan_pas_net
Le Ghana offre
au monde aujourd’hui l’image d’un pays démocratique respectueux des droits
humains
Depuis
le coup d’État du 11 avril 2011 qui a emporté le régime de Laurent Gbagbo les
relations naguère amicales entre le Ghana et la Côte d’Ivoire sont en passe de devenir
tumultueux. La raison apparente et immédiate de ce changement serait la
présence sur le sol ghanéen de personnalités proches du président ivoirien déchu.
Or cette présence des réfugiés ivoiriens, fuyant les exactions et la justice
des vainqueurs en Côte d’Ivoire, a un triple fondement. Elle s’explique d’abord
par le fait que le Ghana, à l’instar de la Côte d’Ivoire, est un pays hospitalier
dont le défunt Président, John Atta
Mills, entretenait de surcroit des relations très cordiales avec la Cote d’Ivoire de Laurent Gbagbo.
La
constitution de ce pays interdit le refoulement et l’extradition de réfugiés,
pour autant qu’ils ne sont pas réputés criminels avérés dans leurs pays
d’origine. Ensuite, après des années d’instabilité, rythmées par des coups
d’état, le Ghana offre au monde aujourd’hui l’image d’un pays démocratique
respectueux des droits humains. Enfin, on peut noter une relative solidité de
l’économie ghanéenne galvanisée par la découverte d’importants gisements de
pétrole et de gaz naturel. Le dynamisme de cette économie montre des signes
perceptibles notamment dans le développement des infrastructures de
communication. Pour toutes ces raisons, même si la langue constitue à priori
une certaine barrière, les Ivoiriens ont préféré comme terre d’exil ce pays à
d’autres destinations.
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