Friday, 22 March 2013

Les fermiers du nord craignent de perdre leurs terres cédées aux multinationales


Par Fulgence Zamblé  

Des agriculteurs du nord de la Côte d'Ivoire affirment que leur survie est menacée par la décision du gouvernement d'accorder de grandes superficies de terres à une multinationale. Ne disposant pas d'un droit de propriété, ils ont peur de perdre l'héritage de leurs ancêtres.

"Les terres que nous exploitons sont celles léguées par nos parents. Nous pensons aussi les céder à nos descendants parce qu'aujourd'hui, il est difficile de trouver de terres arables ailleurs", déclare à IPS, Dokatiené Silué, paysan originaire de Dikodougou, dans le nord de la Côte d'Ivoire.
Les chiffres du Centre de promotion des investissements en Côte d'Ivoire (CEPICI) indiquent que le pays dispose de 24 millions d'hectares de terres cultivables. Et seulement 9,5 millions d'hectares sont utilisés pour l'agriculture vivrière et les cultures d'exportation.

Tuesday, 19 March 2013

Retour des concessions coloniales en Côte d'Ivoire?


Par Mohamed SYLLA, analyste à Audace Institut Afrique.

Son séjour en Côte d’Ivoire, la présidente et principale actionnaire du groupe de négoce de matières premières Louis Dreyfus a signé le 31 janvier dernier un accord cadre de partenariat public-privé, devant conduire à la signature d’un partenariat stratégique avec le ministre ivoirien de l’agriculture, au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire. Ce futur accord portera sur la mise à disposition d’une grande quantité de terres cultivables dans le nord du pays pour la production du riz. On ne peut cependant s’empêcher de s’interroger sur la légitimité d’un tel contrat tant les zones d’ombres sont nombreuses.

De prime abord on pourrait penser que ce projet est une bonne nouvelle, d’autant qu’il sera concrétisé dans les régions du Poro, de la Bagoué et du Tchologo qui comptent parmi les plus pauvres de la Côte d’Ivoire. Il permettra, aux dires du Ministre de l’agriculture, «de consolider les acquis des petits planteurs». Pourtant, on peut se demander de quels acquis il s’agit quand on sait que tous ces paysans n’ont aucune sécurisation juridique de leurs droits de propriété. Il est, de ce point de vue, curieux de constater que cet accord soit justement passé entre l’Etat de Côte d’Ivoire et le Groupe Louis-Dreyfus. A aucun niveau les paysans, qui sont censés être les principaux bénéficiaires de ce projet, n’ont été associés à sa négociation et sa signature. La déclaration de Margarita Louis-Dreyfus selon laquelle ces terres appartiennent et resteront la propriété des paysans dénote que soit elle méconnait la situation foncière en Côte d’Ivoire soit que cet accord n’est rien d’autre qu’un accaparement des terres du Nord ivoirien.

L'OUEST IVOIRIEN: L'IMPOSSIBLE PAIX


Peuple accueillant et chaleureux, le pays Wê est devenu la proie de toutes les convoitises, mais aussi la terre de toutes les violences depuis le coup d’état manqué de 2002, et qui s’est mué en rébellion armée.

Combien ont été tués parce qu’ils sont de l’ethnie guéré ?

Non pas pour leur soutien au président Laurent Gbagbo uniquement mais parce qu’ils auraient commis le crime de naître sur des terres fertiles et riches, là où tout pousse.

Aussi, si ces populations autochtones ne refusent pas le partage de leur portion de terre cultivable avec ces autres communautés venues d’ailleurs, ces dernières en abuseront et cela avec le soutien de nouveaux seigneurs de guerre en quête de pécules. Alors que la population essayait d’oublier deux années de traumatismes nées de la crise postélectorale de 2010, cette tranquillité va devenir un véritable cauchemar.

Friday, 1 March 2013

LES PETITS POINT DU PROCES LAURENT GBAGBO


Par abidjan_pas_net

La défense n’à jamais rien avancer sans citer de témoins très souvent utilisée aussi par le procureur dans sa présentation.

Vague témoignage de l’accusation


Tous les arguments de la défense ont  toujours été étayés de preuves vérifiables dans le temps et dans l'espace. Ce n'était pas le cas du procureur qui pour les même évènements, citait des témoins qui avait des témoignages vague de type : « On a entendu des tirs sur le grand marche d'Abobo (quartier d’Abidjan, Côte D’ivoire) entre 10h et 11h, quand d'autres ont entendu des tirs d'obus vers le marché derrière rail (quartier d’Abobo) vers midi, » ou encore  «  on nous a dit qu'il y avait des tirs au marché Siaka-Kone (quartier d’Abobo) à midi. »

Preuve balistique ? Non

Image de bombardement , Trace de bombardement ? Non

Photo, image, lettre, email  démontrant la présence d’ordres présidentiel demandant l’exécution de viol, crime ou autre ? Rien

Procédure judiciaire et l'arbre à palabre

Avec ce procès et à travers les réseaux sociaux on se rend comptes que beaucoup de de pro-rebelle confondent procédure judiciaire et l'arbre à palabre. Dans ce cas on  était dans une cour de justice  donc une dans une procédure judiciaire.