Par abidjan_pas_net
La défense n’à jamais rien avancer sans citer de
témoins très souvent utilisée aussi par le procureur dans sa présentation.
Vague témoignage
de l’accusation
Tous les arguments de la défense ont toujours été étayés de preuves vérifiables
dans le temps et dans l'espace. Ce n'était pas le cas du procureur qui pour les
même évènements, citait des témoins qui avait des témoignages vague de type :
« On a entendu des tirs sur le grand marche d'Abobo (quartier d’Abidjan, Côte
D’ivoire) entre 10h et 11h, quand d'autres ont entendu des tirs d'obus vers le marché
derrière rail (quartier d’Abobo) vers midi, » ou encore « on nous a dit qu'il y avait des tirs
au marché Siaka-Kone (quartier d’Abobo) à midi. »
Preuve balistique ? Non
Image de bombardement , Trace de bombardement ?
Non
Photo, image, lettre, email démontrant la présence d’ordres présidentiel demandant
l’exécution de viol, crime ou autre ? Rien
Procédure
judiciaire et l'arbre à palabre
Avec ce procès et à travers les réseaux sociaux
on se rend comptes que beaucoup de de pro-rebelle confondent procédure
judiciaire et l'arbre à palabre. Dans ce cas on était dans une cour de justice donc une dans une procédure judiciaire.
On avait besoin de preuves qui ne souffrent d’aucune ambiguïté.
Quand l’accusation déclarait sans sourciller que Le Président Laurent Gbagbo a affirmé
publiquement qu’il voulait « nettoyer Abobo (quartier d’Abidjan, Côte
D’ivoire) pour en faire un cimetière », la défense s’est indignée du fait
que pour une déclaration publique, le procureur n’ait pu fournir aucune preuve émanant
d’un organe presse comme la télé, les journaux, ou même la moindre lettre,
email, texte, absolument rien pour
corroborer ses déclarations.
Apres deux ans de pouvoir et avec tous les
moyens de l’état ne pas pouvoir fournir la moindre preuve matérielle d’un
ordre du président Laurent Gbagbo
demandant à quoiqu’onques et quoiqu’onques
de tuer, violer ou autre ; il faut accepter
que l’on affabule pour justifier sa haine.
Pour la chair, La haine est gratuite donc pas
besoin de fantasmer pour la justifier en l’égard d’autrui. Si tu ne l’aime pas, ne l’aime pas mais ne ment pas sur lui
L’hôtel
du Golf
Quand on dit que le Président Laurent Gbagbo avait fait installer
un blocus devant le golf hôtel (QG de Dramane Ouattara- Abidjan) cela sous-entend
que l’intention du Président Laurent Gbagbo était de ne laisser personne sortir
et entrer de cette hôtel et la encore une fois la défense a prouvé que cela
ne tenait pas comme argument car Soro Guillaume et Dramane Ouattara en sortaient et y
rentraient quand ils voulaient. De multiple réunion à l’extérieur de l’hôtel le
prouve.
Ayant identifié le golf hôtel , avec des images
et une vidéo, comme étant un camp militaire avec des soldats et de nombreuses armes
lourdes et légères , la défense a demandé au procureur dans quel pays on aurait
permis à des groupes rebelles de s’installer en plein cœur de la capitale d’un état
souverain, dans un quartier résidentiel sans les empêcher de nuire ?
Les armes
et les Généraux
Concernant le trafic d’armes imputable à Laurent
Gbagbo, c’est le procureur qui a déclaré que Le Générale Kassaraté était impliqué
dans un trafic d’arme pour le compte du Président Laurent Gbagbo ; ce qui a emmené
la défense a arguer que non seulement le procureur n’apporte aucune preuves
pour soutenir ses arguments mais que les rapports entre le générale Kassaraté
et LG étaient douteux et que Kassaraté avait d’ailleurs été récompensé par Dramane
Ouattara après sa prise du pouvoir, de ce fait qu’est-ce qui prouve que les
armes de ce trafic ne sont pas allées aux rebelles ?
Le Général Brindou de la Police nationale ivoirienne
a été cité par l’accusation comme étant un pion essentiel dans la politique
exterminatrice du Président Laurent Gbagbo. Alors, pourquoi cet officier
supérieur n’est-il pas au banc des accusés ? Non ! Il n’y est pas pour la
simple raison que cet homme a très tôt changé de veste et fait allégeance à Dramane
Ouattara, à quelques jours de la prise d’Abidjan. Il a été reconduit dans ses
fonctions de patron de la Police. On pourrait croire que les auteurs a la différence
des co-auteurs se transforme ne innocent une fois revêtu de veste pro-Ouattara.
Les 7 femmes
D’Abobo
Le fameux crime qui aurait choqué la communauté
internationale en autorisant l’intervention militaire de l’ONUCI dans le
conflit de façon officielle, a été traite par la défense de manière très claire
et simple. La défense a argué que, considérant
les circonstances et l’absence de preuves convaincantes fournies par le
procureur, ces crimes ne pouvaient être imputes au Pr Laurent Gbagbo. La défense
considère donc que cela n’a jamais existé. Considérant que des femmes puissent
avoir été tuée a Abobo, ces meurtres ne pouvaient pas être attribues au Pr LG.
La défense à préciser que LG avait été choqué à l’annonce de cette nouvelle et
a dépêché une unité pour s’enquérir de la véracité de l’affaire, si affaire il y avait.
La défense a relevé des questions qui restent entière
et contredise les intentions de l’accusation:
Pourquoi le «Golf hôtel »
a-t-il donné l’ordre dans la précipitation d’inhumer les corps?
Etaient-elles dans un état
méconnaissable empêchant une autopsie sérieuse ?
Les « victimes » n’ont jamais
été identifiées et les parents de ces victimes n’ont jamais porté plainte
contre l’Armée ou même contre Ouattara. Que cachait cette attitude ?
Qui a gagné les élections en Côte D’ivoire ?
Le procureur et son équipe (La Représentante des
Victimes) ont étayé des faits et incidents loin d’être banal, qui pour eux émanait
de l’exécution d’un « plan commun » du camp Gbagbo.
Mais en réalité et cela a été prouvé par la
défense, ces incidents étaient conséquences
de la chienlit organisée par Dramane Ouattara et sa rébellion dans leur volonté
de renversement de l’ordre constitutionnel du pays.
Ces faits et incidents rapportés comme une
opération systématique d’élimination des partisans de Ouattara, ne se justifie
pas dans le sens que pu Laurent Gbagbo avait des leviers constitutionnelles lui permettant
de justifier la non tenu d’élection. L’autre aspect faisant gravement défaut à
l’argumentions de l’accusation était de prouver que leur client, M. Ouattara a
bel et bien gagné les élections de 2010 en vertu des lois Ivoiriennes et non de
la propagande des media occidentaux.
Le recomptage des voix
Pour comprendre le contexte de ce procès et de
la crise ivoirienne l’on se devait d’expédier les tenants et aboutissants de l’affaire.
C’est ce que la défense a fait,
permettant à tous de comprendre ce procès. Il n’y a pas de fumée sans feu, Nier la cause pour se concentrer sur l’effet,
c’est manipuler l’histoire sinon le
procès comme essayer de faire l’accusation avec des histoires qui ont ni origine,
ni traces.
S’il y avait « plan commun » pourquoi
proposer un recomptage des voix, l’application du « plan Commun »
devrait suffire à obtenir le résultat escompté. La défense a ici encore montre les
faiblesses de l’argumentation de l’accusation
Les
rebelles ont conservé leur arsenal de guerre et occupaient les zones CNO et
certains quartier d’Abidjan pendant les élections présidentielles ce qui leur a
permis d’organiser des fraudes massives
et les crimes nécessaires pour se hisser
au pouvoir. C’est vraiment celui qui a perdu les élections qui avait intérêts à ce préparé au conflit militaires, le gagnant aurais
juste demandé un recomptage.
Nick
De Bessou (juriste) : « Avez-vous respecté votre constitution ? Si oui,
levez la main ! Le débat sur la responsabilité ou non du président Laurent Gbagbo
se résume à cela
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