La Kényane Wangari Maathai, prix Nobel de la paix en 2004 pour «sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix » est décédée dimanche 25 septembre à l'âge de 71 ans des suites d'un cancer . Militante engagée, elle aura passé sa vie à travailler pour l'écologie et à défendre les droits des femmes. Elle laisse derrière elle un héritage immense. Née dans un village des environs de Nyéri, elle est fille de modestes fermiers. Elle étudie dans des écoles catholiques au Kenya avant d'être envoyée aux Etats-Unis faire des études supérieures. Maathai devient alors, en 1964, la première femme d'Afrique de l'Est à obtenir un bachelor (licence) en biologie, décroché au Mount St Scholastica College (Mount St Scholastica College) à Atchison, dans le Kansas. Elle revient enseigner à l'université de Nairobi la médecine vétérinaire pour une courte période.
Tuesday, 27 September 2011
Monday, 26 September 2011
Economie politique du dénigrement
Par Théophile Kouamouo
Où va l’économie ivoirienne? Est-elle prête à rebondir pour le plus grand bien des populations, épuisées par plus de dix années d’une crise politique centrée autour des ambitions d’Alassane Ouattara, et qui a survécu à trois chefs d’Etat – Henri Konan Bédié, Robert Guéi et Laurent Gbagbo? En 2012, y aura-t-il plus d’emplois, plus de croissance partagée, plus d’épanouissement pour la “génération sacrifiée”?
À l’observation de la manière dont gouverne l’actuel exécutif, il est permis d’en douter. Et il est très clair pour ceux qui savent lire entre les lignes que la dernière mission du Fonds Monétaire International (FMI) est retournée à Washington assez perplexe sur un certain nombre de sujets, notamment la capacité des actuelles autorités à rétablir durablement la sécurité. Pour la première fois, les anciens “collègues” d’Alassane Ouattara ont semblé formuler une conditionnalité politique à la conclusion du fameux programme Pays Pauvres Très Endettés (PPTE) après lequel nous courons depuis une bonne douzaine d’années. Les législatives doivent se dérouler, et bien se dérouler. On n’en en est pas encore au point d’infléchissement, mais il y a quelques légers frémissements. Pourquoi?
Côte d’Ivoire: pauvreté et responsabilités individuelles
Par Jean-David N'Da
Si le qualificatif “très endetté” qui figure clairement dans cette appellation n’arrive toujours pas à convaincre les autorités politiques de l’incongruité du mécanisme de la dette publique auquel elles souscrivent, le terme “pauvre” ne semble pas non plus amener les dirigeants ou même les “dirigés” a véritablement sonder les nouvelles réalités qui s’imposent à eux. La Côte d’Ivoire courre depuis plusieurs années derrière la reconnaissance internationale de son statut de Pays Pauvre Très Endetté (PPTE) afin d’obtenir, dit-elle, les moyens de renouer avec la croissance et d’impulser son développement.
Qu’est-ce que la pauvreté en Côte d’Ivoire?
Friday, 23 September 2011
L’attaque meurtrière de Taï livre ses secrets, Les victimes et les populations accusent les Frci
La vérité est en train de rattraper le mensonge dans l’affaire relative à l’attaque meurtrière de Ziriglo (Taï) qui a entraîné la destruction du village et la mort de 23 personnes, le 16 septembre dernier. Il n’y a aucune trace de mercenaires libériens sur le terrain comme le font croire les nouvelles autorités ivoiriennes.
La thèse de crime crapuleux fait son chemin dans l’affaire « Attaque du village de Ziriglo », dans la sous-préfecture de Taï (650 km d’Abidjan, extrême-ouest de la Côte d’Ivoire). L’attaque meurtrière perpétrée contre le village de Ziriglo par des hommes armés non identifiés à 2h du matin le 16 septembre dernier et ayant occasionné 23 morts commence à livrer ses secrets. Tant à Guiglo, chef-lieu de département et de région, qu’à Taï, chef-lieu de sous-préfecture, les langues se délient. Battant carrément en brèche la position des autorités gouvernementales (Paul Koffi Koffi, ministre délégué à la Défense du gouvernement Ouattara) selon laquelle l’attaque en question est le fait d’un commando libérien venu du Liberia voisin. Sur le terrain, ce n’est pas ce qui se dit.
La thèse de crime crapuleux fait son chemin dans l’affaire « Attaque du village de Ziriglo », dans la sous-préfecture de Taï (650 km d’Abidjan, extrême-ouest de la Côte d’Ivoire). L’attaque meurtrière perpétrée contre le village de Ziriglo par des hommes armés non identifiés à 2h du matin le 16 septembre dernier et ayant occasionné 23 morts commence à livrer ses secrets. Tant à Guiglo, chef-lieu de département et de région, qu’à Taï, chef-lieu de sous-préfecture, les langues se délient. Battant carrément en brèche la position des autorités gouvernementales (Paul Koffi Koffi, ministre délégué à la Défense du gouvernement Ouattara) selon laquelle l’attaque en question est le fait d’un commando libérien venu du Liberia voisin. Sur le terrain, ce n’est pas ce qui se dit.
Thursday, 22 September 2011
FRANCE/AFRIQUE - Pourquoi Bourgi brule sa case à fétiches
Maitre dans l'art du contre-pied, Robert Bourgi vient de provoquer un tsunami médiatique. Le 11 septembre, le Journal du dimanche a publié ses révélations sur l'existence de circuits financiers qui auraient notamment permis à Jacques Chirac et Dominique de Villepin de recevoir d'importante somme d'argent de chef d'Etat africains.
Si ces secrets dévoilés trois jours avant la sortie du livre de Pierre Péan(La Républiques des mallettes, Fayard) étaient bien gardés, l’agenda personnel de l'avocat franco-libanais a largement précipité leur évocation. Analyse.
Un coup non préparé muri de longue date. “On ne m'a jamais traité de cette façon ça va leur couté cher .Moi, je n'ai jamais été inculpé dans une affaire, et mon casier judiciaire est vierge !Tout est dit, ou presque ,dans cette confession que Robert Bourgi a faite, dans l'après-midi du 10 mai, à l'un de ses proches dans un café du boulevard Saint-Germain’ à Paris.
Wednesday, 21 September 2011
Retour sur la bataille d’Abidjan Comment les Généraux ont lâché Gbagbo
Par Le nouveau courrier
Cinq mois après l’arrestation du président Laurent Gbagbo par les forces spéciales françaises, un proche d’un Général d’armée des Fds livre les secrets de ce qui peut être considéré comme «la trahison des Généraux».
Comme se plaît à le répéter les partisans du président Laurent Gbagbo, malgré les pressions internationales de toutes sortes et les coups de canon qui tonnaient ça et là, la République dans son ensemble est restée unie autour du chef de l’Etat. Aucune institution n’a apporté son soutien à Ouattara, encore retranché au Golf Hôtel, pas même les grands commandements de l’armée. C’est le 30 mars 2011 que l’ex-commandant des forces terrestres, aujourd’hui chef d’Etat-major adjoint, le Général Detho Letho a «déserté» pour se retrouver dans le camp Ouattara. Les Généraux ont-ils lâché ou non Gbagbo dans ce bras de fer politicomilitaire, pudiquement appelé crise postélectorale ? Les révélations d’un proche d’un Général des ex-Fds vient situer plus d’un sur le rôle joué par les patrons des Fds au plus fort de la récente crise politico-militaire.
Tuesday, 20 September 2011
Le FMI propose : Esclavagiste économique ou «acquisitions-recolonisation»
Par le Front de libération nationale congolais in Investig’Action, michelcollon.com
En Côte d’Ivoire, Mr Ouattara, l’ancien directeur général-adjoint du FMI - en fait, l’un des principaux agents de renseignements utilisés pour l’Afrique par cette institution financière prétendument internationale dont l’action a toujours consisté à généraliser la misère à travers la planète, et notamment, à faciliter aux pays industrialisés de faire main basse sur les patrimoines des pays sous-développés - est demeuré fidèle à lui-même. La perspective qu’il proposait au peuple ivoirien au cours de sa campagne électorale, et qui reflète grandement sa vision du développement de la Côte d’Ivoire, repose sur le renforcement des relations avec le FMI et la Banque mondiale, ces deux institutions financières dites internationales.
Sous-développement du continent noir: en réalité, les Africains sont des paresseux!
PAR OUSMANE FALL
« Seul le travail paie! ». Les Africains semblent n’avoir pas compris la profondeur de cette maxime qui a fondé le développement individuel et collectif des grandes nations. Lorsque l’on remonte le fil de la construction des nations les plus avancées sur la planète, Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada, France, Italie, Japon, Allemagne, Russie, l’on s’aperçoit aisément qu’il n’y a pas eu de répit dans leur élan de bâtir la richesse et améliorer les conditions de vie des populations sous l’instigation de leurs gouvernants, aux régimes différents mais aux ambitions similaires pour la destinée de la patrie. Tout ce qui forge actuellement leur suprématie repose en grande partie sur la vertu du travail. La révolution industrielle en Angleterre, la révolution française, la conquête de l’Ouest américain… sont autant d’exemples qui témoignent que « c’est l’homme qui donne avant tout un sens à sa vie ».
Mieux, cet attachement au travail est des plus affirmatifs dans ces nations dites nanties d’autant plus que des pays émergents – l’Inde, la Chine populaire, la Corée du Nord, Taïwan, Singapour, Malaise – se servent du même tremplin pour prendre les devants. Un séjour, même bref, dans ces contrées invitent à admettre cette évidence. Les nuits sont aussi activent dans les bureaux et les chantiers que les jours. « Ceux qui sont devant ne perdent pas une seule occasion pour progresser davantage, ce sont les derniers qui passent leur temps à s’amuser », serait-on tenté de caricaturer.
Abidjan: y vivre, y croire?
Par JEAN-DAVID K. N’DA
De mémoire d’Ivoirien, jamais une opération de lutte contre l’insalubrité publique n’aura été aussi controversée que celle lancée le 29 juillet dernier par le gouvernement Ouattara. En effet, « Abidjan ville propre » est l’occasion de vives polémiques, de palabres et de règlements de compte entre personnes physiques et morales qui pourtant partagent un seul et même objectif: vivre décemment.
Quels sont donc les arguments qui s’opposent et quels sont les vrais enjeux de la question?
Le premier argument se veut pratique. Il justifie l’opération par la nécessité de solutionner définitivement un problème d’hygiène environnementale qui n’a que trop durer. De ce point de vue, Abidjan est une poubelle à ciel ouvert indigne du “temps d’Houphouët” qu’il faut réordonner. Aussi, point nécessaire de planification, de communication et de dédommagements: dura lex sed lex; il faut appliquer la loi dans toute sa rigueur et “frapper fort”, de manière à décourager toutes les velléités futures de désordre urbain. Peu importe les injonctions tardives, les applications brutales et le traumatisme social, il faut nettoyer Abidjan et il faut le faire sur le champ.
La Côte d’Ivoire en danger sous Ouattara: Pluie de crédits sur le pays !
par J-S Lia
«Les grands pays doivent comprendre que l’on ne peut pas vivre éternellement à crédit et qu’ils doivent penser aux générations futures (…) Les dirigeants africains ont mis du temps à comprendre qu’il fallait gérer l’économie avec des critères très simples d’équilibre budgétaire, de maîtrise de l’inflation et de recherche de la compétitivité». L’auteur de ces propos tenus dans Le Figaro, à l’occasion de la remise du prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, est Alassane Ouattara. Entre ce qu’il dit et ce qu’il fait, il y a un véritable abysse. Car depuis qu’il a été installé par les armes à la tête de la Côte d’Ivoire par l’Onu et la France, le pays est inondé de dettes. Et il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, lui qui avait pourtant déclaré se promener avec un conteneur d’argent. Certains parlent de pluie de milliards, d’autres d’endettement intelligent. Mais, à l’évidence, il s’agit de pluie de crédits, voire d’ouragan de crédits qui, dans le contexte économique actuel, hypothèque gravement l’avenir de la Côte d’Ivoire.
SI JE POUVAIS CHOISIR MON « DICTATEUR », JE CHOISIRAIS KADHAFI
Par DJANWE Honorat
Le monde pilule de dictateurs. Des dictateurs, on en trouve sur tous les continents. Des Pays Puissants Très Endettés (PPTE) aux Pays Pauvres Très Endettés (PPTE), chaque Etat est dirigé par un ou des dictateurs. Qu’ils soient saupoudrer de démocratie à l’image des « dictatures des élites » du nouvel ordre mondial, ou non, ce sont ni plus, ni moins que des dictatures. Comme un iceberg dont la face visible est ce qu’on perçoit dans les pays dits pauvres, la face invisible, insidieuse qu’on tente par des théories ubuesques de nous faire partager, n’est pas plus reluisante. IL n’y a qu’à lire Chomsky et bien d’autres pour s’en convaincre. Parmi tous ces dictateurs, si je pouvais choisir un pour mon pays, je choisirais sans hésiter Kadhafi. Ce dictateur là, contrairement à Sarkozy, ou à Obama ou encore à Cameron, rendrait heureux mon peuple.
Au mariage de mes parents, ils auraient bénéficié d’un toit pour m’accueillir- Les nouveaux mariés reçoivent 64000 dollars pour acheter un appartement-. Je ne serais pas venu au monde dans les faubourgs des banlieues parisiennes ou s’agglutinent les SDF ; qu’on a toujours voulu assainir quand on demande leur suffrage et dont on se détourne une fois élu, ou dans les ghettos de Chicago ou encore les bidonvilles à Reno (Nevada) et Sacramento (Californie). Quand mes parents voudront faire des travaux dans leur maison, ils s’inscriraient auprès d’un organisme de l’Etat et ces travaux seraient effectués gratuitement par des entreprises de travaux publics choisies par l’État.
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