La Kényane Wangari Maathai, prix Nobel de la paix en 2004 pour «sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix » est décédée dimanche 25 septembre à l'âge de 71 ans des suites d'un cancer . Militante engagée, elle aura passé sa vie à travailler pour l'écologie et à défendre les droits des femmes. Elle laisse derrière elle un héritage immense. Née dans un village des environs de Nyéri, elle est fille de modestes fermiers. Elle étudie dans des écoles catholiques au Kenya avant d'être envoyée aux Etats-Unis faire des études supérieures. Maathai devient alors, en 1964, la première femme d'Afrique de l'Est à obtenir un bachelor (licence) en biologie, décroché au Mount St Scholastica College (Mount St Scholastica College) à Atchison, dans le Kansas. Elle revient enseigner à l'université de Nairobi la médecine vétérinaire pour une courte période.
En 1977, elle créé le Mouvement de la ceinture verte qui défend les forêts. Ce sont plus de 10 milliards d'arbres qui ont finalement été plantés sous son impulsion. Elle est active aussi bien dans le domaine de l'environnement que dans celui des droits de la femme. Elle est également dirigeante du « Maendeleo ya wanawake » (conseil national des femmes du Kénya).
Sous la présidence de Daniel Arap Moi, elle est emprisonnée plusieurs fois (notamment, en 1991, où elle est libérée sous caution suite à une lettre d'Amnesty International) et violemment attaquée pour avoir demandé des élections multipartites, la fin de la corruption et de la politique tribale. Elle mène des actions non violentes, et se retrouve à plusieurs reprises battue par la police avec les militants de son mouvement. Elle est élue au parlement kényan en décembre 2002 et devient vice-ministre de l'Environnement en 2003. En 2004, elle décroche le prix Nobel de la paix, c'est la première fois que le prix distingue une militante pour l'environnement.
En 1977, elle créé le Mouvement de la ceinture verte qui défend les forêts. Ce sont plus de 10 milliards d'arbres qui ont finalement été plantés sous son impulsion. Elle est active aussi bien dans le domaine de l'environnement que dans celui des droits de la femme. Elle est également dirigeante du « Maendeleo ya wanawake » (conseil national des femmes du Kénya).
Sous la présidence de Daniel Arap Moi, elle est emprisonnée plusieurs fois (notamment, en 1991, où elle est libérée sous caution suite à une lettre d'Amnesty International) et violemment attaquée pour avoir demandé des élections multipartites, la fin de la corruption et de la politique tribale. Elle mène des actions non violentes, et se retrouve à plusieurs reprises battue par la police avec les militants de son mouvement. Elle est élue au parlement kényan en décembre 2002 et devient vice-ministre de l'Environnement en 2003. En 2004, elle décroche le prix Nobel de la paix, c'est la première fois que le prix distingue une militante pour l'environnement.
Véritable panafricaine, elle rêvait d'une Afrique unie, prospère. « Nous n'avons le droit ni de fatiguer, ni de renoncer » « Nous sommes toujours des micro-nations, il nous faut des Hommes politiques capables de s'assoir ensemble pour notre union, pour qu'on défende nos intérêts communs. Apprenons à aller de l'avant tous ensembles ! Parce qu'au 21ième siècle, une micro-nation toute seule ne peut pas faire grand-chose »
Femme courageuse, exceptionnelle et travailleuse, elle restera un modèle d'inspiration pour les générations futures.Malgré la situation actuelle de l'Afrique, elle avait une confiance aveugle en l'avenir du continent et exhortait les africains à ne jamais baisser les bras.
''L'Histoire de l'Afrique a été une histoire d'humiliations, d'oppression, de discrimination. Nous les africains nous aurions toutes les raisons de dire ''je baisse les bras''.Mais ce que j'aime chez les africains, c'est qu'ils ne baissent jamais les bras'' affirmait elle dans le documentaire Afrique une autre Histoire du 20ieme siècle.
Repose en paix Dr Wangari Maathai
merci pour ce bel hommage à une grande Dame!
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