Monday, 23 January 2012

Kouamouo fait parler Guy-André Kieffer & Ward

L'écrivain et journaliste Théophile Kouamouo, rédacteur en chef du Nouveau Courrier continue d'explorer les sources financement de la rébellion ouattariste portée au pouvoir par les armes et la France le 11 avril 2011.

Après le marchand d'armes Paul david Topokh, qui a oeuvré aux côtés de Charles Taylor, après le Rwanda où déjà il s'était illustré...

A partir d'un article de Guy-André Kieffer, datant de 2002, qui indiquait clairement qui profitait de la tentative de coup d'état de septembre 2002 pour réaliser des bénéfices colossaux en spéculant sur le cacao, c'est cette fois Anthony Ward, de Armajaro et Loic Folloroux, le beau-fils de Ouattara, le fils de sa femme Dominique, responsable Afrique de la même firme, dont les rôles sont mis à jour...



Kouamouo fait parler Guy-André Kieffer & Ward -... by legrigriinternational

Gbagbo devant la CPI, c'est Mandela à La Haye

Par Michel Galy, *politologue, chercheur au "Centre sur les conflits" à Paris et animateur de la revue Culture et Conflits


En Algérie déjà, l'armée et la droite française ont expérimenté le fait que la victoire sanglante sur la résistance nationale n’empêche pas la défaite médiatique, puis politique – et le retrait sans gloire. L'intervention militaire française s'inscrit en effet, quoiqu'on dise, dans une histoire coloniale : 47 interventions armées depuis 1960 ! L’étonnant est plutôt que le renversement des régimes hostiles à la Françafrique se fasse sous couvert des « droits de l'homme » et de la démocratie, que les Nations Unies cautionnent le coup d'Etat et que son armée massacre des civils et bombarde, en avril, les centres d'un pouvoir légitimé par son Conseil Constitutionnel.

Ouattara n’a pas envie de sentir une opposition

Par: guineeconakry.info  Titre: abidjan_pas_net
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La semaine dernière, ce sont deux grandes personnalités qui étaient passées en Côte d’Ivoire pour dire leur soutien en faveur du processus de la réconciliation nationale. Il s’agit de la Secrétaire d’État américaine, Hilary Clinton, et de l’ancien Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan. Leurs venues dans le pays d’Alassane Ouattara ont été interprétées comme une sorte d’approbation de la communauté internationale du processus de réconciliation nationale qui est en expérimentation dans ce pays, après les violences post-électorale du début de l’année dernière. Mais avec ce qui s’est passé le samedi dernier lors du meeting du Front populaire ivoirien (FPI), cette perception est aujourd’hui totalement remise en cause. La Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara n’est pas forcément plus démocratique que celle de Laurent Gbagbo. Du moins, pas encore... 

Tuesday, 10 January 2012

L'article qui aurait couté la vie à Guy André Kieffer

Cet article paru le 25 novembre 2002 sur abidjan.net et repris à l’époque par Fraternité-Matin a été celui qui, pour la première fois, évoquait la spéculation meurtrière d’Armajaro, dont le fils de Dominique Ouattara, Loic Folloroux est aujourd’hui le responsable Afrique.

Qui avait intérêt à éliminer Guy André Kieffer ?

Guy Andre Kieffer
Une information transmise le jeudi 24 octobre 2002 en soirée, fait état qu'une société britannique de négoce, récemment implantée au Ghana et en Côte d'Ivoire : Armajaro, a remis, ces dernières semaines, une somme importante à un groupe de personnes dans le but d'entreprendre une déstabilisation de la Côte d'Ivoire.

La somme serait au minimum de cinquante millions de dollars américains, soit environ une trentaine de milliards de francs CFA. Cette information, qui a été validée auprès de traders de cacao, des banquiers internationaux, des financiers et des sources politiques proches des milieux d'affaires américains radicaux, donne une explication plausible, très vraisemblable et hautement probable, sur l'origine de la principale source de financement de la rébellion armée du nord débutée en Septembre 2002.

Friday, 6 January 2012

Gbagbo gagne sa première bataille devant la CPI


Ils se nourrissent d’injures, de calomnies, d’accusations. Les forums, les sites d’information sont pleins de leurs incuries, ils étalent aux yeux du monde leurs carences, leur profonde incapacité d’analyses, leurs complexes et leur état, comme paralysés devant la véracité des faits .

Ils insultent, appellent aux massacres et cela depuis près d’un an sans parvenir à combler leur envie revancharde ; l’idolâtrie, la soumission au maitre à penser, à froisser leur pensée...

Ils baignent dans la puanteur de leurs accusations de trottoir, préfèrent l’imaginaire aux faits en se liant aux mensonges comme seule raison de vie, dans l’espoir que cet homme, sa femme, ses enfants, oncles, cousins, amis et concitoyens soient décapités, et de donner un peu de paix à leurs cœurs meurtris par la haine.

Mais non, encore une fois les rumeurs, comme d’habitude, ont été « vaincues » par les faits. Le  Président Laurent Gbagbo n’a pas d’argent détourné et soigneusement caché dans des banques suisses , françaises ou américaines… la propagande est morte devant les faits … d’ailleurs il disait :

"Je ne suis pas un homme d'argent. Je n'ai aucun compte à l'étranger et le seul dont je dispose est celui qui est à mon nom à la Société Générale à Cocody depuis toujours ".

Et bien que Ouattara et ses amis occidentaux lui attribuaient une fortune s'élevant à des dizaines de milliards, les enquêteurs diligentés par la CPI viennent de constater le contraire ; à savoir que GBAGBO ne dispose d'aucune fortune conséquente pour subvenir aux frais judiciaires qu'imposent son procès. C'est donc une première victoire de GBAGBO sur ses adversaires, en attendant bien sûr qu'il remporte sa plus grande victoire (sa libération). Et à cela, la CPI s'y résoudra encore.

"On ira jusqu'au bout" Laurent GBAGBO.

Gbagbo gagne sa première bataille devant la CPI

Par Philippe Brou 

Le président ivoirien renversé Laurent Gbagbo a finalement obtenu d’un greffier de la Cour pénale internationale l’aide judiciaire que réclame depuis trois semaines un de ses avocats, Maître Emmanuel Altit. Il est présumé «indigent», selon Le Figaro. Qui affirme : «Malgré les investigations engagées dès son transfèrement hors de Côte d’Ivoire, l’enquêteur financier mandaté par la CPI n’a en effet trouvé aucune trace d’avoir attribuables à l’ex-homme fort d’Abidjan».

Wednesday, 4 January 2012

George Ayittey, un dangereux économiste africain

par Zachary Caceres qui  est analyste à l’Adam Smith Institute et 
contributeur au projet www.AfricanLiberty.org.


Zachary Caceres - Le 2 janvier 2012. George Ayittey est un homme profondément dangereux. Il a été jeté en prison au Sénégal en 1994. Après sa libération, il a été poursuivi à travers l'Afrique par des hommes d’État. Plusieurs régimes à travers le monde ont interdit ses œuvres. Il est interdit d'apparitions à la télévision. Ses bureaux ont été perquisitionnés et saccagés, puis, plus tard, incendiés. Son crime ? Une simple phrase: « L'Afrique est pauvre parce qu'elle n'est pas libre ». 

Ayittey n'est pas découragé : aujourd'hui il dirige la Free Africa Foundation, un think tank basé à Washington-DC qui lutte pour la réforme politique. Il s'est récemment fait encore détester par les autocrates du monde entier en écrivant dans son dernier livre, Defeating Dictators (Vaincre les dictateurs), « un bon dictateur est un dictateur mort ».

Originaire du Ghana, Ayittey allie un intellect affûté avec un activisme courageux, faisant de lui une arme humaine de démolition contre la tyrannie. Bien qu’économiste de formation, Ayittey développe son expertise économique dans le cadre d’une compréhension approfondie de l'histoire africaine. Et il les confronte toutes deux à l'ordre politique moderne en Afrique. 

Des raisons pour ne plus lire et surtout jamais acheter jeune Afrique

 Par La rédaction de zoomtchad

Depuis presque un demi siècle, des générations entières d’Africains subissent la tyrannie, le mépris de M. Béchir Ben Yahmed  et de son groupe de presse, et ce n’est pas fini, car ses rejetons sont là à l’œuvre et travaillent à pérenniser l’œuvre de colonisation de nos esprits et de dépouillement de nos deniers publics. Qu’a-t-il apporté ce groupe de presse aux Africains ? La question mérite d’être posée, tellement cette famille s’est enrichie plus que de raison sur le dos des Africains. Bras armé de la françafrique, la ligne éditoriale du « sac à merde » comme l’a qualifié un homme politique malien, s’est toujours alignée sur les positions néocolonialistes françaises. Les violons s’accordaient régulièrement entre BBY et Jacques Foccart qui révéla dans ses mémoires qu’il avait un rituel d’un dîner par mois avec le propriétaire de J.A. La complicité entre les deux hommes était telle qu’à sa mort, Jacques Foccart désigna BBY comme son légataire testamentaire universel. Que peuvent attendre les Africains du légataire de Foccart ? Que peut-il leur offrir ? A part, les maintenir autant et aussi longtemps que possible dans les liens du  pacte colonial ?

Tuesday, 3 January 2012

2012, l’année des périls

Par Théophile kouamouo

Il faut, en ce début 2012, une sacrée dose de courage pour souhaiter à ceux que l’on connaît un franc et profond «bonne année», au-delà de la tradition et des habitudes. En effet, tant au point de vue mondial qu’à l’échelle de la Côte d’Ivoire, 2012 apparaît d’ores et déjà comme une année pleine de périls, qui pourrait voir s’approfondir les contradictions qui ont fait de 2011 une année à la fois violente et inquiétante.

Crise européennes et des Premiers ministres «à la Alassane Ouattara»

En 2012, l’environnement économique international, caractérisé par la profonde crise financière que vivent les pays occidentaux – et qui est de nature fondamentalement structurelle et non passagère, selon les économistes les plus sérieux – pourrait se dégrader davantage. La sorte de «peste» qui frappe l’Europe en montant pernicieusement du Sud vers le Nord ne cesse d’accroître son spectre. Après la Grèce et l’Italie qui ont perdu leur souveraineté en 2011 en étant obligées d’accepter des Premiers ministres «à la Alassane Ouattara», imposés par des marchés qui entendent dicter leur loi quitte à prendre en otage la démocratie, la France pourrait bien voir son beau «triple A» remis en cause par les agences de notation financière, qui font désormais la pluie et le beau temps. L’Irlande et le Portugal ne sont pas dans un meilleur état. Dans ce contexte, c’est la question même de la survie à court terme de l’euro qui se pose.