Tuesday 11 February 2014

Investir en Afrique : doit-on encore parler de « risque » ?

Par Hélène Quénot-Suarez

Une récente étude d’Ernst & Young indique que 86 % des entreprises interrogées qui ont déjà une activité en Afrique pensent que l’attractivité du continent va encore s’améliorer ces trois prochaines années. Au contraire, seules 47 % des entreprises qui n’y sont pas établies pensent que la situation africaine va être de plus en plus favorable. Ces chiffres rappellent cruellement la perception négative à laquelle le continent africain doit faire face auprès des investisseurs.

De manière générale, l’image du continent s’est beaucoup améliorée ces dernières années. Nous sommes passés – assez radicalement d’ailleurs – d’une vision extrêmement négative de « continent perdu » à une vision de l’Afrique comme du « dernier eldorado ». Ce changement de « paradigme » est visible dans la presse avec des revues aux titres évocateurs : « Afrique 3.0 » ou« L’Afrique qui bouge ». Ces dynamiques sont positives et devraient permettre à tous les investisseurs intéressés d’investir plus facilement sur le continent.