Tuesday 20 December 2011

Il faut sauver le soldat Koulibaly… même malgré lui

par Grégory Protche


Je viens de lire un article de Mamadou Koulibaly, Législatives sous hyper-présidence: Quelques leçons, paru le 16 décembre dans l’Inter. Long. Trop. Pour masquer le vide : le trop plein ? Comme les chanteurs font 22 titres sur un cd quand ils n’en ont pas trouvé un d’assez fort pour faire un single… le bon. Beaucoup de lignes, de chiffres, mais pas une idée. Pas une idée importante. Essentielle. Et cruciale aujourd’hui. Ce qui est rare venant de lui. Et triste. Du commentaire. De la rhétorique. Du vide. Du bout du stylo. Comme s’il n’avait pas participé, comme s’il ne s’était pas présenté, comme s’il n’avait pas accepté les inacceptables conditions d’élections au mieux inutiles et au pire dommageables.


MK pose trois questions en ouverture de son article.

L'interview de Charles Onana à propos du coup d'État contre Gbagbo

Thursday 15 December 2011

Tribune: Pourquoi l'Afrique ne devait pas livrer Gbagbo à la CPI

Par Mamadou Oumar Ndiaye
Directeur de la rédaction de l'hebdomadaire sénégalais Le Témoin

Pour Mamadou Oumar Ndiaye,directeur de la rédaction de l'hebdomadaire sénégalais Le Témoin, nombre de dirigeants africains sont toujours les pions de l'Occident.

L’Afrique est décidément un continent maudit. Et dont les dirigeants actuels appartiennent à la pire espèce qui puisse exister sur terre! Voilà donc le seul continent au monde dont d’anciens chefs d’Etat sont détenus actuellement à La Haye, aux Pays-Bas, en vertu d’un mandat d’arrêt délivré par laCour Pénale Internationale (CPI) devenue, par la force des choses, une Cour Pénale Africaine.

Tuesday 13 December 2011

Législatives Ivoiriennes : la gifle populaire magistrale pour l’occident et ses sbires

PAR SAN FINNA

Les élections législatives du 11 décembre 2011 en Côte d’Ivoire auraient dû, pour tous les Ivoiriens, se dérouler dans l’allégresse d’un pays ayant retrouvé l’apaisement des cœurs ; un pays qui, ayant extrait et conduit l’élément perturbateur Laurent Gbagbo à la Haye pour jugement international, aurait dû baigner dans le parfum d’une réconciliation retrouvée ; un pays qui, le droit y ayant été restauré avec tant de panache, aurait dû, aux yeux du monde,  traduire ce retour de l’espoir par des taux exceptionnels de participation à ces premières consultations de l’ère Ouattara. Mais de tout cela, il n’en est absolument rien. Tout au long de la journée, les électeurs se sont fait désirer devant les urnes. Les rangs squelettiques constatés devant les bureaux de vote ont fait la preuve de la disette participative qui a caractérisé le scrutin.

Monday 12 December 2011

Législatives ivoiriennes: Le FPI/Gbagbo démontre qu’il est incontournable.

Ouattara  et sa majorité 
Bureaux de vote dramatiquement déserts en ce jour d’élections Ivoirienne.L’abstention semble, à la fermeture des bureaux de vote, être la grande gagnante des élections législatives en Côte d’Ivoire. Toute une journée, depuis 7h pétante jusqu’à 17h, à sillonner les quartiers d’Abidjan à travers une quarantaine de bureaux de vote pour un seul et même constat : une vacuité générale.
L’abstention, pour ce scrutin législatif post crise, sera sans nul doute record et ce ne sont pas les valeureux agents de la CEI ou les représentants des candidats rencontrés généralement en pleine oisiveté, pour les plus téméraires qui tentaient de rester par ailleurs éveillés, et les retours d’information qui parviennent de l’intérieur, qui attesteront d’une tendance contraire.

Friday 9 December 2011

Afrique: Des démocraties sans démocrates

Par Jérôme Carlos
negre 
L’Afrique a mal à ses élections. Parce que, sans nul doute, elle a mal à sa démocratie. Des élections vécues comme une mobilisation armée. Comme en République démocratique du Congo, avant la conflagration générale tant redoutée. Des élections qui s’étaient achevées non dans la paix des urnes, mais dans le sang et dans d’inqualifiables atrocités, comme en Côte d’Ivoire. Des élections qui ont fragmenté le peuple de la Guinée Conakry.
Comme si celui-ci n’avait pas déjà assez souffert d’être réduit au silence depuis plusieurs décennies, sous la chape de plomb de régimes despotiques et autocratiques. C’est à croire que les expériences démocratiques en cours, ici et là en Afrique, seraient des succès, seulement si on les soulageait de leur charge risquée d’élections. Ce qui ferait de l’Afrique la patrie des démocraties sans élections. Ce qui ferait des Africains une race de démocrates qui accèdent au pouvoir et exercent le pouvoir sans l’aval de leur peuple. Une démocratie sans élections. Des démocrates sans l’onction du peuple. Qui accepterait de cautionner une telle absurdité ?

Thursday 8 December 2011

Ouattara: la Justice du douteux

Par Hassane Magued - Titre: abidjan_pas_net


Nationalité douteuse. Ascendance douteuse. Incertitude sur la mère. C’était en 2000 lorsqu’il est entré en contact avec la Cour Suprême de Côte d’Ivoire.

Avant cette date, un mandat d’arrêt international était en cours d’être émis contre lui par Konan Bédié qui, le connaissant pour avoir été son tuteur aux Etats-Unis, avait dénoncé ce faussaire à la Justice ivoirienne lorsque contre toute attente, Ouattara se fit délivrer un Certificat de Nationalité ivoirienne par Zoro Bi Ballo, un juge de la section de Tribunal de Dimbokro alors que ce dernier n’avait aucun ascendant Ivoirien et qu’il n’avait non plus été naturalisé. Doute, des doutes, tout est douteux chez cet homme quand il s’agit de faire la lumière sur des faits ou actes devant la Justice.

Wednesday 7 December 2011

prestation de Laurent Gbagbo : Les pro-Ouattara perdent leur sérénité

 Par Coulibaly Zié Oumar 

On s’attendait plus ou moins à une réaction du camp Ouattara à la première comparution du Président Laurent Gbagbo. Mais, on ne s’attendait pas du tout à une telle frilosité faite de haine venimeuse, et d’intox. « On a l’impression qu’ils ont voulu rapidement ramener leurs lecteurs éblouies par la sortie de Gbagbo, à leur réalité faite de haine pour tout ce qui n’est pas de leur camp », analyse un « titrologue » rencontré devant un kiosque à journaux. Jugez-en ! « Première comparution de Gbagbo devant la Cpi « Tout est faux ! » « Voici ses mensonges », a titré Le Patriote, le journal du Rdr, le parti de M. Ouattara. « Première comparution devant la Cpi : « Gbagbo, première spirale de mensonges », titre le Nouveau Réveil, journal du Pdci, parti vassal du Rdr, donc de M. Ouattara. 

Friday 2 December 2011

La traduction de l’ancien président ivoirien devant la CPI est le symbole de l’injustice internationale

Par Loïc M.
Depuis le 30 novembre, l’ex-président de la Côte d’Ivoîre, M Laurent Ggagbo, a été transféré à la CPI, la Cours Pénale Internationale. Il va être jugé soi-disant pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et probablement autres crimes dont il est inutile de chercher ici les intitulés exacts.
Outre le fait que cette décision est un camouflet pour nos pauvres frères de la Côte d’Ivoire qui espéraient (le mot espérance est effectivement le mot qui convient, tant faire confiance à M Ouattara et à sa capacité à réunir la Côte d’Ivoire était plus un acte de foi qu’un acte de raison) la réconciliation, elle démontre encore une fois que la plupart des instances internationales sont de véritables mascarades.

No Comment!

La haine de Ouattara transforme Gbagbo en Mandela

Par  Gerry Taama  -  Titre & Revisite par: Abidjan_pas_net

Monsieur le président,

Dès le mois de décembre, alors que le président Gbagbo s’était fait investir président de la république Ivoirienne, et vous avait confiné au Golf-hôtel, j’avais le plus sérieusement au monde demandé à m’engager auprès des forces qui vous défendaient. Tel un volontaire des Brigades internationales, je voulais servir – et peut-être mourir – pour la démocratie. Les personnes contactées m’avaient fait savoir que la seule possibilité pour le faire serait de rejoindre la rébellion au nord de la Côte d’Ivoire, ou retourner dans notre armée nationale, et espérer qu’on me renvoie à Abidjan. Je n’ai jamais eu l’âme d’un rebelle, et la liberté dont je jouissais depuis que j’avais quitté l’armée m’était trop précieuse pour la jouer sur un tel engagement. Je vous ai donc défendu avec une autre arme : ma plume. J’ai multiplié les articles, lettres ouvertes et interventions dans les médias pour dire mon amour pour votre pays, et ma conviction de votre victoire. Ceci m’a certes valu la perte de certaines amitiés d’armes, mais j’étais persuadé qu’il fallait que vous accédiez au pouvoir pour dire à tous ces présidents africains prédateurs de pouvoir dans leur pays, au détriment du suffrage de leur peuple que désormais, une page s’ouvrait sur notre continent.

Thursday 1 December 2011

Gbagbo au CPI: Côte d’Ivoire, le paradis des assassins-les vrais bourreaux pavoisent en liberté.

Par Joel Waramba


Abidjan est en ce soir de Mardi 29 Novembre 2011, en état d´alerte maximum. Les FRCI  de Ouattara, campent a des points stratégiques de la ville, canons au point. Comme des sombreros mexicains des films western, ils sont prêts à tirer sur tout ce qui bouge. Habilles dans leurs tenues pittoresques de Dozos, avec des amulettes pendant de partout, ils guettent toutes les voies et les quartiers les plus chauds. Yopougon, bat le record des rappels. Ils ont repris leur air de soldats importants. Comme pour dire, l´heure est grave. Certains portent des RPG, lance-roquette, pendant que d´autres arborent fièrement des kalachnikovs, scotches de gris-gris et autres minutions. La population regarde pantoise ce qui se joue autour d´elle. Certains, pris de peur, fuient à leur habitude chez eux se cacher sous le drap de madame ou de maman ; pendant que d´autres plus curieux, attendent de voir, pourquoi ce ballet puéril, qui nonobstant ne fait plus peur à personne. Même son de Djembé à Port-Bouet, Marcory, Treichville. Ballets de voitures volées, badigeonnes du logo FRCI circulent dans tous les sens. N’ont pas manqué à l´appel, ces pick-up, surmontes de canon lourd, du temps des descentes vers la destruction de la capitale. Nous avons été surpris qu´ils ne se soient pas tires dessus comme à leur habitude, les uns contre les autres. Tant leur apparence comique, les différent les uns des autres et donne l’impression d’un affrontement entre troupes rivales appartenant à différents commandants.

Gbagbo à La Haye : les preuves d’un complot international s’accumulent...

Par Théophile Kouamouo

les éléments discréditant la démarche empressée de Louis Moreno-Ocampo, de toute façon sur le départ, foisonnent. Et jettent un peu plus le discrédit sur un homme au service des grandes puissances et non de la justice. Les grandes puissances, France en tête, et leur «correspondant local» en Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, ont-ils vraiment l’intention d’ôter à la Cour pénale internationale (CPI) le maigre crédit qui lui restait ? A voir la désinvolture avec laquelle la question du transfèrement du président Laurent Gbagbo à La Haye a été gérée, on a de nombreuses raisons de répondre par l’affirmative. Au lendemain de l’arrivée du fondateur du Front populaire ivoirien (FPI) à La Haye, revue des différents éléments qui attestent indubitablement du caractère profondément politique, donc extra-juridique, de l’opération.
 
L’ONUCI  a été totalement écartée de la procédure