Par Robert ANABOKO , Enseignant
John Dramani Mahama: président par intérim du Ghana |
Au
moment où le Ghana s’achemine vers l’élection de son président, l’occident, en
proie à une crise sévère, conséquente de ses choix souvent hasardeux, s’agite
dans l’activation de ses réseaux, en vue d’influencer pour le compte de ses
intérêts, cette phase cruciale de la vie des Ghanéens. Les intérêts des
occidentaux, qui pour rien au monde ne peuvent coïncider avec ceux des
nationaux Africains, déterminent toutes leurs actions à la veille des moments
importants dans la vie des nations.
L’offensive de
l’occident contre le Ghana se précise
Devant
la résistance qui commence à prendre forme, de par le monde, contre les
tricheries éhontées des occidentaux pour s’adjuger tout ce que le Terre peut
comporter de positif au plan matériel,
les maîtres du capitalisme ne manquent pas d’idées, y compris les plus
perfides !
La dernière sortie de la Banque Mondiale et du
FMI contre le chef d’Etat actuel du Ghana finit de convaincre ceux qui
restaient encore sceptiques que l’occident est dans une guerre totale contre le
reste du monde, et précisément en Afrique. La guerre, ce ne sont pas seulement
les tueries massives, comme il y en a eu en Côte d’Ivoire, en Lybie et en RDC…
La guerre, c’est tout ce qui nuit, de façon sévère à la nation! L’offensive en
règle, engagée par l’occident contre le Ghana, ce pays de l’Afrique de l’ouest,
qui a les atouts de sortir de la grisaille organisée par les maîtres du
capitalisme, principalement la France et les USA, sur « le Berceau de
l’Humanité », se précise de plus en plus.
La
Banque Mondiale et le FMI, ces
deux instruments de pression économique de l’impérialisme, le « stade ultime du
capitalisme » selon Lénine, s’en prennent en ce moment au chef d’Eta ghanéen,
selon leurs méthodes fourbes et sordides : ils l’accusent de détournement ! Il
faut s’attendre à ce que les Human Rights Watch, Amnesty International et
autres, toutes aux ordres de l’occident, entrent en jeu pour leur partition.
On
avait vu la France s’agiter au Ghana, du temps du président John A. Kufuor, pour s’assurer son
appui dans sa guerre contre la Côte d’Ivoire, à partir de l’année 2004.
L’ardeur offensive de « nos ancêtres les Gaulois » sembla refroidir quelque
peu, avec l’arrivée au pouvoir du président John Atta Mills. Cela a permis que
de nombreux Ivoiriens, pourchassés dans leur pays, après l’installation de
l’homme des Français et des Américains, de se réfugier dans ce pays voisin du
leur. Il y a quelques temps, le président ghanéen Atta Mills disparut dans des
circonstances qui paraissent suspectes à de nombreux observateurs…
Et
l’agitation extraordinaire d’Alassane D.
Ouattara, le pantin de l’occident en Côte d’Ivoire, aux lendemains du décès
du président ghanéen, n’a fait qu’aviver les soupçons : Ouattara cherche, dans
des montages des plus farfelus, à faire extrader les exilés ivoiriens, en
dehors de toute légalité, comme il le fit avec l’autre pantin au Togo pour
extrader, manu militari, un ex collaborateur du président Gbagbo, prisonnier de
l’occident à La Haye. La justice du Ghana reste légaliste, et dans leur mépris
de l’Afrique, les occidentaux semblent ne pas accepter que le président ghanéen
actuel ne torde pas le cou aux règles pour jouer leur jeu. Il ose vouloir
rester digne, ce qui est un crime que l’occident fait payer aux Africains de
leur vie, depuis Patrice Lumumba ! Dans le même temps, les élections à la
présidence ont lieu dans quelques semaines au Ghana, et Monsieur John M. Dramani, le président actuel,
qui termine le mandat du défunt Atta
Mills, pourrait être élu. Cela ne peut pas être du goût de l’occident, et
c’est là qu’il faudrait trouver l’explication de l’attaque de la Banque
Mondiale et du FMI contre cet homme. Que d’autres structures de la gouvernance
occidentale du monde soient dans la bataille contre le président du Ghana ou
sur le point de s’y lancer dans les heures qui viennent ne serait que logique…
Il faut barrer la route, maintenant, à ces ingérences assassines !
Empêcher
l’occident de faire élire un larbin à la tête du Ghana
Le
jeu favori de l’occident, dans ses activités hégémoniques à travers le monde,
c’est de placer à la tête des Etats des gens, souvent sans réelle compétence,
des médiocres, qu’il déploie tout, y compris les crimes, pour leur imposition
aux peuples. C’est une des manifestations basiques de l’impérialisme! Les exemples
ne se comptent plus, notamment en Afrique ! L’un des derniers exemples en date, c’est celui de
l’animateur visible de la dictature farouche qui a cours en Côte d’Ivoire. Ce
pays, avec l’obligé des occidentaux à sa tête, a pris l’eau de toute part.
C’est en ce moment un espace de désordre, d’insécurité et de non droit, où des
analphabètes font leur loi.
Evidemment,
l’occident met un homme de paille, généralement incapable, et lui impose de tout faire dériver vers
l’Europe, sans aucun égard pour les nationaux, dont la vie présente et future
n’a aucune importance pour l’impérialisme. Un eunuque qui est heureux de
ramasser les miettes qui tombent du panier d’exploitation des terres sur
lesquelles ses maîtres l’ont placé. Le cas de la Côte d’Ivoire est d’autant
plus sévère que l’homme que l’occident a imposé n’est pas seulement incompétent
: il n’a surtout aucun soupçon de nationalisme, ce qui est parfaitement
compréhensible pour peu qu’on connaisse son parcours. En plus, cet homme est
sous la houlette d’une franco-juive aux dents extrêmement longues, une sorte de
« veuve noire », qui l’épousa à dessein. Des personnes comme cet homme-là, il
en existe partout. Mais il y a également des gens qui, même compétents, ont un
si grand désir de se voir à la tête de l’Etat, qu’ils peuvent accepter des
compromissions qui font d’eux des pantins sous la patte du monstre
impérialiste.
Le
Ghana est un pays qui fait notre fierté à tous ! En tous cas, en Afrique de
l’ouest, depuis le temps de « l’Ossaguyefo
» Kwame Nkrumah. Il faut absolument empêcher que ce pays tombe dans les
griffes de l’occident. Sans connaître Monsieur John Mahama Dramani, on peut se
fier à lui, dès lors qu’il ne serait pas l’homme de l’occident. Il faut
désormais rompre avec cette attitude pusillanime qui veut que pour être élu en Afrique, il faut être
soutenu par l’occident. Chaque chose ayant une fin, le temps est venu, en cette fin de 2012, que
l’intrusion esclavagiste de l’occident prenne fin en Afrique. Dès à présent, Il
faut une bonne campagne d’explication dans tous les milieux au Ghana.
Arriver à
faire comprendre au peuple ghanéen, qui a une bonne maturité politique, que
tout protégé de l’occident ne peut être que son ennemi. Ensuite, organiser une
véritable vigilance vis-à-vis de toutes ces ONG, qui font le jeu des
occidentaux dans nos pays, à coup de sommes d’argent souvent piochées sur nos
économies, de façon détournée. Il faut se méfier de personnes originaires
d’Afrique, ou d’ailleurs, qui sont parfois des agents de l’impérialisme occidental.
Certaines organisations africaines même sont à surveiller de près. Au bout de
tout cela, il faut une surveillance à toute épreuve des élections, car les
occidentaux peuvent faire la promotion de la fraude aux élections, dès lors que
cela favorise leur marionnette. On a vu cela en Côte d’Ivoire !
Que
Dieu sauve notre continent !
Source: abidjandirect.net
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