Friday 1 March 2013

LES PETITS POINT DU PROCES LAURENT GBAGBO


Par abidjan_pas_net

La défense n’à jamais rien avancer sans citer de témoins très souvent utilisée aussi par le procureur dans sa présentation.

Vague témoignage de l’accusation


Tous les arguments de la défense ont  toujours été étayés de preuves vérifiables dans le temps et dans l'espace. Ce n'était pas le cas du procureur qui pour les même évènements, citait des témoins qui avait des témoignages vague de type : « On a entendu des tirs sur le grand marche d'Abobo (quartier d’Abidjan, Côte D’ivoire) entre 10h et 11h, quand d'autres ont entendu des tirs d'obus vers le marché derrière rail (quartier d’Abobo) vers midi, » ou encore  «  on nous a dit qu'il y avait des tirs au marché Siaka-Kone (quartier d’Abobo) à midi. »

Preuve balistique ? Non

Image de bombardement , Trace de bombardement ? Non

Photo, image, lettre, email  démontrant la présence d’ordres présidentiel demandant l’exécution de viol, crime ou autre ? Rien

Procédure judiciaire et l'arbre à palabre

Avec ce procès et à travers les réseaux sociaux on se rend comptes que beaucoup de de pro-rebelle confondent procédure judiciaire et l'arbre à palabre. Dans ce cas on  était dans une cour de justice  donc une dans une procédure judiciaire.


On avait  besoin de preuves qui ne souffrent d’aucune ambiguïté. Quand l’accusation déclarait sans sourciller que Le Président Laurent Gbagbo a affirmé publiquement qu’il voulait « nettoyer Abobo (quartier d’Abidjan, Côte D’ivoire) pour en faire un cimetière », la défense s’est indignée du fait que pour une déclaration publique, le procureur n’ait pu fournir aucune preuve émanant d’un organe presse comme la télé, les journaux, ou même la moindre lettre, email, texte,  absolument rien pour corroborer ses déclarations.

Apres deux ans de pouvoir et avec tous les moyens de l’état ne pas pouvoir fournir la moindre preuve matérielle d’un ordre  du président Laurent Gbagbo demandant à quoiqu’onques  et quoiqu’onques de tuer, violer ou autre ;  il faut accepter que l’on affabule pour justifier sa haine.

Pour la chair, La haine est gratuite donc pas besoin de fantasmer pour la justifier en l’égard d’autrui. Si tu ne l’aime pas, ne l’aime pas mais ne ment pas sur lui

L’hôtel du Golf

Quand on dit que le  Président Laurent Gbagbo avait fait installer un blocus devant le golf hôtel (QG de Dramane Ouattara- Abidjan) cela sous-entend que l’intention du Président Laurent Gbagbo était de ne laisser personne sortir et entrer de cette hôtel  et la  encore une fois la défense a prouvé que cela ne tenait pas comme argument car Soro Guillaume  et Dramane Ouattara en sortaient et y rentraient quand ils voulaient. De multiple réunion à l’extérieur de l’hôtel le prouve.
Ayant identifié le golf hôtel , avec des images et une vidéo, comme étant un camp militaire avec des soldats et de nombreuses armes lourdes et légères , la défense a demandé au procureur dans quel pays on aurait permis à des groupes rebelles de s’installer en plein cœur de la capitale d’un état souverain, dans un quartier résidentiel sans les empêcher de nuire ?

Les armes et les Généraux

Concernant le trafic d’armes imputable à Laurent Gbagbo, c’est le procureur qui a déclaré que Le Générale Kassaraté était impliqué dans un trafic d’arme pour le compte du Président Laurent Gbagbo ; ce qui a emmené la défense a arguer que non seulement le procureur n’apporte aucune preuves pour soutenir ses arguments mais que les rapports entre le générale Kassaraté et LG étaient douteux et que Kassaraté avait d’ailleurs été récompensé par Dramane Ouattara après sa prise du pouvoir, de ce fait qu’est-ce qui prouve que les armes de ce trafic ne sont pas allées aux rebelles ?

Le Général Brindou de la Police nationale ivoirienne a été cité par l’accusation comme étant un pion essentiel dans la politique exterminatrice du Président Laurent Gbagbo. Alors, pourquoi cet officier supérieur n’est-il pas au banc des accusés ? Non ! Il n’y est pas pour la simple raison que cet homme a très tôt changé de veste et fait allégeance à Dramane Ouattara, à quelques jours de la prise d’Abidjan. Il a été reconduit dans ses fonctions de patron de la Police. On pourrait croire que les auteurs a la différence des co-auteurs se transforme ne innocent  une fois revêtu de veste pro-Ouattara.

Les 7 femmes D’Abobo

Le fameux crime qui aurait choqué la communauté internationale en autorisant l’intervention militaire de l’ONUCI dans le conflit de façon officielle, a été traite par la défense de manière très claire et simple. La défense a argué que, considérant les circonstances et l’absence de preuves convaincantes fournies par le procureur, ces crimes ne pouvaient être imputes au Pr Laurent Gbagbo. La défense considère donc que cela n’a jamais existé. Considérant que des femmes puissent avoir été tuée a Abobo, ces meurtres ne pouvaient pas être attribues au Pr LG. La défense à préciser que LG avait été choqué à l’annonce de cette nouvelle et a dépêché une unité pour s’enquérir de la véracité de  l’affaire, si affaire il y avait.
La défense a relevé des questions qui restent entière et contredise les intentions de l’accusation:

Pourquoi le «Golf hôtel » a-t-il donné l’ordre dans la précipitation d’inhumer les corps?

Etaient-elles dans un état méconnaissable empêchant une autopsie sérieuse ?

Les « victimes » n’ont jamais été identifiées et les parents de ces victimes n’ont jamais porté plainte contre l’Armée ou même contre Ouattara. Que cachait cette attitude ?

Qui a  gagné les élections en Côte D’ivoire ?

Le procureur et son équipe (La Représentante des Victimes) ont étayé des faits et incidents loin d’être banal, qui pour eux émanait de l’exécution d’un « plan commun » du camp Gbagbo.

Mais en réalité et cela a été prouvé par la défense, ces incidents  étaient conséquences de la chienlit organisée par Dramane Ouattara et sa rébellion dans leur volonté de renversement de l’ordre constitutionnel du pays.

Ces faits et incidents rapportés comme une opération systématique d’élimination des partisans de Ouattara, ne se justifie pas dans le sens que pu Laurent Gbagbo avait  des leviers constitutionnelles lui permettant de justifier la non tenu d’élection. L’autre aspect faisant gravement défaut à l’argumentions de l’accusation était de prouver que leur client, M. Ouattara a bel et bien gagné les élections de 2010 en vertu des lois Ivoiriennes et non de la propagande des media occidentaux.

Le recomptage des voix

Pour comprendre le contexte de ce procès et de la crise ivoirienne l’on se devait d’expédier les tenants et aboutissants de l’affaire. C’est ce que la défense  a fait, permettant à tous de comprendre ce procès. Il n’y a pas de fumée sans feu,  Nier la cause pour se concentrer sur l’effet, c’est manipuler  l’histoire sinon le procès comme essayer de faire l’accusation avec des histoires qui ont ni origine, ni traces.

S’il y avait « plan commun » pourquoi proposer un recomptage des voix, l’application du « plan Commun » devrait suffire à obtenir le résultat escompté. La défense a ici encore montre les faiblesses de l’argumentation de l’accusation  
Les rebelles ont conservé leur arsenal de guerre et occupaient les zones CNO et certains quartier d’Abidjan pendant les élections présidentielles ce qui leur a permis d’organiser des  fraudes massives et les crimes nécessaires  pour se hisser au pouvoir. C’est vraiment celui qui a perdu les élections qui avait intérêts à  ce préparé au conflit militaires, le gagnant aurais juste demandé un recomptage.

Nick De Bessou (juriste) : « Avez-vous respecté votre constitution ? Si oui, levez la main ! Le débat sur la responsabilité ou non du président Laurent Gbagbo se résume à cela 

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