Par Isaac Bangoret
les africains sont, conformément au darwinisme social, des peuples moins aptes (des peuples faibles), parce que notre souci quotidien est de manger, de boire, de faire la belle vie. Les occidentaux l’ont si bien compris qu’il nous ont affamé depuis 2002 pour nous cueillir une fois mûrs, en nous incitant à nous rebeller en Côte d’Ivoire, en l’accusant d’être à la source de nos maux.ils savent que le seul idéal que nous nourrissons est celui de l’estomac plein.
Tous les projets en faveur de l’Afrique parlent, justement, de la lutte contre la faim, et non des sciences de progrès, de développement technologique. Notre comportement fragilise nos Institutions, leaders politiques, parce qu’ils craignent toujours que nous trahissions la lutte pour notre dignité en vendant nos consciences au premier venu qui nous propose un poste de ministre, de directeur général.
De nombreuses personnes ont trahi Gbagbo pour ne pas perdre leur train de vie.
Ils ne défendent aucun idéal, aucune cause. Ils pratiquent la politique du ventre. Nos leaders politiques, souvent, sont amenés à fermer les yeux de peur de perdre leur électorat. Il est temps que nous ayons un esprit nouveau pour construire une Côte d’Ivoire nouvelle, des Institutions fortes. Quelle est la cause que nous défendons, conforme à notre foi de croyant ? Si le Christ et les Prophètes nous invitent à la liberté, en affirmant que l’homme ne vit pas que de pain, mais de toute parole qui vient de la bouche de Dieu, pourquoi ne pas emprunter le chemin, qui fait de nous des hommes libres, forts, spirituels , en demandant au monde occidental de nous laisser libres de choisir les voies pacifiques, en vue de la résolution de nos conflits, le recomptage des voix par exemple ?
Les occidentaux sont des peuples forts parce qu’ils ont au moins un idéal, ils sont tous unis, et solidaires quand il s’agit de défendre les intérêts de leur pays respectifs où il n’existe plus de parti de gauche ou de droite. Tous les leaders politiques africains qui combattent la Côte d’ivoire obéissent, au contraire, à des intérêts personnels, et non à ceux de l’Afrique. L’un d’eux marié à une Ivoirienne pourra voir son fils, grâce à la candidature d’Alassane Ouattara, devenir, un jour président de la Côte d’Ivoire, et réaliser ainsi le vieux rêve de la métropole : la haute et la basse Côte d’Ivoire. Les régimes monarchiques en Afrique ne gênent pas, en effet, les occidentaux, ils sont cependant farouchement opposés à tout désir d’autonomie des peuples africains.
Un autre président a des citoyens de son pays alliés à la puissante famille d’Houphouët, ces derniers nourrissent le même rêve pour rebâtir l’AOF. Les autres pays ont besoin de la Côte d’Ivoire au sein de l’UEMOA de peur que leur monnaie(le CFA) ne soit fragilisée. Une autre nation africaine veut être le gendarme de l’Afrique de l’Ouest. D’où l’usage légitime de la force, en vue de déloger Gbagbo, pour protéger leurs intérêts respectifs (leur estomac plein) ; c’est ce qui guide les africains. Les Ivoiriens se doivent de s’élever au-dessus de cet instinct qui fait de nous des sous hommes, une race inférieure. Bâtissons nos pays, non sur la violence (sauf en cas de légitime défense), non sur la corruption, non sur le gain, mais sur des principes sains moraux, et spirituels, en soutenant cet idéal défendu corps, et âme par Gbagbo.
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