La Francafrique
De
toutes les mesures avancées par François
Hollande, « la fin de la françafrique » est assurément la plus attendue par les
africains. D’Alger au Cap en passant par Ouagadougou, la « nouvelle politique africaine de la France » irradie toutes les capitales
et ne laisse personne indifférent.
Annoncée pourtant comme une simple « ni ingérence, ni indifférence »,
elle est à l’origine de toutes sortes de conjectures et de fantasmes qui alimentent et formatent les opinions publiques en
plusieurs tranches.
La Première
tranche
Première
tranche: celle qui regroupe ceux qui, à
la limite de la gueule de bois politique, soutiennent qu’ « un changement de président en France
ne peut rien apporter de bon à l’Afrique ». Ils considèrent en outre qu’ « en
politique on ne résout pas les
problèmes, on les déplace ».Bourrés de certitudes, ces savants de la politique
préfèrent s’enfermer dans une dialectique de l’état stationnaire du monde conçu comme un système clos, sans
aucun rapport dynamique entre ses différentes parties. Ceux-là confondent
idéologie et politique et, prennent les africains pour des sots.