Wednesday, 26 January 2011

Ivory Coast: Freemasons Key to Imperialist Control (English)

by Gary K. Bush

The "International Community" has imposed sanctions on the lawfully elected President of Ivory Coast, Laurent Gbagbo. This article shows that despite pretensions to "human rights, " Freemasonry is a key element in Western imperialism, and the New World Order. 

French Freemasons and their African lodge leaders play a key role in the current impasse in the Ivory Coast. Virtually all the African leaders ranged against Laurent Gbagbo and supporting the elite cadre of French business and political leaders are Freemasons affiliated to the same lodges as the elite French business and political group. It is impossible to understand how Françafrique works without reference to the Masons.

French Masons represent the elite of French business and politics, Most of them were educated together at the same two elite schools and most pursue a career in the French government or French business. These schools are École Nationale d'Administration, the École Polytechnique and École Polytechnique. Freemason lodges maintain a formidable, covert influence within the French judicial and police structures. All three Freemason lodges in France were caught influence peddling and false invoicing on state contracts. Freemasons in the judiciary hamper any investigations and muzzle the press.


De nombreuses personnes ont trahi Gbagbo

Par Isaac Bangoret

les africains sont, conformément au darwinisme social, des peuples moins aptes (des peuples faibles), parce que notre souci quotidien est de manger, de boire, de faire la belle vie. Les occidentaux l’ont si bien compris qu’il nous ont affamé depuis 2002 pour nous cueillir une fois mûrs, en nous incitant à nous rebeller en Côte d’Ivoire, en l’accusant d’être à la source de nos maux.ils savent que le seul idéal que nous nourrissons est celui de l’estomac plein.

Tous les projets en faveur de l’Afrique parlent, justement, de la lutte contre la faim, et non des sciences de progrès, de développement technologique. Notre comportement fragilise nos Institutions, leaders politiques, parce qu’ils craignent toujours que nous trahissions la lutte pour notre dignité en vendant nos consciences au premier venu qui nous propose un poste de ministre, de directeur général. 

De nombreuses personnes ont trahi Gbagbo pour ne pas perdre leur train de vie.


La face cachée d’un complot contre la Côte d’Ivoire - Un troisième programmé comme futur chef d’Etat

par Ange-Marie Ibo Djêgba  (

Ce n’est pas une fable ; votre quotidien a été l’un des tout premiers à annoncer dans une série d’articles depuis septembre, un coup d’Etat planifié contre la Côte d’Ivoire. Certains ont pris ces informations pour crédibles, d’autres en revanche, par un raccourci navrant, ont qualifié nos informations d’affabulatoire : fort heureusement, presque à 80%, la suite des événements nous ont donné raison, hélas !


Aujourd’hui, nous pouvons dire que nous Ivoiriens n’avons pas su faire une bonne lecture des faits et anticiper comme cela se devait. Bien au contraire, nous avons été pris au piège comme mystiquement aveuglés par Soro et Ouattara, d’un côté et par la France, de l’autre. Les uns et les autres ont su vraiment cacher leur jeu.

En effet, ce coup d’Etat ourdi sous Chirac contre le Président n’a jamais cessé de fonctionner jusqu’à aujourd’hui. Comme le disait le poète dramaturge Racine dans sa pièce Phèdre, notre mal vient de plus loin. Et pourtant, tout était visible, clair comme de l’eau de roche :


The roots of the Ivorian crisis (English)


By Nkrumah M. Mulmi Esq.
Nairobi, Kenya

Please allow me space to analyze the Ivorian election debacle, offer solutions and to contribute to the international dialogue that has ensued. 

This crisis has become a mirror for the entire African Continent and West Africa in particular to see itself on the international stage. It also presents to the region opportunities for an internal debate about the serious neglected issues in our development process such as the ownership and quality of African political leadership, the effectiveness of our model of governance, the façade of national institutions, cultural identity, and the ever lingering remote control nature of political decision-making as demonstrated by the pre and post November 28 Ivorian elections. 


We should not only be ashamed of what is taking place but be glad for the opportunity that these issues are now front and center on the African agenda. 


Les doutes de la CEDEAO ?

par Jean Claude Kongo

Philippe Henry Dacoury-Tabley parti, débarqué de la manière qu’on sait de la BCEAO, le vice-gouverneur choisi pour assurer son intérim n’aura pas lésiné avant d’annoncer sa détermination.

Et la première décision de taille qu’il prit, quelques heures seulement après sa nomination, est celle de la fermeture des agences de la BCEAO présentes sur le territoire ivoirien. On comprend la visée de la mesure : l’asphyxie financière de Laurent Gbagbo est plus que jamais à l’ordre du jour. Mais l’individu lambda se pose légitimement des questions quant à la mise en œuvre et à la praticité de ladite mesure. Comment peut-elle, concrètement, se traduire sur le terrain ? Cela signifie-t-il que les agences nationales ivoiriennes de la BCEAO devront purement et simplement baisser les grilles ?


Friday, 21 January 2011

Cote d’ivoire: « Libéralisme mondialisé » contre « panafricanisme souverain et socialisant »

Par Pierre Sané 

Si la Côte d’Ivoire est aujourd’hui dans une impasse qui risque de déboucher sur une conflagration armée aux conséquences terribles pour le pays et pour la sous-région, le chemin a été bien balisé pour arriver à une telle situation.  Pierre Sané relève trois erreurs dans le processus électoral, dont on ne devrait pas s’étonner qu’elles aient conduit aux blocages actuels. Se refusant de jeter en pâtures le régime de Gbagbo, il souligne que la solution ne peut être qu’ivoirienne et appelle les Africains à avoir une lecteur de ce conflit qui, au-delà des clivages nationaux ethniques et religieux apparents, oppose surtout deux projets de société qui, pour faire simple, voient s’affronter des dirigeants tenants d’un libéralisme mondialisé à d’autres qui adhèrent à un panafricanisme souverain et socialisant ».


Wednesday, 19 January 2011

Cote d’Ivoire: L’absence de vision politique responsable du chaos

Par Gisèle Dutheuil, analyste d’Audace Institut Afrique

Le 2 mai 2010, à la clôture de la fête de la liberté organisée par le Front Populaire Ivoirien (FPI), le Président Gbagbo a prononcé un discours dont un passage ne manquait pas d’interpeller. En effet, il affirmait que la vision en politique ne servait à rien car la politique, selon lui « c’est mettre le pied droit devant le pied gauche, puis le pied gauche devant le pied droit et ainsi de suite. » Les militants du FPI répétaient alors en cœur « le pied droit devant le pied gauche puis le pied gauche devant le pied droit ». Cette bonne humeur dissimulait pourtant une faille importante dans les choix de leur leader. Le fait de naviguer à vue a contribué à conduire le pays dans la violence et l’enlisement consécutifs à un processus électoral bâclé alors même que le thème de la 20ème fête de la liberté était : «Gagner les élections pour une Côte d’Ivoire libre indépendante et souveraine. »

Monday, 17 January 2011

L’OPTION DE LA GUERRE CONTRE LE REGIME GBAGBO AURA-T-ELLE ETE FINALEMENT CONTRE-PERFORMANTE ?

Quand on examine rétrospectivement les choses, on a des raisons de se demander si la  «communauté internationale », emmenée par Sarkozy et Obama, a eu raison d’appuyer à mort sur le champignon de la guerre contre la Côte d’Ivoire pour débarquer Laurent Gbagbo.
En effet, plus d’un mois après cette saillie, on en est toujours au point de départ : Laurent Gbagbo, « pas moyen bouger » ! Pire, son autre Dieu, c’est-à-dire le temps, a fini par émousser un peu les ardeurs des va-t-en-guerre en laissant émerger certaines données qui confortent la position du président élu Gbagbo.

Ce dernier vaque à ses obligations de chef de l’Etat sans tambours ni trompettes. On vient d’annoncer un budget de près de 3.000 milliards de FCFA (2.907 milliards de FCFA précisément), donc  plus élevé que l’an passé et d’affirmer que les salaires seront payés rubis sur l’ongle tout comme une partie de la dette intérieure du pays. Qui dit mieux ?


Saturday, 15 January 2011

services secrets Suisses: Informations confidentielles sur la situation actuelle en Cote d’Ivoire


Une note des services secrets Suisses révèle des divergences entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro. Mais elle évoque également les soutiens dont bénéficie leprésident Gbagbo tant enAfrique que dans le monde.

Alassane Ouattara s’est-il convaincu de l’impossibilité, en tout cas dans l’immédiat, d’une action militaire pour chasser le président Laurent Gbagbo du pouvoir ? En tout cas, rien n’est sûr mais, selon une note confidentielle de Coverseas Worldwide, une société suisse de collecte des informations confidentielles et d’assistance aux personnes, en date du 3 janvier dernier, le mentor du RDR et de la rébellion serait en désaccord avec Guillaume Soro, son lieutenant, sur la nécessité d’utiliser la force pour arracher le pouvoir à Laurent Gbagbo.


Thursday, 6 January 2011

Le politologue Michel Galy dénonce le manque de pluralisme des médias sur la question de la Côte d'Ivoire.

Les médias sont-ils plus libres à Abidjan qu'à Paris ? La question est évidemment provocatrice, mais il faut bien reconnaître que le paysage médiatique français ne se montre guère ouvert au débat sur la question la Côte d'Ivoire. Les choses commencent à bouger doucement en France, Kernews n'est pas étrangère à cela, mais, alors que les débats s'enflamment à Abidjan, entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre, à Paris, le discours reste assez monolithique. C'est tout l'objet du débat entre Yannick Urrien et le politologue Michel Galy, chercheur au Centre sur les conflits et animateurs de la revue «Culture et conflits». Michel Galy était l'invité de Yannick Urrien jeudi 6 janvier dans le magazine de 8h10 pour aborder cette question sensible de la désinformation sur la question ivoirienne. Écoutez, vous comprendrez beaucoup de choses…

(Durée: 16 minutes). Pour écouter l'entretien cliquez sur le bouton lecture: 


Wednesday, 5 January 2011

Laurent Gbagbo ou la naïveté en politique



Par Dr Serge-Nicolas NZI (revisité par Abidjan_pas_net)

I – Introduction

Observateur attentif de la crise ivoirienne, nous sommes de ceux qui ne sont pas allés à la soupe frontiste du gbagboïsme, ni à celle du Bédiéïsme liquéfié et encore très moins à celle de l’Allassanïsme triomphant, dont les amitiés extérieures sabrent déjà le champagne de la victoire.

Pour n’avoir appelé à voter pour aucun des protagonistes de la crise ivoirienne, nous sommes moralement à l’aise pour exprimer nos doutes, notre méfiance et bien sûr notre avis sur chaque acteur politique dont les actes concernent la survie et l’existence de la Côte d’Ivoire ainsi que celle du peuple ivoirien.


Tuesday, 4 January 2011

Raison d'Etat : Invité Jean-Jacques Becchio, Responsable de parti politique. - RTI TV2 - La Chaîne en Mouvement

Raison d'Etat : Invité Jean-Jacques Becchio, Responsable de parti politique. - RTI TV2 - La Chaîne en Mouvement

Mon sentiment sur le conflit ivoirien

Par Victory Toussaint, collaborateur à San Finna, hebdomadaire du Burkina Faso



Depuis ce matin 03/01/20111, passe en boucle dans les médias internationaux, une proposition des plus hérissantes au sujet de la sortie de crise en RCI. A la faveur de la venue de trois chefs d’Etat de la CEDEAO et du premier Ministre kenyan Raila Odinga en RCI, l’offre suivante a été faite au président Gbagbo : accepter de céder le pouvoir à Ouattara en contrepartie d’une impunité et de compensations financières dont il pourrait jouir dans un paradis américain ou autre. Mon sang n’a fait qu’un tour et je me dis que, décidément, la crise ivoirienne est un multi-révélateur. Elle montre que la Justice est tombée en quenouille, qu’elle s’est abâtardie, récupérée par les forts du moment qui en font une administration au gré de leurs intérêts, à la tête du client.

A quel titre, au nom de quel Droit, de quelle Justice, peut-on octroyer l’impunité à quelqu’un qu’on estime coupable de crimes par destination imprescriptibles en raison de leur inhumanité ? Des crimes dont on a confié la compétence à des juridictions internationales ?


Côte-d’Ivoire : Dernier sursaut avant l’embrasement ?

Par Kozanga koyeba ezali liwa lya ndambu (L’OEIL DU PATRIOTE RDC )

Comprendre la crise ivoirienne en 4 points.

Un coup d’État manqué le 19 septembre 2002 s’est transformé en rébellion armée. Et la Côte d’Ivoire connaît une crise politique et militaire depuis ce temps. Les élections présidentielles organisées cette année étaient sensées mettre fin à cette crise, marquée notamment par une partition de fait du pays. Ces élections se sont déroulées le 31 octobre 2010 (1etour) et le 28 novembre 2010 (2è tour) alors que, malgré la signature de nombreux accords, les rebelles encore en armes occupent une partie du territoire (le Nord, le Centre et l’Ouest).Laurent Gbagbo le président sortant parait à la fois aujourd’hui, particulièrement isolé et … particulièrement déterminé, à faire valoir les textes de loi de la Côte d’Ivoire. Mais plusieurs pays et non des moindres disent qu’il doit céder le pouvoir à Monsieur Ouattara seul légitime à leurs yeux, d’après leur lecture de la situation. Et chose étrange, malgré un verrouillage exceptionnel des médias internationaux, les plus grosses manifestations des ivoiriens que chacun a pu voir dans la diaspora ou à l’intérieur du pays ont été des rassemblements d’ivoiriens soutenant …Laurent Gbagbo ! On a également appris aujourd’hui qu’à Abidjan l’appel à la « grève générale » lancé par Alassane Ouattara pour ce lundi 27 décembre n’a pas été suivi. Paradoxal, non ? 

Devant ce flou artistique entretenu, L’œil du Patriote a préféré transcender les passions et les élans émotionnels et partisans pour tenter d’extirper les secrets de l’énigme de la crise ivoirienne autour de quatre axes fondamentaux. 


Crise ivoirienne : l’Afrique s’humilie


PAR CHARLES ONANA JOURNALISTE ET ECRIVAIN
(*) Cf. le dernier livre de Charles Onana : Al-Bashir Darfour, la contre-enquête, Paris, Editions 



Je ne suis pas Ivoirien et je n’ai aucun intérêt en Côte d’Ivoire. Je n’ai donc pas voté pour Laurent Gbagbo ni pour son adversaire Alassane Ouattara. Cependant, comme observateur panafricain et analyste, je constate, depuis quelques semaines, que ce qui se passe dans ce pays est dangereux et présage d’un avenir incertain. L’imprudence et l’aveuglement des dirigeants africains face aux intérêts inavouables des puissances étrangères risque d’entraîner la Côte d’Ivoire mais aussi l’ensemble de la sous-région ouest-africaine dans la perdition.


Ce qui est aujourd’hui en cause, ce n’est ni le résultat des élections ni le respect de la légalité. Tout le monde s’appuie ou feint de s’appuyer sur ces deux éléments, apparemment objectifs, pour réclamer un changement de régime en Côte d’Ivoire. Ceci était prévisible ! Tous les clignotants signalaient depuis au moins cinq ans que ce pays s’acheminait vers une situation politique explosive. J’ai beaucoup de mal à croire que le président Laurent Gbagbo est le grand Satan tant décrié dans les médias et les capitales occidentales et que son adversaire est le grand messie tant attendu pour sauver l’ancienne colonie française désormais en proie à la violence.