Thursday, 7 April 2011

Cote D’ivoire: Bilan d’une semaine a abidjan


Par Théophile Kouamouo

suite à l’appel lancé sur la Radiodiffusion et télévision ivoirienne (RTI) par le Commandant du Groupement tactique du district d’Abidjan, appelant tous les éléments de Forces de défense et de sécurité (FDS) à rejoindre leur différente unité, samedi dernier, militaires, gendarmes, policiers, douaniers et agents des eaux et forêts, qui avaient décroché de leur poste, se sont massivement mobilisés. Plus de 700 policiers, à titre d’illustration, se sont rendus spontanément aux lieux de rassemblement qui leur ont été indiqués. "Cher ami, c'était une affluence semblable à la mobilisation d'un public qui ne veut pas rater une finale de coupe du monde Côte d'Ivoire - France. J'ai la chair de poule parce que c'était émouvant, j'ai eu à l'esprit une belle mort", a confié un Colonel lorsqu’il a été question d’avoir une idée du bilan de la journée sur le théâtre des opérations. 

Son assurance annonce t-il un contrôle de la situation par les FDS à la tête desquelles il y a eu des défections ? Les choses semblent certainement allées au mieux pour les soldats républicains. Dans le quartier de Yopougon, les Forces de défense et de sécurité et des jeunes patriotes ont constitué un cordon de sécurité au niveau du sous-quartier Gesco. Cette mobilisation a pu barrer la route aux renforts de rebelles convoyés sur la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Malgré la présence d’hélicoptères de l'Onuci et de l’armée française de l’opération Licorne dont la présence et le vol à basse altitude en ces lieux ne se justifiaient pas. Dans l’après-midi de ce même samedi, la Licorne qui a tenté de livrer des munitions à un MI-24 de l'Onuci n’a pas pu atteindre cet objectif. L’armée de l’air de Côte d’Ivoire s’y est interposée dès que l’hélicoptère français s’est posé sur le tarmac de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny.


Ces pillages systématiques que l’Onuci avoue ne pas pouvoir contenir

Les quartiers d’Abidjan contrôlés par les insurgés acquis à la cause d’Alassane Ouattara présentent aujourd’hui un visage de désolation. Le constat de tous les habitants joints par téléphone dans différents quartiers et celui d’éléments de l’armée ivoirienne corroborent. A Cocody (Angré), plusieurs habitants de sous-quartiers Djibi, Rosiers… ont été victimes de vols de voitures et de pillages systématiques de leur domicile. D’autres forfaits des plus déshumanisants sont à mettre sur leur compte. «Lorsque des coups de feu, souvent à l’arme lourde, ont commencé à tonner dans notre zone jeudi dernier, ma famille et moi avons choisi de nous enfermé dans la maison le temps que la situation redevienne normale.

Le samedi, dans la matinée, nous avons reçu une visite de cinq hommes armés qui ont réussi à forcer notre portail. Ils ont ensuite fait irruption au salon et ont pu emporter tout ce qui était à leur porté, après m’avoir intimé l’ordre de leur remettre la clé des deux véhicules stationnés dans la cour», témoigne cet habitant du sous quartier Angré les Arcades. G.P précise par ailleurs que sa maison de retraite construite dans son village à 4 km de Daloa a été également pillée et incendié par les rebelles qui ont pris pieds dans cette zone.

Sur le boulevard Giscard d'Estaing, les rebelles acquis à la cause d’Alassane Ouattara ont pillé le siège de la société de téléphonie cellulaire KOZ, les agences MOOV et de Côte d'Ivoire TELECOM.

A Marcory, Koumassi…, des quartiers situés au nord de la capitale économique, où des jeunes ont été également armés par les promoteurs du chaos, le décor ne diffère pas de celui des sous-quartiers de Cocody (Angré, Djibi…). Le siège de GENERAL METAL a été saccagé de même que celui d’ORCA TENDANCE. Trois commissariats de police, dont deux à Marcory, les 9ème et 26ème arrondissements, de même que le 6ème arrondissement à Koumassi, pour ne citer que ces cas officiellement connus, ont été saccagés et incendiés, après que tous leurs contenus aient été emportés.

Dans toutes les villes officiellement conquises par les hommes armés d’Alassane Ouattara, où les prisonniers de tout acabit (30 000) ont été délibérément remis en liberté par eux, c’est une véritable psychose. Appuyés par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara, ils pillent. Et assassinent (nous y reviendrons plus en détail) sans retenue.
 Rwanda, elle est coresponsable des massacres.

1 comment:

  1. comment peut on dire autant de connerie
    pour n'en citer qu'une l'aéroport est contrôlé par la force licorne alors comment l'armée de l'air ivoirienne a telle pus intervenir ?

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