Thursday, 29 December 2011
Tuesday, 20 December 2011
Il faut sauver le soldat Koulibaly… même malgré lui
par Grégory Protche
Je viens de lire un article de Mamadou Koulibaly, Législatives sous hyper-présidence: Quelques leçons, paru le 16 décembre dans l’Inter. Long. Trop. Pour masquer le vide : le trop plein ? Comme les chanteurs font 22 titres sur un cd quand ils n’en ont pas trouvé un d’assez fort pour faire un single… le bon. Beaucoup de lignes, de chiffres, mais pas une idée. Pas une idée importante. Essentielle. Et cruciale aujourd’hui. Ce qui est rare venant de lui. Et triste. Du commentaire. De la rhétorique. Du vide. Du bout du stylo. Comme s’il n’avait pas participé, comme s’il ne s’était pas présenté, comme s’il n’avait pas accepté les inacceptables conditions d’élections au mieux inutiles et au pire dommageables.
MK pose trois questions en ouverture de son article.
Je viens de lire un article de Mamadou Koulibaly, Législatives sous hyper-présidence: Quelques leçons, paru le 16 décembre dans l’Inter. Long. Trop. Pour masquer le vide : le trop plein ? Comme les chanteurs font 22 titres sur un cd quand ils n’en ont pas trouvé un d’assez fort pour faire un single… le bon. Beaucoup de lignes, de chiffres, mais pas une idée. Pas une idée importante. Essentielle. Et cruciale aujourd’hui. Ce qui est rare venant de lui. Et triste. Du commentaire. De la rhétorique. Du vide. Du bout du stylo. Comme s’il n’avait pas participé, comme s’il ne s’était pas présenté, comme s’il n’avait pas accepté les inacceptables conditions d’élections au mieux inutiles et au pire dommageables.
MK pose trois questions en ouverture de son article.
Thursday, 15 December 2011
Tribune: Pourquoi l'Afrique ne devait pas livrer Gbagbo à la CPI
Par Mamadou Oumar Ndiaye
Directeur de la rédaction de l'hebdomadaire sénégalais Le Témoin
Pour Mamadou Oumar Ndiaye,directeur de la rédaction de l'hebdomadaire sénégalais Le Témoin, nombre de dirigeants africains sont toujours les pions de l'Occident.
L’Afrique est décidément un continent maudit. Et dont les dirigeants actuels appartiennent à la pire espèce qui puisse exister sur terre! Voilà donc le seul continent au monde dont d’anciens chefs d’Etat sont détenus actuellement à La Haye, aux Pays-Bas, en vertu d’un mandat d’arrêt délivré par laCour Pénale Internationale (CPI) devenue, par la force des choses, une Cour Pénale Africaine.
Tuesday, 13 December 2011
Législatives Ivoiriennes : la gifle populaire magistrale pour l’occident et ses sbires
PAR SAN FINNA
Les élections législatives du 11 décembre 2011 en Côte d’Ivoire auraient dû, pour tous les Ivoiriens, se dérouler dans l’allégresse d’un pays ayant retrouvé l’apaisement des cœurs ; un pays qui, ayant extrait et conduit l’élément perturbateur Laurent Gbagbo à la Haye pour jugement international, aurait dû baigner dans le parfum d’une réconciliation retrouvée ; un pays qui, le droit y ayant été restauré avec tant de panache, aurait dû, aux yeux du monde, traduire ce retour de l’espoir par des taux exceptionnels de participation à ces premières consultations de l’ère Ouattara. Mais de tout cela, il n’en est absolument rien. Tout au long de la journée, les électeurs se sont fait désirer devant les urnes. Les rangs squelettiques constatés devant les bureaux de vote ont fait la preuve de la disette participative qui a caractérisé le scrutin.
Monday, 12 December 2011
Législatives ivoiriennes: Le FPI/Gbagbo démontre qu’il est incontournable.
Ouattara et sa majorité |
L’abstention, pour ce scrutin législatif post crise, sera sans nul doute record et ce ne sont pas les valeureux agents de la CEI ou les représentants des candidats rencontrés généralement en pleine oisiveté, pour les plus téméraires qui tentaient de rester par ailleurs éveillés, et les retours d’information qui parviennent de l’intérieur, qui attesteront d’une tendance contraire.
Friday, 9 December 2011
Afrique: Des démocraties sans démocrates
Par Jérôme Carlos
negre |
L’Afrique a mal à ses élections. Parce que, sans nul doute, elle a mal à sa démocratie. Des élections vécues comme une mobilisation armée. Comme en République démocratique du Congo, avant la conflagration générale tant redoutée. Des élections qui s’étaient achevées non dans la paix des urnes, mais dans le sang et dans d’inqualifiables atrocités, comme en Côte d’Ivoire. Des élections qui ont fragmenté le peuple de la Guinée Conakry.
Comme si celui-ci n’avait pas déjà assez souffert d’être réduit au silence depuis plusieurs décennies, sous la chape de plomb de régimes despotiques et autocratiques. C’est à croire que les expériences démocratiques en cours, ici et là en Afrique, seraient des succès, seulement si on les soulageait de leur charge risquée d’élections. Ce qui ferait de l’Afrique la patrie des démocraties sans élections. Ce qui ferait des Africains une race de démocrates qui accèdent au pouvoir et exercent le pouvoir sans l’aval de leur peuple. Une démocratie sans élections. Des démocrates sans l’onction du peuple. Qui accepterait de cautionner une telle absurdité ?
Thursday, 8 December 2011
Ouattara: la Justice du douteux
Par Hassane Magued - Titre: abidjan_pas_net
Nationalité douteuse. Ascendance douteuse. Incertitude sur la mère. C’était en 2000 lorsqu’il est entré en contact avec la Cour Suprême de Côte d’Ivoire.
Avant cette date, un mandat d’arrêt international était en cours d’être émis contre lui par Konan Bédié qui, le connaissant pour avoir été son tuteur aux Etats-Unis, avait dénoncé ce faussaire à la Justice ivoirienne lorsque contre toute attente, Ouattara se fit délivrer un Certificat de Nationalité ivoirienne par Zoro Bi Ballo, un juge de la section de Tribunal de Dimbokro alors que ce dernier n’avait aucun ascendant Ivoirien et qu’il n’avait non plus été naturalisé. Doute, des doutes, tout est douteux chez cet homme quand il s’agit de faire la lumière sur des faits ou actes devant la Justice.
Nationalité douteuse. Ascendance douteuse. Incertitude sur la mère. C’était en 2000 lorsqu’il est entré en contact avec la Cour Suprême de Côte d’Ivoire.
Avant cette date, un mandat d’arrêt international était en cours d’être émis contre lui par Konan Bédié qui, le connaissant pour avoir été son tuteur aux Etats-Unis, avait dénoncé ce faussaire à la Justice ivoirienne lorsque contre toute attente, Ouattara se fit délivrer un Certificat de Nationalité ivoirienne par Zoro Bi Ballo, un juge de la section de Tribunal de Dimbokro alors que ce dernier n’avait aucun ascendant Ivoirien et qu’il n’avait non plus été naturalisé. Doute, des doutes, tout est douteux chez cet homme quand il s’agit de faire la lumière sur des faits ou actes devant la Justice.
Wednesday, 7 December 2011
prestation de Laurent Gbagbo : Les pro-Ouattara perdent leur sérénité
On s’attendait plus ou moins à une réaction du camp Ouattara à la première comparution du Président Laurent Gbagbo. Mais, on ne s’attendait pas du tout à une telle frilosité faite de haine venimeuse, et d’intox. « On a l’impression qu’ils ont voulu rapidement ramener leurs lecteurs éblouies par la sortie de Gbagbo, à leur réalité faite de haine pour tout ce qui n’est pas de leur camp », analyse un « titrologue » rencontré devant un kiosque à journaux. Jugez-en ! « Première comparution de Gbagbo devant la Cpi « Tout est faux ! » « Voici ses mensonges », a titré Le Patriote, le journal du Rdr, le parti de M. Ouattara. « Première comparution devant la Cpi : « Gbagbo, première spirale de mensonges », titre le Nouveau Réveil, journal du Pdci, parti vassal du Rdr, donc de M. Ouattara.
Friday, 2 December 2011
La traduction de l’ancien président ivoirien devant la CPI est le symbole de l’injustice internationale
Par Loïc M.
Depuis le 30 novembre, l’ex-président de la Côte d’Ivoîre, M Laurent Ggagbo, a été transféré à la CPI, la Cours Pénale Internationale. Il va être jugé soi-disant pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et probablement autres crimes dont il est inutile de chercher ici les intitulés exacts.
Outre le fait que cette décision est un camouflet pour nos pauvres frères de la Côte d’Ivoire qui espéraient (le mot espérance est effectivement le mot qui convient, tant faire confiance à M Ouattara et à sa capacité à réunir la Côte d’Ivoire était plus un acte de foi qu’un acte de raison) la réconciliation, elle démontre encore une fois que la plupart des instances internationales sont de véritables mascarades.
La haine de Ouattara transforme Gbagbo en Mandela
Par Gerry Taama - Titre & Revisite par: Abidjan_pas_net
Monsieur le président,
Dès le mois de décembre, alors que le président Gbagbo s’était fait investir président de la république Ivoirienne, et vous avait confiné au Golf-hôtel, j’avais le plus sérieusement au monde demandé à m’engager auprès des forces qui vous défendaient. Tel un volontaire des Brigades internationales, je voulais servir – et peut-être mourir – pour la démocratie. Les personnes contactées m’avaient fait savoir que la seule possibilité pour le faire serait de rejoindre la rébellion au nord de la Côte d’Ivoire, ou retourner dans notre armée nationale, et espérer qu’on me renvoie à Abidjan. Je n’ai jamais eu l’âme d’un rebelle, et la liberté dont je jouissais depuis que j’avais quitté l’armée m’était trop précieuse pour la jouer sur un tel engagement. Je vous ai donc défendu avec une autre arme : ma plume. J’ai multiplié les articles, lettres ouvertes et interventions dans les médias pour dire mon amour pour votre pays, et ma conviction de votre victoire. Ceci m’a certes valu la perte de certaines amitiés d’armes, mais j’étais persuadé qu’il fallait que vous accédiez au pouvoir pour dire à tous ces présidents africains prédateurs de pouvoir dans leur pays, au détriment du suffrage de leur peuple que désormais, une page s’ouvrait sur notre continent.
Thursday, 1 December 2011
Gbagbo au CPI: Côte d’Ivoire, le paradis des assassins-les vrais bourreaux pavoisent en liberté.
Par Joel Waramba
Abidjan est en ce soir de Mardi 29 Novembre 2011, en état d´alerte maximum. Les FRCI de Ouattara, campent a des points stratégiques de la ville, canons au point. Comme des sombreros mexicains des films western, ils sont prêts à tirer sur tout ce qui bouge. Habilles dans leurs tenues pittoresques de Dozos, avec des amulettes pendant de partout, ils guettent toutes les voies et les quartiers les plus chauds. Yopougon, bat le record des rappels. Ils ont repris leur air de soldats importants. Comme pour dire, l´heure est grave. Certains portent des RPG, lance-roquette, pendant que d´autres arborent fièrement des kalachnikovs, scotches de gris-gris et autres minutions. La population regarde pantoise ce qui se joue autour d´elle. Certains, pris de peur, fuient à leur habitude chez eux se cacher sous le drap de madame ou de maman ; pendant que d´autres plus curieux, attendent de voir, pourquoi ce ballet puéril, qui nonobstant ne fait plus peur à personne. Même son de Djembé à Port-Bouet, Marcory, Treichville. Ballets de voitures volées, badigeonnes du logo FRCI circulent dans tous les sens. N’ont pas manqué à l´appel, ces pick-up, surmontes de canon lourd, du temps des descentes vers la destruction de la capitale. Nous avons été surpris qu´ils ne se soient pas tires dessus comme à leur habitude, les uns contre les autres. Tant leur apparence comique, les différent les uns des autres et donne l’impression d’un affrontement entre troupes rivales appartenant à différents commandants.
Gbagbo à La Haye : les preuves d’un complot international s’accumulent...
Par Théophile Kouamouo
L’ONUCI a été totalement écartée de la procédure
Friday, 25 November 2011
Abobo, a l’image du régime Ouattara : un no man’s land
Par YVES-MARIE KELETIGUI –Titre : abidjan_pas_net
Si Abobo n’a pas encore atteint le seuil de la jungle, c’est par miracle. Sinon qu’elle présente toutes les caractéristiques d’une terre sans loi. Une indiscipline doublée d’un incivisme caractérisé y a cours sans compter des usurpations de titres et de fonctions qui y sont monnaie courante. Bref, Abobo est une ville à part dans le district d’Abidjan. Cette commune vit depuis le conflit post-électoral une situation exceptionnelle. Une situation qui se traduit par l’absence des forces de police et de gendarmerie, de l’occupation des services publics et parapublics par des hommes armés et en tenue militaire se réclamant des FRCI (forces républicaines de Côte d’Ivoire).
Parmi ces services, le bureau de poste Abidjan 14, à proximité des cités universitaires, elles aussi transformées en caserne. Ces résidences universitaires sont aujourd’hui le nid de badauds et autres individus de tout acabit qui squattent ces édifices de l’État au mépris de toute règle de bienséance. A ces édifices étatiques, il faut ajouter le camp commando d’Abobo. Des hommes déambulant en armes dans les rues d’Abobo.
Alassane Ouattara met en danger l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire
Par Michel Galy - Titre: Abidjan_pas_net
Universite de Cote D'Ivoire |
Les malheurs de l’université ivoirienne, en passe d’être détruite aujourd’hui, remontent pourtant plus loin: comme pour l’ensemble du pays, la zone rebelle a servi, depuis le coup d’Etat manqué de 2002, de banc d’essai; l’université de Bouaké, dans le fief de la rébellion ouattariste, a en effet été complètement pillée et rendue à ce point inutilisable qu’étudiants et professeurs se sont retrouvés à …Abidjan, squattant au début amphis et cours du campus de Cocody la nuit ou le dimanche -puis se retrouvant dans de nouveaux locaux construits malgré la guerre civile.
Tuesday, 22 November 2011
Européens, quand on parle de l’Afrique, tendez l’oreille
par Théophile kouamouo
L’irremplaçable Frantz Fanon, s’adressant aux Noirs en son temps, disait : «Chaque fois que vous entendez quelqu’un dire du mal des Juifs, tendez l’oreille, car il parle aussi de vous». Aujourd’hui, nous osons le paraphraser en soufflant, cette fois-ci, à l’oreille des Européens : «Quand on parle de l’Afrique, tendez l’oreille, on parle de ce qui vous attend…» Provocation ? Pas du tout. Il est vrai que de manière traditionnelle, nous observons les réalités mondiales en présupposant qu’il existe une sorte de voile étanche entre le Nord et le Sud, les nations riches et les pays pauvres. Quand nous évoquons l’économie de la France, nous la comparons naturellement à celles de l’Allemagne, de l’Italie et des Etats-Unis. Nous avons, sans nous en rendre compte, intégré le présupposé de Francis Fukuyama sur «la fin de l’Histoire», et nous partons du principe que les émeutes de la faim, les guerres et autres calamités ont définitivement déménagé. On ne saurait plus les trouver qu’aux marges du monde, et plus singulièrement en Afrique, «la vraie, la maudite, l’Afrique noire», comme le disait Albert Londres, un des pères du journalisme contemporain.
Ouattara est la ; la dévaluation du FCFA aussi à partir de janvier 2012
Par Abdoulaye Villard Sanogo - titre: abidjan_pas_net
C'est une information exclusive. Les pays membres de la zone CFA n’ont pas fini de souffrir. Cette fois, c’est le noir qu’ils vont commencer à broyer. Si rien ne vient entre temps changer la donne, dès le 1er janvier 2012, c’est-à-dire dans 40 jours, le FCFA sera dévalué à nouveau. La parité fixe qui jusque-là était de 1 euro=655,59 FCFA, passera à 1 euro=1000FCFA. Selon un diplomate européen, c’est pour apporter cette information aux chefs d’Etat de l’Uemoa qu’Alassane Dramne Ouattara a fait le tour de la sous-région la semaine dernière.
Il a été mandaté, selon le diplomate, par le président français Nicolas Sarkozy.
Monday, 21 November 2011
Côte d'Ivoire-Libye:le message de l'Occident est passé, mais la riposte arrive!
Par Hassane Magued
Le message de l’Occident pour les Africains est, on ne peut plus clair. Quiconque osera développer ou chercher à développer son pays, pour qu’il soit affranchi des prêts usuraires des institutions financières de domination colonialiste, sera tué. S’il résiste, son pays sera rasé. Si le pays résiste, le peuple connaîtra un génocide. Car Afrique, ton développement précipitera mon effondrement. Alors je t’ordonne de demeurer pauvre et soumise, sinon je tue jusqu’au dernier de tes enfants afin que tu comprennes que tu n’as pas le droit d’être libre et développée.
Aussi simple que cela puisse paraître, tel est le message que l’Occident veut faire passer lorsqu’il a voté les résolutions à l’ONU pour massacrer les civils Ivoiriens et détruire la Libye afin d’y installer des imposteurs et des voleurs en lieu et place des bâtisseurs, fils du pays. Après quoi, le reste n’est que manipulation, corruption morale, lavage de cerveau et instrumentalisation en vue de faire passer ce message fondamental.
Wednesday, 16 November 2011
Tuesday, 15 November 2011
Michel Gbagbo porte plainte contre Guillaume Soro devant la justice française
par le nouveau courier
Paris, le 15 novembre 2011 – Monsieur Michel GBAGBO, citoyen français, a été, sous les yeux de toutes les caméras du monde entier, déshabillé, frappé à sang et humilié le 11 avril 2011 à Abidjan puis déporté à Bouna, dans le Nord de la Côte d’Ivoire. A travers des vidéos tournées et diffusées sur Internet par ses geôliers, Monsieur Michel GBAGBO est exhibé comme un trophée de guerre. Nonobstant cet état de fait, les autorités ivoiriennes n’ont eu de cesse d’affirmer agir en toute légalité, allant même jusqu’à soutenir qu’un Décret l’assignant à résidence avait été notifié à Monsieur Michel GBAGBO. Or, la vérité est tout autre ! Un Constat d’Huissier vient en effet anéantir cette affirmation pour le moins péremptoire ! C’est ainsi qu’il apparaît qu’aucun Décret n’a fait l’objet de publication au Journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire depuis le 3 mars 2011, soit antérieurement à la capture de Monsieur Michel GBAGBO, intervenue le 11 avril dernier.
Soro Kigbafori Guillaume : Profession : politologue
par Adou Basile
Est-ce une erreur ou simplement une imposture osée à laquelle s'est livré monsieur Soro Guillaume, le premier ministre actuel de Côte d'Ivoire ? Il a été donné en effet de constater que ce dernier se réclame du titre politologue sur sa demande de candidature aux élections législatives. Ce titre de politologue est de toute évidence une usurpation de titre. M. Soro Guillaume fait fort en se proclamant "politologue", corps de métier pour lequel il n'a jamais eu de formation encore moins le diplôme ni le titre d'expert qui s'acquiert à partir de l'obtention du diplôme de Master qui entraîne la reconnaissance d'expert. Cet acte de mythomanie serait passé sous silence si celui-ci ne venait pas s'ajouter à des faits similaires de la part du même individu.
Monday, 14 November 2011
En Côte d’Ivoire, une contre-révolution françafricaine,
Par Théophile Kouamouo
Selon toute évidence, les premières élections législatives de l’ère Alassane Ouattara se dérouleront en l’absence du Front populaire ivoirien (FPI), le seul parti d’opposition significatif à ce jour. Verrouillées en amont, elles ne font visiblement l’objet d’aucun suspense. Avant même d’avoir «pris acte» du type de signal que les électeurs lui enverront, le toujours président du Rassemblement des républicains (RDR) a déjà promis à Claude Guéant, ministre de l’Intérieur français et éminence grise de la Sarkozie, que Guillaume Soro resterait à son poste à la Primature. Il faut croire que les résultats du futur scrutin et leurs conséquences politiques sont prévues à l’avance, et de manière très précise…
ADO « gifle » Gnamien Konan: L’un parle de « dioulacratie », l’autre parle de « méritocratie ».
Par Charles Tiekpo
Le père de la « méritocratie » doit avoir ses yeux pour pleurer aujourd’hui. Le président de l’Upci (Union pour la paix en Côte d’Ivoire) Gnamien Konan, pendant la campagne électorale, avait décidé de faire du mérite dans l’administration, son cheval de bataille une fois aux affaires. Mais, voilà qu’il vient d’être rappelé à l’ordre par Alassane Dramane Ouattara, son gourou de président installé par la communauté internationale.
Gnamien Konan a été révélé aux Ivoiriens par le génie du président Laurent Gbagbo, qui, dès sa prise de fonction, a initié l’appel à candidature pour les trois régies qui constituent les mamelles de notre économie, à savoir la douane, le trésor et les impôts. C’est ainsi que Gnamien Konan fut retenu pour gérer les douanes ivoiriennes. Celui-ci a voulu reproduire et amplifier l’expérience de son bienfaiteur, mais hélas, mille fois hélas c’était sans compter avec la fibre tribale de son mentor Alassane Dramane Ouattara. Ce dernier lui a tout simplement rappelé que dorénavant « nul n’entre ici s’il n’est dioula ».
1er congrès ordinaire de LIDER : à la recherche d’un second souffle politique / Koulibaly, une inconstance et un égo… repoussants
Par Yves De Séry
Mamadou Koulibaly au lancement de son parti le lider
Koulibaly Mamadou le président théorique de l’actuelle législature a tenu le week-end dernier, le premier congrès de Liberté et démocratie pour la République (Lider) la formation politique qu’il a officiellement lancée le 11 juillet 2011 après avoir démissionné bruyamment du Front populaire ivoirien, le parti qui l’a révélé aux Ivoiriens et partant, au monde entier. C’était à la bourse du travail de Treichville devant une foule clairsemée d’anonymes. Il y a un an, personne n’aurait accepté de prendre le pari d’une mobilisation aussi famélique s’agissant de Mamadou Koulibaly, tant l’homme jouissait d’un capital de sympathie assez confortable auprès des Ivoiriens en général et des militants de gauche en particulier. Et quatre mois après la création de son parti, si le président de l’Assemblée Nationale, voulait se faire une idée de son poids politique en Côte d’Ivoire, il a la réponse depuis samedi dernier. Pour les observateurs avertis de la scène politique nationale, de même qu’une chienne ne peut donner vie à bouc, de même la démarche politique de Koulibaly ne pouvait qu’aboutir à pareil résultat. En toute logique. Voici un homme qui avait tout pour se forger victorieusement un destin national mais qui au finish s’est brûlé les ailes à l’image d’Icare, l’aigle mythique qui voulut toucher le soleil.
Monday, 24 October 2011
Assassinat de Kadhafi par l’Otan : L’Occident jubile, l’Afrique humiliée
par Germain Séhoué
Le 20 octobre 2011. Ce jour sera une date des plus inoubliables dans les annales des relations internationales. L’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan), l’instrument de feu de l’Occident, est parvenue à sa fin en réussissant à faire tuer le Guide libyen Mouammar Kadhafi. Et la France a revendiqué sans le dire clairement «cet exploit». Car M. Gérard Longuet, ministre français de la Défense, a précisé dès ce jeudi soir “qu'un avion français avait stoppé la progression du convoi” du Guide. Mais l’explosion de joie des dirigeants occidentaux et leur scène de jubilation relative à cette mort atroce d’un dirigeant politique africain, montrent combien face à leurs intérêts, la morale n’a pas sa place. On avait vu, dès la chute de Tripoli, l’empressement des puissances occidentales, avec à leur tête l’éternelle France, engagées dans la traque contre le Guide de la révolution libyenne, à se partager le pétrole du pays. Sur le dossier libyen, l’Occident a littéralement humilié l’Afrique, montrant l’insignifiance de l’Union africaine (Ua) et le peu de considération qu’il lui voue.
Saturday, 22 October 2011
La mort de Kadhafi : « L’Afrique pleure, Sarkozy rit »
Kadhafi est mort ? Peut-être. L’Afrique est morte ? La Grande Afrique, une et indivisible ? Sûrement ! Elle s'en est allée en ce triste jour du 21 octobre 2011, avec le seul qui la portait sur son coeur, dans ses tripes ! Elle s'en est allée avec celui-là, digne fils de son peuple qui suppliait les chefs d'Etats larbins de construire une grande armée africaine, une grande industrie africaine, de s'unir pour être plus forts devant les autres grands groupes du monde. Et je pense que jamais, la tristesse ne m'avait autant habitée.
Pour moi qui l'ai connu, qui l'ai soutenu dans différents sommets où il essayait de raisonner ses pairs sur la nécessité de bâtir cette Afrique pour le bienfait des générations futures. Je me souviens des sourires hypocrites et goguenards de ces lâches, ces contremaîtres qui se disent Présidents tournant en rond, renvoyant en permanence à demain, l'urgence… Parce que leurs Maîtres leur avaient demandé de ne pas accepter l'idée cette Afrique unie et lumineuse, riche et fière, cette Afrique tout en rêve splendide kadhafiste.
Pour moi qui l'ai connu, qui l'ai soutenu dans différents sommets où il essayait de raisonner ses pairs sur la nécessité de bâtir cette Afrique pour le bienfait des générations futures. Je me souviens des sourires hypocrites et goguenards de ces lâches, ces contremaîtres qui se disent Présidents tournant en rond, renvoyant en permanence à demain, l'urgence… Parce que leurs Maîtres leur avaient demandé de ne pas accepter l'idée cette Afrique unie et lumineuse, riche et fière, cette Afrique tout en rêve splendide kadhafiste.
Etre un Chef D'Etat AFRICAIN : UNE VERITABLE MALEDICTION !
Calixthe Beyala
Etre un Chef d'Etat en Afrique, n'est point une sinécure, à moins d'être un homme sans cœur, un ectoplasme sans âme, une coquille décorative, une plante en plastique pour donner l'impression à un environnement misérable que tout n'est pas si mal dans un monde odieux ! Oui, être un dirigeant Africain est une malédiction. C'est pactiser avec le diable et ses cornes. C'est brader la joie de vivre de son peuple pour un plateau de feuilles de vignes desséchées ! C'est tout, sauf une charge intéressante, un déshonneur pour le devenir de ceux qui porteront votre nom maudit pour des siècles!
C'est tout, c'est rien, sauf à se satisfaire des voitures climatisées, de jolies maisons frigorifiques, tandis que croupissent dans la misère les quatre-vingt-dix-neuf pour cent du reste de la population. Etre un Président Africain est une mauditation ; c'est accepter d'écraser les siens avec la bénédiction des autres ; c'est être un caca-chien, un caca-poule et accepter la tête baissée, l'échine à ras terre d'être traité de dictateur, de spoliateur, d'être charrié et moqué par ceux-là même qui vous ont nommé à travers des élections truquées, des coups d'états masqués en élection, des vrais fausses révolution à la Libyenne. Finalement, être un chef Africain, c'est devenir ce que je ne souhaite pas à mes pires ennemis !
Obama, le fils de l'Afrique, s'accapare les joyaux du continent
Par John Pilger
Le 14 Octobre, le président Obama a annoncé que les Etats-Unis allaient envoyer des forces spéciales américaines en Ouganda pour prendre part à la guerre civile. Dans les mois à venir, des troupes de combat américaines vont être envoyées au sud-Soudan, au Congo et en Centrafrique. Elles n'engageront le combat qu'en cas de "légitime défense" a dit Obama de manière satirique. Avec la Libye tombée dans l'escarcelle, une invasion américaine du continent africain prend forme.
La décision d'Obama est décrite par la presse comme étant "hautement inhabituelle" et "surprenante" et même "bizarre". Il n'en n'est rien. Ceci n'est que la logique de la politique américaine depuis 1945. Prenez le Vietnam. La priorité était d'arrêter l'influence de la Chine, un rival impérialiste et "protéger" l'Indonésie, que le président Nixon appela "le plus gros magot en ressources naturelles de la région.. La plus grande des récompenses". Le Vietnam était simplement sur le chemin et le massacre de plus de trois millions de Vietnamiens, la dévastation et l'empoisonnement de leur pays étaient le prix de la réalisation des objectifs de l'Amérique. Comme toutes les invasions américains suivantes, un sentier de sang qui s'étend de l'Amérique latine à l'Afghanistan en passant par l'Irak, le leitmotiv était toujours la "légitime défense" ou "la cause humanitaire", des mots vidés depuis longtemps de leur sens propre.
Hommage: Le lynchage de Mouammar Kadhafi
par Thierry Meyssan
Jeudi 20 octobre 2011, vers 13 h 30 GMT, le Conseil national de transition libyen a annoncé la mort de Mouammar el-Kadhafi. Bien que confus, les premiers éléments laissent à penser qu’un convoi de voitures a tenté de quitter Syrte assiégée et a été bloqué et partiellement détruit par un bombardement de l’OTAN. Des survivants se seraient mis à l’abri dans des canalisations. M. Kadhafi, blessé, aurait été fait prisonnier par la brigade Tigre de la tribu des Misrata qui l’aurait lynché.
Thursday, 13 October 2011
Liberia : Prix Nobel 2011 comme tentative de changer les résultats d’une élection
Par Jean-Paul Pougala
L’octroi du prix nobel de la paix 2011 servait-il à tenter de changer le résultat d’une élection présidentielle au Libéria?
C’était connu que les Occidentaux, (récemment re-baptisés en « Communauté Internationale ») aiment installer au pouvoir en Afrique les hommes et femmes des plus médiocres. Mais qu’ils soient prêts à tout faire pour les maintenir au pouvoir jusqu’à leur octroyer un Prix Nobel, relève d’une originalité des plus macabres que mêmes le cerveau tordu des plus cyniques ne pouvait imaginer comme simple hypothèse. C’est pourtant arrivé. C’est ce que la soit disant « communauté Internationale » va inventer pour améliorer les performances de leur candidate dans les élections présidentielles au Libéria, lui offrant un Prix Nobel de la Paix à 4 jours seulement du scrutin. En Occident, le ridicule ne tue plus.
Tuesday, 11 October 2011
En Côte d’Ivoire Alassane Ouattara à l’heure de l’auto-évaluation
Par Boubacar Sanso Barry pour GuineeConakry.info
S’il ne l’avait pas déjà promis au début du mois de juin dernier, on aurait dit qu’Alassane Ouattara, s’est inspiré de son homologue sénégalais, Me Abdoulaye Wade. En effet, comme ce dernier il y a quelques jours, le président ivoirien vient d’organiser un séminaire de son gouvernement, pour le bilan de ses trois premiers mois. Une innovation dans ce pays, pour lequel une latente et insidieuse crise socio-politique avait fini par ériger l’opacité dans la gestion de la chose publique en règle. Bien que la dimension communication ne soit jamais loin de ce genre d’opérations, de nombreux observateurs estiment, que c’est un exemple qui peut tendre à ancrer la culture du compte-rendu qui est loin de relever du bon sens dans les administrations africaines…
La CPI arrive, Soro sue à grosses gouttes
Par Benjamin Silué pour le nouveau courier
La Cour pénale internationale (Cpi) a été appelée de tous leurs vœux par les autorités ivoiriennes à venir enquêter en Côte d’Ivoire, croyant voir uniquement le camp Gbagbo inquiété. Mais le champ d’action défini des enquêtes fait trembler le camp Ouattara, Guillaume Soro en tête.
La période de la crise-postélectorale et les événements douloureux de septembre 2002, consécutifs à l’attaque meurtrière de la République par les rebelles du Mpci conduits par Guillaume Soro, pourraient être pris en compte dans les enquêtes de la Cour pénale internationale en Côte d’Ivoire. Ce qui n’est pas fait pour plaire au camp des «vainqueur»’ qui voient tout ses plans chamboulés. Certainement réconfortés par leurs mentors français qui ont fait des pieds et des mains pour obtenir l’autorisation d’enquêter de la justice internationale, les autorités ivoiriennes, depuis le sommet de l’exécutif, ont entrepris une campagne de diabolisation du président Gbagbo, responsable à leur sens du massacre de 3000 personnes pendant la crise post-électorale. Ouattara, Bédié, Gnénéma, Soro… chacun y va de son «Gbagbo sera jugé par la Cpi». Mais une fois la décision d’ouvrir les enquêtes tombée, c’est le branle-bas dans le camp Ouattara.
La CPI est divisée sur la Côte d'Ivoire - Michel Galy
La Cour Pénal International (Interafricaine pour certain) ne s’occupe que de condamner et emprisonner des africains ….
Monday, 10 October 2011
LA COTE D’IVOIRE DES VAINQUEURS
Par DJANWE Honorat
«Il n’y a pas de victoire qui soit définitive» disait Akoun Laurent lors de la première Assemblée Générale post-guerre de la Jeunesse du Front Populaire Ivoirien. En réponse le nouveau prince éburnéen et sa cour diraient: «on s’en fout. La France est la ».
De plusieurs tentatives de coups d’état –depuis 2000 dont la dernière s’est muée en rébellion– à la guerre sauvage livrée, avec en première ligne la France Sarkozienne, en passant par une tentative honteuse de déplanification institutionnelle –les accords de Marcoussis – et un refus de se soumettre à la vérité des urnes – approuvé et soutenu par l’ONU–, la quête du «graal» fut longue. L’investiture du fief ivoirien par le Seigneur –Sarkozy 1er –, le 11 Avril a donc valeur de «sésame» pour l’accès aux «plaisirs» qu’offre le paradis ivoirien. Et dans la foulée, les sillons du programme de gouvernement –le vrai–seront tracés. Ce programme se décline en plusieurs aspects dont les plus importants eu égard à l’empressement et à la débauche d’énergie avec laquelle ils sont exécutés sont:
Gbagbo: l’hypocrisie qui ne dit mot
Par Fabien D’Almeida
Personne dans le camp LMP n’ose le dire publiquement mais le malaise n’en est pas moins présent. La défense légale de Laurent Gbagbo, aussi experte qu’elle puisse être, est principalement constituée de quatre avocats – Jacques Vergès, Roland Dumas, Marcel Ceccaldi et Emmanuel Altit – qui ont en commun au moins deux choses: ils sont de race blanche et de nationalité française.
Et alors? Simple détail? Pure coïncidence? Pas si vite. Le choix de cette équipe n’est pas aussi anodin qu’il en a l’air et amène même à se poser certaines questions d’ordre stratégique et géopolitique.
En effet, l’adage courant rappelle que c’est au pied du mur que l’on voit le maçon. Appliqué au camp Gbagbo, le pied du mur est l’arène politique nationale dans laquelle il dénonce, depuis plus d’une décennie, l’ingérence de la France officielle dans les affaires politiques ivoiriennes. Il est évident que cette dénonciation se justifie depuis le 19 septembre 2002 et encore plus depuis le 11 avril 2011. Mais les actes posés sur le terrain juridique sont-ils conformes aux intentions affichées?
Tuesday, 4 October 2011
Pourquoi Ouattara et Soro risquent la CPI
Par Michel Galy
Après l’intervention militaire d’Abidjan en avril dernier, l’Onuci, et au-delà le système des Nations unies, ont renoué avec leur pire travers : ainsi l’Histoire rappelle que l’action du contingent international au Congo a été, en 1960, extrêmement ambigu, notamment en se faisant le relais des intérêts américanos belges, et contribuant à créer la situation qui a livré Patrice Lumumba à ses bourreaux. Poussant à des élections mal préparées et sans désarmement des rebelles (l’ONUCI a tenu sous le boisseau un rapport interne qui dès fin 2010 dénonçait cette situation), le représentant du secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire, M. Choi, a fait plus : proclamant dans une séquence bien réglée par les ambassadeurs de France et des Etats-Unis M. Ouattara élu (au lieu de certifier l’élection comme le prévoyaient les accords de Ouagadougou) depuis son quartier général du Golf, il a monté une sanglante opération militaire pour renverser le régime de Laurent Gbagbo sous les bombes.
Monday, 3 October 2011
L’émergence au galop
Par Jean-David K. N'Da
Faut-il croire les dirigeants ivoiriens quand ils ambitionnent de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020? L’idée est séduisante et la communication encore plus alléchante mais, dans le fond, est-ce vraiment envisageable? L’analyse suivante étudie la question en analysant les contraintes et les conditions de l’émergence.
Le terme “pays émergent” est né de la volonté de qualifier l’essor fulgurant des pays que l’on disait hier “en voie de développement”, qui sont arrivés, dans un laps de temps relativement court, à poster des taux de croissance comparables à ceux des pays développés. Ces pays – notamment la Chine, l’Inde, le Brésil, le Mexique, l’Indonésie, le Chili etc. – sont souvent cités comme étant ceux où les Etats ont réussi à engager des réformes structurelles efficaces qui ont résulté en une industrialisation notable de leurs économies et en l’accroissement qualitatif de leur niveau de vie.
Saturday, 1 October 2011
PROJET DU «PONT HENRI KONAN BEDIE», UN EXEMPLE DE GUERRE ECONOMIQUE CONTRE LES PAUVRES ET LES PAYS EMERGENTS
Le Pont Henri Konan Bédié dont la première pierre a été posée à Abidjan le mercredi 7 septembre 2011, à grand renfort de publicité, est un projet initialement connu sous le nom de Pont Riviera-Marcory, dans le cadre «des 12 travaux de l'Eléphant d'Afrique» du régime du Président Bédié déjà en 1996. En1996 donc, pour cet important projet, la maîtrise d'oeuvre est confiée au Bureau National d'Etudes Techniques et de Développement (BNETD) dirigé à l'époque par THIAM Tidiane. Monsieur Thiam désigne alors son ingénieur, le plus expérimenté de ce secteur, pour la conduite technique du projet.
Régime Ouattara, vers une fin irréversible
Par Marc Micaël
Hamed Bakayoko, ministre de l’intérieur d’Alassane Ouattara était récemment en visite au Ghana. Une visite de travail au cours de laquelle il a rencontré les exilés ivoiriens vivants dans ce pays. Les propos qu’il leur a tenus, lors de cette rencontre, ont fait la une des journaux proches du pouvoir, qui s’en sont donnés à cœur joie : « Arrêtez de rêver à des coups d`Etat » ou encore: « Aucune magie ne peut faire revenir Gbagbo au pouvoir ». Dans cette Côte d’Ivoire, version Alassane Ouattara, il est récurent de voir des ministres de la république étaler leurs carences politique sur la place publique: des bourdes Mme Kandia Camara, en passant par les dérives verbales de Koffi Koffi Paul, la liste de carences, vient de s’enrichir de celle du sieur Hamed Bakayoko. |
Tuesday, 27 September 2011
Elle s'appelait Wangari Maathai
La Kényane Wangari Maathai, prix Nobel de la paix en 2004 pour «sa contribution en faveur du développement durable, de la démocratie et de la paix » est décédée dimanche 25 septembre à l'âge de 71 ans des suites d'un cancer . Militante engagée, elle aura passé sa vie à travailler pour l'écologie et à défendre les droits des femmes. Elle laisse derrière elle un héritage immense. Née dans un village des environs de Nyéri, elle est fille de modestes fermiers. Elle étudie dans des écoles catholiques au Kenya avant d'être envoyée aux Etats-Unis faire des études supérieures. Maathai devient alors, en 1964, la première femme d'Afrique de l'Est à obtenir un bachelor (licence) en biologie, décroché au Mount St Scholastica College (Mount St Scholastica College) à Atchison, dans le Kansas. Elle revient enseigner à l'université de Nairobi la médecine vétérinaire pour une courte période.
Monday, 26 September 2011
Economie politique du dénigrement
Par Théophile Kouamouo
Où va l’économie ivoirienne? Est-elle prête à rebondir pour le plus grand bien des populations, épuisées par plus de dix années d’une crise politique centrée autour des ambitions d’Alassane Ouattara, et qui a survécu à trois chefs d’Etat – Henri Konan Bédié, Robert Guéi et Laurent Gbagbo? En 2012, y aura-t-il plus d’emplois, plus de croissance partagée, plus d’épanouissement pour la “génération sacrifiée”?
À l’observation de la manière dont gouverne l’actuel exécutif, il est permis d’en douter. Et il est très clair pour ceux qui savent lire entre les lignes que la dernière mission du Fonds Monétaire International (FMI) est retournée à Washington assez perplexe sur un certain nombre de sujets, notamment la capacité des actuelles autorités à rétablir durablement la sécurité. Pour la première fois, les anciens “collègues” d’Alassane Ouattara ont semblé formuler une conditionnalité politique à la conclusion du fameux programme Pays Pauvres Très Endettés (PPTE) après lequel nous courons depuis une bonne douzaine d’années. Les législatives doivent se dérouler, et bien se dérouler. On n’en en est pas encore au point d’infléchissement, mais il y a quelques légers frémissements. Pourquoi?
Côte d’Ivoire: pauvreté et responsabilités individuelles
Par Jean-David N'Da
Si le qualificatif “très endetté” qui figure clairement dans cette appellation n’arrive toujours pas à convaincre les autorités politiques de l’incongruité du mécanisme de la dette publique auquel elles souscrivent, le terme “pauvre” ne semble pas non plus amener les dirigeants ou même les “dirigés” a véritablement sonder les nouvelles réalités qui s’imposent à eux. La Côte d’Ivoire courre depuis plusieurs années derrière la reconnaissance internationale de son statut de Pays Pauvre Très Endetté (PPTE) afin d’obtenir, dit-elle, les moyens de renouer avec la croissance et d’impulser son développement.
Qu’est-ce que la pauvreté en Côte d’Ivoire?
Friday, 23 September 2011
L’attaque meurtrière de Taï livre ses secrets, Les victimes et les populations accusent les Frci
La vérité est en train de rattraper le mensonge dans l’affaire relative à l’attaque meurtrière de Ziriglo (Taï) qui a entraîné la destruction du village et la mort de 23 personnes, le 16 septembre dernier. Il n’y a aucune trace de mercenaires libériens sur le terrain comme le font croire les nouvelles autorités ivoiriennes.
La thèse de crime crapuleux fait son chemin dans l’affaire « Attaque du village de Ziriglo », dans la sous-préfecture de Taï (650 km d’Abidjan, extrême-ouest de la Côte d’Ivoire). L’attaque meurtrière perpétrée contre le village de Ziriglo par des hommes armés non identifiés à 2h du matin le 16 septembre dernier et ayant occasionné 23 morts commence à livrer ses secrets. Tant à Guiglo, chef-lieu de département et de région, qu’à Taï, chef-lieu de sous-préfecture, les langues se délient. Battant carrément en brèche la position des autorités gouvernementales (Paul Koffi Koffi, ministre délégué à la Défense du gouvernement Ouattara) selon laquelle l’attaque en question est le fait d’un commando libérien venu du Liberia voisin. Sur le terrain, ce n’est pas ce qui se dit.
La thèse de crime crapuleux fait son chemin dans l’affaire « Attaque du village de Ziriglo », dans la sous-préfecture de Taï (650 km d’Abidjan, extrême-ouest de la Côte d’Ivoire). L’attaque meurtrière perpétrée contre le village de Ziriglo par des hommes armés non identifiés à 2h du matin le 16 septembre dernier et ayant occasionné 23 morts commence à livrer ses secrets. Tant à Guiglo, chef-lieu de département et de région, qu’à Taï, chef-lieu de sous-préfecture, les langues se délient. Battant carrément en brèche la position des autorités gouvernementales (Paul Koffi Koffi, ministre délégué à la Défense du gouvernement Ouattara) selon laquelle l’attaque en question est le fait d’un commando libérien venu du Liberia voisin. Sur le terrain, ce n’est pas ce qui se dit.
Thursday, 22 September 2011
FRANCE/AFRIQUE - Pourquoi Bourgi brule sa case à fétiches
Maitre dans l'art du contre-pied, Robert Bourgi vient de provoquer un tsunami médiatique. Le 11 septembre, le Journal du dimanche a publié ses révélations sur l'existence de circuits financiers qui auraient notamment permis à Jacques Chirac et Dominique de Villepin de recevoir d'importante somme d'argent de chef d'Etat africains.
Si ces secrets dévoilés trois jours avant la sortie du livre de Pierre Péan(La Républiques des mallettes, Fayard) étaient bien gardés, l’agenda personnel de l'avocat franco-libanais a largement précipité leur évocation. Analyse.
Un coup non préparé muri de longue date. “On ne m'a jamais traité de cette façon ça va leur couté cher .Moi, je n'ai jamais été inculpé dans une affaire, et mon casier judiciaire est vierge !Tout est dit, ou presque ,dans cette confession que Robert Bourgi a faite, dans l'après-midi du 10 mai, à l'un de ses proches dans un café du boulevard Saint-Germain’ à Paris.
Wednesday, 21 September 2011
Retour sur la bataille d’Abidjan Comment les Généraux ont lâché Gbagbo
Par Le nouveau courrier
Cinq mois après l’arrestation du président Laurent Gbagbo par les forces spéciales françaises, un proche d’un Général d’armée des Fds livre les secrets de ce qui peut être considéré comme «la trahison des Généraux».
Comme se plaît à le répéter les partisans du président Laurent Gbagbo, malgré les pressions internationales de toutes sortes et les coups de canon qui tonnaient ça et là, la République dans son ensemble est restée unie autour du chef de l’Etat. Aucune institution n’a apporté son soutien à Ouattara, encore retranché au Golf Hôtel, pas même les grands commandements de l’armée. C’est le 30 mars 2011 que l’ex-commandant des forces terrestres, aujourd’hui chef d’Etat-major adjoint, le Général Detho Letho a «déserté» pour se retrouver dans le camp Ouattara. Les Généraux ont-ils lâché ou non Gbagbo dans ce bras de fer politicomilitaire, pudiquement appelé crise postélectorale ? Les révélations d’un proche d’un Général des ex-Fds vient situer plus d’un sur le rôle joué par les patrons des Fds au plus fort de la récente crise politico-militaire.
Tuesday, 20 September 2011
Le FMI propose : Esclavagiste économique ou «acquisitions-recolonisation»
Par le Front de libération nationale congolais in Investig’Action, michelcollon.com
En Côte d’Ivoire, Mr Ouattara, l’ancien directeur général-adjoint du FMI - en fait, l’un des principaux agents de renseignements utilisés pour l’Afrique par cette institution financière prétendument internationale dont l’action a toujours consisté à généraliser la misère à travers la planète, et notamment, à faciliter aux pays industrialisés de faire main basse sur les patrimoines des pays sous-développés - est demeuré fidèle à lui-même. La perspective qu’il proposait au peuple ivoirien au cours de sa campagne électorale, et qui reflète grandement sa vision du développement de la Côte d’Ivoire, repose sur le renforcement des relations avec le FMI et la Banque mondiale, ces deux institutions financières dites internationales.
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